OTTAWA -— Par un vote de 157
voix contre 53 la Chambre des
communes a rejeté, une motion de
non-confiance ée contre le
pouvernement-par M. Jobn-H. Black.
more, député de Lehtbridge et chef
du groune du Crédit Social. Elle 2
aussi défait, par 168 voix contre 43,
un amendement proposé à cette mo- !
tion par le très hon. R-B. Bennett.
chef de l'opposition.
chait au fouvernement de n'avoir
pas Liré parti des ressources natio-
nales aussi énergiquement qüe la
population canadienne était en droit
de l'exiger pour comlattre efficace- |
ment la pauvreté. Elle avait été pré-
sentée le 8 mars dernier, au moment
où La Chambre allait se former en
comité des subsides. .
Le débat s'était continué à inter-
valles irréguliers.
‘L'amendement Bennett
Le 29 mars, le très hon. R.-B. Ben-
neft, tout en admettant le bien-fondé
des critiques faites par M. Black-
more contre le gouvernement,
vait ajouté ce correctif:
y a-
| sition,
Alaylor vota lui aussi avec les minis- |
“L'adoption des doctrines du Cré- |
dit Social, telles que préconisées par
LA PARTICIPATION DU CANADA
AUX GUERRES DE L'EXTÉRIEUR |
" | noncérent contre, ainsi que M. J.-S !
La motion de M Blackmore repro- !
1
ses adhérents ;:en cette ombre. |
n'apporlerail pas un remédé immé-
tlial à la situation”.
Les conservateurs et les partisans
de la CCF, appuyérent l'âmende-
ment de l'hon. M. Bennett. Ils en-
trainérent à leur suite l'hon. Pne
Stevens et M. A-W. Neill,
indépendant. de Comox-Alberni. se |
créditistes et les libéraux se pre. |
Taylor, député de Nanaimo,
indépendant de la Chambre.
Sur la motion Blackmore, conser-
valeurs, créditises et partisans de
la CCF. présentérent un front |
commen contre les libéraux. L'hon. |
H.-H. Stevens resta fidèle à l'oppo- |
tandis que M. W.-A. Neill!
passa du côté du gouvernement. M.
l'autre |
tériels. |
La surprise de la journée fut four-
nie par Mme George Black, député | Samedi soir, au théâtre Walker, les “Amies
conservaleur- indépendant du Yu- d'Edmond Rostand” présentaient au public les
kon. | “Romanesques”. Les artistes sont, de droite à
Celle-ci, qui avait appuyé l'amen- DR
dement Bennett, se prononça con-
tre la motion Blackmore, exprimant
ainsi sa confiance envers le gouver-
nement. ,
HENDAYE, France — L'offensive
de Franco est entrée dans sa phase
décisive, après la prise de Lerida
let de Gandesa, qui ouvre la route
! de Barcelone. Tortosa, sur la Médi-
| térranée, est entre les mains des in-
| surgés.
sont adoptés.
OTTAWA — M. Grant MacNeiïl,
député C.C.F. de Vancouver-Nord, a
fait adopter en. première lecture
deux projets dé Toi qui ne manque-
rot pas de soulever d'importants
débats et d'obliger le gouvernement
à prendre une atlitude définie sur
les questions qui intéressent les Ca-
nadiens au plus haut point, à savoir
ka participation du {anada à une
guerre extraterriloriale et, dans le
cas d'un conflit armé. la mise
service, dans la marine royale,
la marine canadienne. Le premier
projet de loi de M. MacNeil tend à
modifier -ta-toi-de ti mitice
second, la loi du service
en
naval.
Situation juridique du Canada
M. MacNeil se propose de rendre
la loi de la milice et la loi du ser
vice naval conformes à la situation
juridique du Canada, telle que l'ont
reconnue les résolutions des confe
rences impériales surtout celle
de 1926 — et le Statut de Wesmins
ter de 1931. Aux termes des amen-
dements que M. MacNeil recomiman
de, le Canada ne pourrait ètre en
trainé, sans Ha! sanction d'un parle
de la milice en service actif hors
de son territoire M. MacNeil veut
cussi modifier le statut juridrque du
gouverneur general conformément
à notre nouvelle autonomie. Le gou
verneur général ne pourra agir à
titre de commandant chef de la
milice que sur l'avis du consel des
minisires.
en
Le bill pourvoit à ce que le gou
verneur en conseil ne puisse met-
ire la milice, ou toute partie de la
LA FRANCE N'OSE RAPATRIER LES |
. SOLDATS ESPAGNOLS EN FUITE ::° ‘nu
Elle ne sera pas possible sans l’assentiment du Parle-
ment, si les deux projets de loi du député MacNeil
+ de
de :
15 8 LES
ribles luttes corps à corps. L'arrié-
re-garde des gouvernementaux s'est
battue avec la férocilé du déses-
|poir, mais elle à été refoulée sur
|toute la ligne. ‘
| Dimanche, Madrid a subi le bom-
milice, en service actif hors du Ca- | |bardement le plus violent de la!
nada, pour la défense de cé der-| guerre. On a compté 50 tués, 206 !
nier, qu'après que le parlement blessés et 308 maisons endomma-
ra adopté une loi autorisant cet | gées.
acte. ‘Dans un autre article de son | -
bill, M. MacNeil demande qu'avant
de placer la milice ou toute partie !
la milice en service actifs hors
du Canada, le parlement, s'il n'est
bas alors en session, soit convoqué
dans un délai de quinze jours. M
MacNeil veut aizsi S'assurer que lt
Canada ne soit pas entrainé par
coup de force où par surprise dans
un conflit extérieur.
un
& Enfin, M. MacNeil demande que. »utrichiens.
soit abrogé l'article suivant de la :
loi du service naval “En temps CITE DU VATICAN Le Val
Le iti-
critique, le gouverneur en son con- lred : TS
. . vVenareur! onr, : OV Ia Tr
seil peuf mettre la totaliié où une: °*" ; her L ‘ !
F4 = z : meurt ne Fr on lation 1De
partie de Ia marine à la disposi- | EUrT une re ur
< . : le avec l'Allemagne nazie en répu
tion de Sa Majesté pour service gé- j if il L l'act ; :
AP meer Iactuon des eve
néral dans la marine royale, dans | “490 lorBellement a !
ques autrichiens qui se sont vanges
le service naval ou loute partie de t ) VHitiet d
: carreinen UX Ce s « the L
ce service, les vaisseaux ou navires be = i j'A " t }
: € “ 1e on : utrICE
du service naval. ainsi que les offi- | °° annexi xp
L'Osservatore Romano GTEAaNe
siers ef marins servant sur ces vais-
du Vatican, a annonce dans un
seaux où navires, où tous officiers : leci
. i » rise re eciar
où marins appartenant au service | "unique none que ar Gecis
naval” tion des prélats ‘autrichiens exm
1a2V3 .
: F Ur fide! vole I
M. MacNeil se propose donc de _ leurs fideles à !
: . : l'Autriche à l'Allemagne avant
remédier à une situation dangereu fait
. ane s s 1 # LI
se, contre laquelle on s'est plaint à | ET du à
le
plusieurs reprises, surtout au cours D .
lu ;
lu débat sur les crédits de la dé ps :
! ri ‘ Ls Q L € “
fense nationale. Les bills du dépu- | P * ! & L
te CCF. de Vanrouver-Nord oblige- e ‘ ‘ P
et a à verterne nda
ront le gouvernement à se pronon- y
. L $ awricniens ELU
‘er aussi en sur le principe d'au- ques a TH Rs
ces en Far: l'Hati
tonomie impliqué dans les projets
ile loi que sur les détails des bills. lis ont trahi leur mandat
Les hefs ecclesiastiques
pas pour devoir d'emettre des decla
rations concernant Îla situation po:
Li
leur
clerge autrichien aurant dù
_ a la permission du Saint
» ‘ mettr t es des r
Paris annule subitement l'ordre de refouler les déser- RL CN
teurs. — Est-ce l'effet d’une menace de Franco et iicisme qui es: lamnce par tot
de Mussolini? les bons catholiques Le L
d ie l'Eglise peuvent se réjo i
EN RE. VOir Une apparente rupture dans ses
BAGNERES DE LUCHON, France chon au lieu de les renvoyer à Bar rangs. mais les bons catholiques s
Trois trains speciaux qui devaient celone ront juger la situation sainemen
conduire 3,000 soldats loyatistes es Affluence de réfugiés L'orsieur de Radio-Vatican obje
pagnols à la frontière sont re stés vi D'autres Espagnols. y compris des! ta à la déclaration du journal naz
des vendredi soir, à la suile d'un : régimenis complets, continuent à a “Das Schwarze Korps” que “k 1
contre-ordre de Paris remettant à river en France tholicisme politique est un zcte
une date indéterminée le rapatris Das Gui ortént sauts, our ces ninel
ment de ces hommes . l lards. | a.
Intervention ? PRE SERRE = rs com Pasteurs qui n'ont pas. écoulé
et les enfants sout recueillis dans leur chef suprème
PARIS — On rapporte IeSANS les asiles et des maisons privées a
confirmation officielle, que le ge Les hommes sont désarmes et Une denonciation fondamentale
néral Franco a laisse entendre at groupés autour de feux dans ‘des de ce « stbolicisme et une -ret RU Ue
gouvernement francais que le räpa OÛFS. On a averti tous ces fuvards li pratique catholiq bsns ce qu'o
triement des 3000 deserteurs lova ‘que “le ur sejour en France serait appelle :la hgon abstraite equi
listes espagnols serait vonsidere | },ref probablement pas plys de 48 vaudraient a une heresie, dit et
come une” iñtérvention en faveur |: heures ; urateur. Il est vrai qu'il existe auss
du gouvernement de Barcelone. Parmi Les refugies males, on un faux catholicisme politique Le
Le premier manisire halien Mus muple sepl cominissaires politig dommage que cause {a tt
mini a récemment averti la France ques. trois offitiers russes, un lie: licisme est le plus grand quand le
Vue toute intervention à la onzième tenant-colonel in major, 20 lieu Ven c ns établis de la ile sacrec
heure en faveur des loyalistes pour tenants et 43 autres officiers de /ont ete ou sont saisis pa esprit
rait déclencher une guerre interna- grade inferieur. | de ce faux catholicisme Alors
tionale. Ceci expliquerast pourquoi ” 7% -2D0-2—— peut arriver que les veux de es
le gouversement a soudainement LE CAIRE Le gouvecnemént de bergers ne reconnaiss s
décidé de garder les fuyards dans coalition x remport ne victoire loups déguises 121 x :
des camps de concentration à Lu ompléte aux élestions de samed tent. La pr sse d n
i ne sf,
4
A
. i
— —— à — im te _ _— s pa
| Lerida s'est rendue après de ter- |
gauche:
berty, Robert Joberty,
la Lande et Raymond Bernier.
La situation critique
\ de Blum :
PARIS — Les nouvelles mesures
Raymond Joberty,
financières de Léon Blum, qui vont |
affronter la Chambre et le Sénat,
décideront probablement du sort du
cabinet. On croit que les députés
les approuvent. mais que tes séna-
teurs y feront une sérieuse opposi-
tion.
Le projet de loi demande des pou-
voirs par décrets dans le domaine
de la défense nationale, des finan-
ces et de l'économie jusqu'au 1er
juillet. Il comporte la centralisation
de toutes les opérations d'échange à | re, Winnipeg,
Mme Léontine Jo-
Victor Masson, A.-C. de
Les troupes d'amateurs au
Gala dramatique
de Winnipeg
OTTAWA — Aux quartiers géné-
raux du Gala dramatique national
|
| ral,
Association d'Education du Manitoba
LA CONVENTION DES INSTITUTEURS
DE LANGUE FRANÇAISE DU MANITOBA
sociation d'Education.
7 h. 30
Inscription des membres.
Piano, Gavotte, Gluck-Brahms,
Thérèse Thibault, Mona Thibault.
Allocution du président, M. dc."
Fourniér.
Bienvenue par le président géné-
M. J.-A. Marion,
Causerie
français à l'école
Mme Houde.
Chant par
de l'Enfance.
Piano, Burlesque
queline_ Gagnon.
L'enseignement du catéchismz aux
VID et VI grades, M. l'abbé Blais,
Jeudi 21 avril,
Mercredi 20 avril, à
programme de
supérieure,
sur Île’
les élèves du
, Karg-Elert, Ja
à 8 h..15
Piano,
Liszt,
Schubert-
Bouchard, Evéline
Valse-Caprice,
Lucienne
| Bouchard.
on donne les noms des quinze cer- |
cles dramatiques qui prendront part
aux épreuves finales, Île
| chain, à Winnipeg:
\ The
|
la Banque de France et la revalua- |
! tion de la réserxe d'or à la Banque
de France an
taxe extraordinaire sur le capital.
“A BAS LE FAUX CATHOLICISME
POLITIQUE ET VIVE LE VRM”
Déclaration diffusée en Allemand du noste émetteur du
Vatican, au sujet dé la déclaration des évêques
1 : Ÿ xpet des auires
é a parole du supréme pas
eur rait du le wetire en gas
} vetnple est pas aux
s lessastique nesurer ou
12 S ts ‘neiques s
X p | fouvernt
“Que les catholiques ne se
croient pas engages”
A 1 ithapiique n« toit
3 en ns nce de donne
1bf (LE LI es iLe éenis «
s »1 “ [TR
CALALL EL |
A le r role 1 Vatican
l'in e en realite a deman
L 3 {r jues autrichiens de
faire f: des instructions des prelats
de te bêtre Hitler dans k
bas 1 10 avr:
Bi 3 rafeur pontifical s4
ni absi 3 igneusement, de men
tonne specifique de faux
tholic:sme politique, ses auditeurs
s tr nent avaincus qu'il so
gta: 1 à pre 21121108 € is par
lepiscoPal autrichien.
+2 + —
Cinq vacances au Sénat
OTTAWA Par suite de la rt
se Dale Alfred-E. Frip,
servatcur dMiavws, si % x smainie
ani au Senat »o conservateurs, 36
tberaux et inces, dont deux
ans le Quelæc. et une dans chacu
les provinces suivantes: le Ma
Duilols toOutarro. -
2...) Albéris ei
acinei une |
Pièces en plusieurs actes:
Ottawa Drama League, The Pet-
rified Forest; Teronto Masquers,
Guardsman; London Little
Theatre, Escape; L£ Cercle Molié-
Le Chant du Berceau.
Un acte:
Theatre Arts guild, Halifax, Send
her Viclorious; Theatre guild of St.
John. The Shadow of the Glen:
Conservatoire National de Musique
de Québec, Un Déjeuner d'Anou-
reux; Montreal Repertory theatre,
Maldonne:; Sixteen - Thirts club,
Montréal, Festival in Time of Pla-
gue: Le Caveau, Ottawa, Scampolo;
Fheatfe guild of Brockville, The
Mask; Theatre of Action,
Steel, Act IT; The Good
club, Winnipeg, Mrs. Pat
Faw:
tre, A Bite
of Alberta
Happs, Ji
Victoria,
Neighbors
and the
of the Apple;
Dramatic society, The
irney; Beaux Arts society,
Iands Across the Sea.
LES ÉMISSIONS
PARIS-MONDIAL
On: peut les entendre dans
l'ouest tous les soirs, à
9 h. 30. — Poste qui cou-
vre le globe entier. ‘
Universits
PARIS
1 nCe ä
V'entire di dernier
fonctionner
a“ Com
nouveau
ourtés des Essarts-le
dans la banlieue parisienne, .qui
depuis plu-
inauguré of-
a quelques jours.
le
poste à ondes «
Roi
poursuivait
des essais
SiEUrS 1nO1S et avait ete
ficiellement il x
{Ce nouveau poste porte le nom de
“Paris-Mondial” et remplace l'an
cien poste colonial de, Pontoist
C'est le poste
+2 0 —
Les tornades aux
Etats Unis
COLL MBUS. Kansas Des torna
les ont seme des ravages dans cinq
Ftats de la Fe nique et causé la
le 3? personnes. Il à en ou
250 blesses des centaines
Dersnines sans bri On estime les
donjniages nteriets um mittion de !
dotlars.
SE
CEALLANDFEH. Ont Mme (diva
Dionne mere les fameuses quinti
etes, 2 s onde lundi soir
som, Freizie cnf t UD Zar«
es| quiniuy ni ainienanmt
yuaiîre fre ‘ s 406 L'an
+ enfs LATCUR, € , La
ns *
, a ofdss courtes le plus
puissant d'Europ
Les émissions en direction du Ca-
nada, de l'Amérique du Nord et des
Antilles ont lieu d'une heure trente
(G. MT.) à quatre heures, c'est-à-
lire neuf heures trente p.m., à Win-
nipe£ \
Les progr
ont
issique enregistrée
d'inforn
deini-heure
imimes, au début,
de musique
Une demi-heu
français, une
d'information en an
de musi
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porter heure
une
tion en
£lais, puis une demi-heure
enregis{rée. ar
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nous
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sellluise”, L'émis
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selon fréquences
cinq. bandes af
par
internationales, 11
tectées ondes courtes les
onférences pos
séde
quatre émetteurs par antenngs
basses, qui permettent de diviser le
globe en quaire fuseaux sur lesquels
nt successivement dirigées les €
missi Celles-ci dureront en mo
venne 16 heures par jour. Les émis
ns diredtion de l'Amérique du
Sud commenceront le 16 avril:
mois pro- |
! Gardiner,
Le !
| Rouge, .
Pot Pourri de chants canadiens,
Programme des trois lances dos 90 21 et 22-avril à
l'Académie Saint-Joseph, sous les auspices de l'As-
Causerie: Le 2e centenaire de l'ar-
rivée de La Vérendrye à la Rivière:
R. P..M. Dussault, O.M.I.
par les Junioristes.
Piano, Danse Hongroise, Alfoldy,
Noëlla Raymond, Eliane Pelletier.
L'enseignement du catéchisme au
{Cours Supérieur, M. l'abbé Blais,
par |
Jardin |,, ‘
lin | i'abhé
Rapport du Comité de Nominf-
Vendredi 22 avril, à 9 h. a.m.
Causerie: L'Action catholique, M,
A. Couture.
lion. J
L'Analyse logique et grammatica-
le, par Révérende Soeur Tougas.
Election des Officiers pour 193%8-
1939. -
Discussion générale sur: le pro-
gramme d'études françzises, le con-
cours de français.
0 C ANADAI
CE QUE LA SÉCHERESSE DE 1937
A FAIT DE LA SASKATCHEWAN
Près de la moitié de, sa population reçoit des secours-
chômage. — Toute la vie économique de la province
s’est trouvée disloquée.
OTTAWA — La Chambre a étu-
dié un crédit de #3,000,000 demandé
pour fournir des secours en nourri-
lure et en fourrage dans les régions
atteintes par la sécheresse, et aussi
pour pourvoir aux secours
dans ces régions.
Au cours de la discussion, le mi-
nistre de l’agriculture; :Yhon;: J.-G.
révèle que près de la moi-
lié de la population de la Saskatche-
wan reçoit des secours-chômage et
qu'un douzième de la population de
; l'Alberta est dans la même situation.
Toronto,
VorktoN -Q5askT Lille Thea- |
elles :
Le nombre des assistés, dans les
régions atteintes par la sécheresse
dans la Saskatchewan atteint 438,000
directs |
L'hon. M. Gardiner déclare que de
350,000 à 360,000 tonnes de fourrage
ont été expédiées jusqu'ici dans la
zône de sécheresse de la Saskatche-
wan,
Répondant à M. Perley, il dit que
les inspecteurs du, fourrage reçoi-
vent $125 par mois et des dépenses
de voyages se -nmentant-à 7 sons. du
mille parcouru. La plupart d’entre
eux sont des agriculteurs venant
des régions atteintes par la séche-
resse el connaissant parfaitement
le fourrage et le grain, Ces fonction-
naires accomplissent très bien leur
| besogne.
el celui des secourus en Alberta,
64.420. La population totale de la
Saskatchewan est de 939,000 âmes,
cl.celle_de l'Alberta, de 778,000.
Pour les animaux
En pius de ces assistés, un bon
nombre d'agriculteurs reçoivent de
la nourriture et du fourrage pour |
leurs animaux.
Répondant ensuite à une question
de M. M.-J. Coldwell, député C.C.F.,
de Rosetown-Biggard, l'hon. M. Gar-
diner dit que le gouvernement fédé
ral foumit l'argent pour la nourri-
ture et le fourrage, mais c'est le gou
vernement provincial qüi fait- les
achats. Le gouvernement fédéral
maintiént® un personnel de 30 à 40
membres pour vérifier et classer la
nourriture et le fourrage.
Vie économique brisée
L'hon. Charles-A, Dunning, mi-
nistre des finances, déclare que la
sécheresse a disloqué toute la vie
économique de Ta Saskatchewan el
que cette province n'aurait pu pas-
ser à travers gette-crise, sans l’aide
du gouvernement fédéral.
Afin de montrer jusqu'à quel
point celte province à été affectée,
le ministre déclare que la vateur
de la récolte fut seulement de #36;
000,000 comparée à #101,000,000 l'an-
née précédente, Les deux autres
provinces des prairies sont dans une
meilleure position. La valeur de la
récolte au Manitoba a augmenté de
#23,000,000 qu'elle était, en 1936, à
#16,000,000, cn 1937, En Alberta, la
valeur de la récolte a monté de
-60,000,000 à #72 00,000.
RAPPORT DE L'ENQUÊTE TURGEON
SUR L'INDUSTRIE DES TEXTILES
Les obligations d’une industrie protégée par le tarif fi-
nancier.
L'intéret des actionnaires doit parfois
céder le pas au bien général.
OTTAWA Le rapport de Ja
Commission royale d'enquête sur
l'industrie des textiles a été déposé
à fa Chambre des Communes par le
ïninistre des Finances, M, Charles
Dunning. Le rapport confient un |
clair énoncé de pfincipes posant
qu'une industrie protégée par le ta-
r'f douanier, en considération des
privilèges qui lui sont accordés, a
les obligations spéciales envers Île
public en ce-qui concerne l'emploi
le maintien des justes prix, etc. I
ef dit, en outre, que ‘dans certains
vus f'intéréêt actionnaires
céder le pas au bien général et que
des actes arbitraires de
la direction d'une en
pour effet de
vantages que
‘des
la part de
entreprise auront
priver celle-ci des a
la loi lui procure.
Recommandations
Le rapport de-la Commission d'en-
quête recomitande done au
nent d'étudier l'opportunité
dre le précédent établi en 1931
promulguant le paragraphe (2)-
l'article 17 du Tarif des douanes,
maniere à fäire courir
parle-
d'éten-
aux entrepri
doit !
de |
d'appel
|a demandé
{ d'enquéter sur les causes de la fer-
ses industrielles jouissant d'une si
luation avantageuse par rapport au
tarif des douanes aux dépens du pu
blic, “te risque de perdre leurs pri
vilèges, non seulemept si elles fi
ent leurs prix injusfement, mais
iussi si elles manquent de toute aù-
tre inani£re à l'accognplissement de |
y *
Ps |
n - ‘ 7
leurs devoirs”, Se rendant compte
de l'impossibilité de fixer d'avance
une méine mesure de responsabilité
applicable à tous les patrons en tout
temps, Ja Commission d’ enquète
Tisse le soin de fixer en chaque cas
la responsabilité d'un employeur à
la discrétion que confère le parle-
ment au conseil des ministres.
Voila les principales recomman-
dations d'intérêt général du rap-
port de ly Commission d'enquête,
En janvier 1936
La Commission-royate-a été -mom-
mée le 27 janvier 1936 à la suite de
la fermeture de l'établissement de
la Dominion Textile à Sherbrooke,
M. W.-F.-A. Turgeon, juge de la Cour
de la Saskatchewan, a été
commissaire-enquêteur., On
à M. le juge Turgeon
nomme
imelure
minion
pects
de l'établissement de la Do-
Textile et sur tous les as-
travail, capital, concurren-
ce étrangère, de l'industrie des
textiles. M, le juge Turgeon a remis
son rapport au ministre des Finan-
ces le 2 janvier 1938. Le rapport
compte 206 pages,
rs —
LONDRES — Emanuel Shifwell,
député de: l'opposition, a giflé en
pleine Chambre des Communes un
tde ses collègues qui avait fait allu-
sion à su nationalité polonaise,
/ $
die.» riten > Én
|
|
|
|
|
y
Président: Prenne BONE
Rédacteur: CLatoe SuuNeEn
… Secrétaire: BaaxAaD DocrEe
NUMERO 12
_Passi
Au u jardin .
$
:°" «C'étéit un de ces mornes soirs où le soleil fatigué tarde à
se coucher:
tristentent sur la branche. Qu'y a-til? Jésus, eur lier.
pleure, il pleure et n'a pour reposer sa tête qhe Îa roche.
figure est blanche, blanche à faire peur, ses yeux baignent Fi)
SON SANG, SES épaule s fléchissent, L'oiseau, Ja feuille, sé déso-
lent et lhommeæ dort. Picrre, Jacques et Jean dorment; üs |
dorment ét Jésus pleure
. Le College, temps de transformation: puissiqns-nous met- |
re au service de lapostolal l'ingéniosité, le crÂh gaspillé à
distribuer des tagquineries méchantes, à frauder les D ner
Puissions-nous accepter, foire nôtres les désirs de nôs maitres
dans un plus grand esprit d'humilitét Demandons-le au Christ |
par sea agonie obéissant , . .
Au prétboire
: 7 ; :
ÎT fait noir iors, À au s'est tu, la fettitle est tombée.
Jequs. pleurs ke protoire est sombre, sale, lugubre.
Jésus est sent, senbrvrc ses bourreaux: il a peur, car on ne
Page pas, sûrement on ir veut du maf
Pour ‘ epi qu'op ramasse, ce scepitre qu'on fa-
Connie, Ce ( ls Quoi prepare?
Et Ji , soutire d ] us sa téte, dans son corps et dans
ses ineinbt - e 1
Nu, enchaîne, Ji Laffreux, la chair tombe par mor-
ceaux, de san coul et te sang d'un Dicy, Qu'importe, le
“bourreau frappe, frappe, frappe + +
Les cpiues dechireut Le front de Jésus, labourent ses tem-
pesi ü travers Le sang et Hé nnaticre, Jésus distingue à peine
; bourreau
Les bourreaux. é'est ns, nous qui, par nos impalien-
ces, nos crititu n nianques de respéct, flageons Le Christ.
Au Goluotha
Trois hour li olcil brüulecles plaies de Jésus: l'oiseau
s'est enfui, Br feuille tremble Et sur le Golgotha la foule
se-moque de Jésus: les enfants élonnés chercheht à se figurer
le erme d'un telsupplicie, Les femmes n'osent svmpathiser avec
Jésus, et le visiteur Craint d'interroger tandis que les soldats
dominateurs crient Jésus d'injures.
Y Et Jésus pardonne, car fils ne savent ce qu'ifs font”
EE Jesus est seul terriblement seul: TE, Eh, lamnra sa-
bacthani, abandon ont des apôtres, oùt est Lazare, le
dépreus, Le paraltique, I de la veuve? Où étions-nous?
Jésus est l'a vinort celairer pos aimes qui ne
voient dis à illant, Ja fortune, et non le prix
infini d'u Ù frande communion par Fextra-
ordinairen Bartté ct rachetée par tant de
bouffrau : :
Roland LAVOIE, Philo. 1
Wimipeg. - 411) …… danituba
oiseau chautait sa plainte et Ja feuille pendait |
quand l'e
satez-vous Que cette explosion
duira la mort? Alors ces livres
gereux, même si aucun ordre positif | B.., dont j'entrevois encore: l'image.
| de l'Eglise n'est inlervenu pour en | I est là, debout, les jambes arc-
prohiber la lecture, il faut s'en | boutées. Son vi reflète tantôt
| abstenir; sinon on désobéit à la loi | la joie, tantôt la fureur ou encore
| naturelle qui interdit formellement |le désappointement. C'est qu'il est
| de “exposer sans râison à l'erapoi- | tout entier pris par la pièce. Rien
| sonnement de son âme. ne trouble le banquet, sauf la chute
L'Index frappe1-il seulement les | d’une boîte à tomates dans la cou-
livres? Autrefois l'index n’atteignait | lisse. Avant la dernière partie de la
fé les livres et les journaux, mais | pièce, les électriciens, aidés par une
| aujourd'hui d'après le nouveau droit | couple d'acteurs, changent les dé-
| canon, les prohibitions de l'index | éors. Pendant ce témps, on passe les
s'appliquent à tout ce qui est édité | pommes. Les coulisses placées, l'é-
sous forme de livre, de brochure, ou | léctricieh-adjudant, Alfred M... de-
| sous une autre forme quelconque, |-mande à Un papou : “Va nous cher:
à me jen évidemment que se véri- | cher des pommes”. — “Y en a plus”.
Litie nt les conditions requises pour | -_“Vas-y pareil”. Et, chose curieuse,
| tomber sous le coup de FIndex. le papou revint avec trois pommes!
Si un homme se rend au cinéma À onze heures et demie, nous fi-
pour y voir un film reproduisant | nissions la séance. On prend quel-
les scènes d'un livre à l’Index, “Les | ques portraits, tout à faits réussis,
Misérables” de Victor Hugp, par | puisqu'en les voyant, un Père s'é-
|exemple,.cet homme commet-il une | cria en pointant David R..': “C'est
faute contre la loi de l'Index? — | un vrai portrait de géographie”.
Puisque Tfndex ne défend de lire, | Quand il s’agit de se faire grimer,
de rekenir, de traduire, d'éditer, ou | on se lamente. Mais, se dégrimer est
de vendre que tes écrits condafnnés, {bien pire. Pans ta -häte d'en finir,
! cet homme ne pèche pas contre l'In-| nous nous beurrons ce mélange de
des. mais encore une fois il pourra | graisse et de poudre jusqu'au milieu
pécher contre la loi naturelle s'il] des cheveux. Enfin, lorsque tous
s'agit d'un film décidément malsain.| ont repris leur couleur naturelle,
On voit donc clairement, par les | nous descendons au réfectoire où
explications données ci-des$us, que! nous attend un succulent goûter,
l'index
|
n'est pas une atteinte à la | préparé par la J.E.C. Nous lui fai-
i‘berté, pas plus que les garde-fous | son shonneur et le Père Caron ter-
ne sont un obstacle aux automobi-| mine en disant: “Je souhaite de
listes. |
vous retrouver tous, l'an prochain,
en une occasion semblable”. Et moi,
[je termine en disant: “Je souhaite
On peut se procurer un catalogue
de l'Index chez nos libraires catho-
bques. I Dies uira les bons et le ss de retrouver encore le mème groupe |
protégera de labime. | pour “picosser” autour des coulisses
Je parle “d'abine”, car l'on con- {et du costumier”,
A. PICARD,
Philo.
——— 4403 2———
__ Au dortoir
Chez les Grands
l'imprimé., Les balles et les bombes
{tuent les corps,
pees
nait partout aujourd'hui la force es |
les idées empoison- |
frappent à l'ame. Ecoutons
le conseil de Celui qui, n'étant
pus un emballé, a dit: “Ne craignez
{pas ceux qui tuent le corps, mais
craignez plutôt ceux qui tuent l'âme”,
LEE nous serons préservés de l'abime que votre petite chambre, toute
éternel pour avoir obéi au manda- | chaude, baignée dans les rayons
lage du Christ, l'Eglise, qui nous in-
{dique par Findex comment faire le
choix de nos lectures.
Edouard FONTAINE,
Philo I.
donc
Amis lecteurs, vous ne connaissez
|quette... vous êtes
|bitués, comme Xavier de Maistre, à
: faire ‘un voyage autour de
| chambre”... Pour briser cette
notonie, pourquoi ne pas visiter, un
de ces soirs, notre beau dortoir? Je
| vous y invite (sans vous laisser en-
Ltrer)..
|sez pas!
Chronique
Dans les coulisses ...
nes . un monticule “de couvertures |
je .. Tonton fait dodo.
:: Pacifique Canadien :
Chez les Petits
claquent,
craque, les verres tintent,
d'hiver .parlois siffle ... quelle sym-
phonie,
“jazz”! C'est pourquoi le petit Bou-
let, toujours en retard (il est règle-
mentaire) arrive en dansant.
| d'éteindre
{les livres qu’on laisse ‘tomber
|terre, et chez les petits, l'on s'endort |
[en révant aux anges,
bleus ou roses d'une tapisserie co- |
; F cinq;
aussi plutôt ha- ! k
k | switch”, s , sonne sa cloche à voix del
votre |
Inmo- |
.-et surtout ne vous scandali- !
4
de re.
».. Silence . *
Pierre BRUNET
Philo 1.
+ + +
P. Gauyréau est paisiblement
assis dins sa chaise lorsque Ja porte
‘s'ouvre brusquement. pour laisser
passer Gedéon et Hervé, les assis-
tant-concierges. “Encore cinq minu-
tes”, se dit le Père, et il continue de
méditer.
. La sonnette dé l'étude dit “ing” L
les chaises se poussent, la prière se
rêcite à haute voix, et les élèves
«s'engouffrent dans le dortoir.
Quelques-uns enlèvent. déjà cra-
vale et gilet en courant à leur lit;
d'autres arrivent, plus
dévorant fragiquetment les quelques
lignes à lire pour finir leur chapi-
lentement,
tre. De bons amis se chuchotent
clandestinement quelque bonsoir
“serin”,.. dit-on. é s
Les robinets geignent, les malles
le papier. d'emballage
le veni
ou plutôt, quel parfait
Petit à petit, le bruit diminue.
Tous, ou à peu près, se sont mis à
genoux pour dire un dernier bon-
soir à Marie et à leur Ange Gardien,
et une fois au lit, la plupart ouvrent
leur livre d'histoire plus ou moin
romancée. On ne rencontre presquê
| pas de grammaire grecque. ;
“Click”. Le P. Surveillant vient
les lumières. On entend
par
+ + +
Le Réveil .
Le P. Surveillant sort à pas-de-
| loup de sa chambre. Il porte sa clo-|
che et se dirige vers la porte près
de laquelle se trouve le commuta-
teur. Tout est tranquille.
I est cinq heures et
le P. -Gauvreau
cinquante-
“pèse sur
ÉCHOS D'EUROPE
En Tchécoslovaquie
due : . 0 . Notre dortoir #st vaste, blanc et ce
9 le Syint Office comme nuisibles à Vous savez tous aussi bien quel: Las Do | PRAGUE — Le gouvernement de
Ro ie | : rss dont L Le . : éclairé par de larges et nombreuses | ec ne :
naoex VON OU GRIX DOnnes MOeurs, CON noi que lAme huronne” ne s'est! fenêtres. Toul respire la propreté. | la Tchécoslovaquie vient de promul-
ta lecture el Ja détention sont dé- pas montée toute seule. Pour réus- Droliemient Rs te Mn guer un décret qui interdit toutes
us fideles. E'lndex est Sir une pitee de ce genre, il fallait délits core à frais : les réunions et manifestations po-
En p l vert nent du danger de Ja coopération, Etgrâce à Dieu A o Den ‘7 ditiques ‘pendant une période indé-
lintent = ; x : “« | ‘Des malles, des valises. Au centre, : ‘ He
un , ctiquutts NO SUr UNE. elle n'a pas fait défatf. De la pre- s + | ; ; finie. Les partis d'opposition au-
PC ; ; : les éviers. Un coin est bouché par la ‘ à |
i i | li auére repétition jusqu'aprés la der- cellule du père Surveillant én raient consenti à cette mesure du!
tre | lot ( . ’ . Û ° J re FVCII ... en- « i À n
quelqu auto lea Le droit et le niére séance, les'acteurs et figu- € ; ere. C gouvernement afin que lon puisse
on qu ; k ous fin, une statue du Sacré-Coeur tend nee ; et
: i ‘ or ecrire et den rants ont fait preuve de là meilleue pr L c'ésl tout étudier Ja question des minorités
si tel juun fl isjior des dangers corporels, à re bonne volonté. Le NE d Me Le va bien. ns le calme,
nt Li ! à ; , Lil: : . . cette à ) re paisible va bien- Dore en o_ —__ —
ne ruit d à r l'Eglis 1 est La mise en scène a coûté plusieurs 15} biere de ie oué pr :
de hse. Lot } une cte dte, ne droit el Séingines de travail Nous-né travail 4 " GC La 1 ussi
Bi vd st monemnde cour uaure el 0 ass Je devour d'uvertir et d'éloigner Jiuns pas.à la course, en se regar-, “ est que nos “grands” entrent si- Belgique aa > _
persuader € enfants eu precipiee des MAUVAIS dant comine des chiens de farence, tenciensement--seroncher:-Ators: reconnu la conquête DS
onu mal intenti j' its. À Loul né: Li mêre . puisqu'il faut garder le silence, ob- x on
- ! pres Toul, comme Ia PI mais en jasant et en se faisant du servons plutôt, . | NS
de ceux finsant iertit et cloigne loujours son NS blaisir. Voilà pourquoi il V a eu | L'në sorte'ile tacle Tardi con | ROME — La Belgique à accordé la |
j'eutreprends don l du dang qnsi FEglise, qui est la Gne si bonne entente entre les tra- | VE SOTLE LES POCIACIE LOTRIN, COM: | reconnaissance de fait à la conqué-
vement, Sans 4 ere de tous les chrétiens, prend le iléues: Anrés bic Se menee. Fous’sont à leur lit, excep- {6 italienne de l'Ethiopie lorsque
| . vulleurs. Après bien.des inventions, {44 Liicies D i fer: htrée | à
l'Eglise enter y . il d'écarter Le poison des changements, la scène fut pres 149 "MIN Pc QUI Tera SON EMTEC ambassadeur de,ce pays à Rome, le |
pes is is pus triomphale, à pas de Sénateur au ‘ "KR
DER dE AA Le sentable pour le soir de la séance. ho de cinq minutes bien arrondies REGMLe AMANE Le LL nt 1
mot datin ln [ Looriai LL elle defense des Tout est prèt. Les acteurs he sont | Les bottines tombent..les bas sui- terghem, a présenté ses lettres de
ARE x ! date du commence. | : lé eue es tv , AS SUI- | éréance à Sa Majesté le roi d'Italie
teur l' PAS NUPNCUXS IS SONT US e leur ot tout coriime à un comptoir dè : i
valalogue des li ! AL : Pariaine de ffaire, Grimeurs et grimés tourbile ap is Fe PER et empereur d'Ethiopie.
atalogu hu nt Ce ue bargain chez Eaton, les habits, |! 240 + ———
l nnent dans un brouhaha où domi- chemises, pantalons s'élèvent dans :
ne FEU EPOAUE OU ae a couleur brune. Echion se pro- les airs pour Re rabaltre sur les lite | Président de l’action
( ic fut invente, : nee dun air bienveitlant au mi | rer tr "| 1
’ k E que Tlhiulex existe." | Alors, usons de discrétion sur ces catholique
Ù ISi heu des petits Sauvages. Le grand gens en pantoufles |
quil est d de elle sera Toujours chef fredonne une chanson que [TS Er ; re
puis Vs l institue, Je TE Frechotte accompagne en ne 4 C'est de voir notre Dodat en che- CITE DU VATICAN Le Souve-
chi i ; e ; à - L . 12
ponts aus question bortantes Que une guitare. Le diable ete gore de nuit qui fail rire. On lefrain Pontife a nommé président du |
Û . sui en . COR 4 e - : se : Ve : , :
quon nous pose Le plus souvent | prendrait pour le père Michel, bureau central de Faction catholi-
1 | } ir sont tranquilles, sauf aueluess AT: P : . : EE
Lau l Ce NOR piquineries que Les petits prennent ? émand P.,, est toujours le pre- {que le cardinal sous-secrétaire d'E-
tion d ind entelinetselle les : ! Me habl in " ] mier couché et par conséquent Île ltat Pizzardo.
nunteatron ? La reponse nous . ne L Li : Le : . Te ie u premier leve. .. Mais quel est ce | —t 4 D
LA PREMIERE ET L'UNIQUE M \ISON | \! SAC CCR OISETEU VERS TE COTOE érand qui médite “macaronisé” dans sus
BE CRAINES AU € \NADA- en autant est donuce pa \ Chanoine Si ou passent de temps en lenifps des 1: a de é'oc Charles E De Mort d’un vétéran de la
que neus le sachions—dont les paquets . la Rene École siasti DIN OC) ses prjamas; c'est Charles E.:, De- Pad
et leur contenu portent le numero À LU. D. 10: “Non, à ‘ ‘ Ne | . | puis trois ans au moins, notre Char- politique
d'Epreuve du gouvernement, le jour et Û Des l Enfin, voici l'heure, Le Pére Ca- és éhéerel hero :
Ja date de cette épreuve. et le jour et . 4 SUIEMMENT des! ron rassemble ses ounillés, tandis! Cherche... cherche la solution ——
la date où 1ls ont été empaquetes ils p les auteurs apos- | : ‘ ne pour allonger son Hit. | PARIS On apprend da mort
RE Rd dos deu NINES Las. héretiqi mn schisimatiques Brie, bracqun bruit de vitre, C'est | survenue à Lyon, de M. Auguste
. : A end de € ne da : | s. : “ 1 ‘ à .
es din de pleins pad A at ( Le defenl CUIR OC ECUESS où , Crépeau qui sort sa pharmacie: | Isaac, ancien ministre du commerce |
à 3e et 4c le paquet ten ominalivement pro = ['"Vontils Hien disparaitre, ces bou- dans le cabinet Millerand, ancien dé-
LA PREMIERE MAISON Di RAINFS ipostoliques”". De e ons?” semble-f-il se dire en se ba-!puté du Rhône, ancien président de |
ue ardent dans 1 A hou b OAI, “les au ] ets digeonnant d'une main exercée, la Fédération Hépublicaine de Fran- |
Drials" ouverts , lee la et vditepes qi ns la pertuis: |! Jodoin, la tèté enfouie dans salce, aneien membre du Conseil sn-
TOMATE QU Uk Dies Ath «par font urimer Tes. li: » ° [inalle, cherche dans un méli-méêlo|périeur du travail, président de
ete FROIDE Gt er Lu l'leriture Sainte où ses an- | e duits le patentes “extraordinaires”, ce! l'Association de ‘la plus grande fa-
AYEZ UN JARDIS MODER nentairés, encou- | : qui manque à sa dernière colléction. | mille”.
@ Demande: d Lite se Grain Me AUS . NO CRCON Et là-bas, dans un coin solitaire, M. Auguste Isaac étuit âgé de 88
parden. DECOUPEZ CETIL AS se dessine la silhouette de Charles | ans.
un grus pagnet de graines de ma D..,il tient un livre, qui l’occupe ÉD ——
| ne drone Mais qu le entraine ba le Va an de pce es J ;
Srores . Ke CRE < + ; | R k lu D b : | c ces profondément chaque soir: C'est 50 Bénédictins sont
d'ÉSSAI Pr do liés dt par {l'Evangüde. Jécistè ou non, c'est un | # z E
GROS . ù | L : bel exemple à suivre... massacres en £Lspagne
s iutu qui nous FeCOmMIMA .. * : : ER
10 » ’ - 25 OT ui noi : Lu De Pape, d'une main de fée, ar- ou
PAQUETS C. l firinetlé range minutieusement ses affaires... CITE DU VATICAN — Le jour
0 101 oTrt { ul . , , £ je F, . QI VS
: | ir de d'Éniise” qui ENTRE TOUTES STATIONS laudis que pas loin de là, X... bou- | Pal officiel du Vatican “Osservatore |
GRAINES DE LEGUMES : : È ‘leverse, "Fenvérse, mélange... Romano rapporte que le monasté-
RE RS ent ave : ne . , Plusieurs vont se débarbouiller, et | re des Bénédictins espagnols à Pue-|
Ù 1 0€ li a! . ital faute grave? Jet ni . | » at: », a été saccagé
ne de. ur mu | Un billet d'aller | :: 2067 165 cu au chant preu-| vo. en Catatoune. a été saccagé et
Ps ss ut NU: et Vuirs NUS ns D ORUERMRES rard des robinets. Leurs figures sont | détruit par les:loyalistes et qne
est remis des Prochaine go : PURGE si grimaçantes que je ne puis distin- | Moines on élé sauvagement mmas-|
DU. COUPON CR PMU» Rs \BI k ol us a € un qua RER ES HAINE FARINE, ne.
K : ou ‘ il neo (Or 4 Dh 2—————
ben pour jui accompagne cette , URL LES AUS ES . rm aus , Plongé dans une profonde lectu-
collection On préfére mzyndat-poste | liises estoune faute grave de ire POUR VOYAGE CIRCULAIRE re ce apr croit ouiealés à l'é Le cabinet roumain
Aux Umbres ‘et à l'argent Magnifi- l ! 1 : F :
fusi au h ' partie notal RE , à nd
\ de Lis QG N Mc- € : : tude: il ne ter: g =
PAYDEN DATFFS PEROU Vers Er | ‘h ivre Le 4 exposer au peril DATES DE DEPART: he à loi pri ee . re ri
CLASSEES COUTENT PEU ET l'O: | | ie des à rité et alors pensera à se déshabil- BUCAREST Le pairiare he Cris-
Î ! ‘ ir d'enile es . .p a :
PRODUISENT BEAUCOLP ler. tea, premier iministre de la Rouma-
: es defend Par e\ plie dans un 14 I Lai , sa PE : : PE ,
200% Cash Priress 200% * pri | a € ‘avri au Réginald dut, comme grand'-|nie, a remanié son cabinet et il a dé-
= ges choisies 8 : mére, poser un bouton blanc à sa|signé Petresco Comnen c + ini-
| , s s : n comme li
@ Concours d'Estimés sur le Blé offérc et e faut i ce der 18 i 2 h | , ne . oi t PE DEA à
à tous mes clients 54 prix Rensei avril à .pM. chemise, caf le portier en avait po-|nistre des affaires étrangères. Le
Enements complets dans la Liste des PRES se un noir. Le portier est peut-être | cabinet du patriarche désire entre- |
Semences McFayden qui vous est \ * es à | LIMITE DE RETOUR: 19 AVRIL | jaltoniste ° tenir d'exc ÿ : ions avec le
envoyée avec La collection ci-des- : ” . : . enr d'excellentes relations avec les
sus ou sur demande ' Pour tous ren seignements Dodat aiguise ses lames de rasoirs pays voisins. Des observateurs poli- |
MÉEAYDEN B:40 versire Packets L adresser à l'Agent des Ball sur sa barbe drue. Il n'en n'use|tiques considèrent la nomination de
* . e
SEEDS On 3c-46 PX} qu ‘une par année, dit-on. Counep comme un geste sympatbi- |
y ,
| né petite tète toute-#ose; au mi-|que envers l'Allemagne. Cependant |
MeFAVDEN SEED COMPANY * ; 9 F
, . , e |
{le reste du cabinet serait plutôt dé-
| favorable à
la Garde de fer nazie.
docile.
| SOUDURE
-. Une description des pompiers qui
la !
| de France à Barcelone.
20 |
| Jésus,
| ininistrations,
d'une chevelure bien. “léchée”
plaisante du P, Gäuvreau pour r€-
mettre à l'ordre cette chevelure in-
Enfin, Pierre donne un coup de
main à Alban pour installer sa cra-
vate en bonne et due place, les der-
.niers couverts de malle exhalent un
dernier “boum” et le timbre électri-
que ordonne à tous, éveillés où non,
de quitter unèé scène de vie intime
pour commencer et recommencer
tous les matins une journée que l’on
veut toute à Dieu.
Georges PELLETIER,
naguère incrédules, reviennent où-
vertement à Picu. Puis c'est —n Gran-
de. guerre: en. 1918, les blessés des
grandes écoles, déchargés de leurs
obligations militaires, se regroupent
et — le dimanche des Ranreaux —
vont prier et communier sous Îles
Syntaxe. obus at fuite de la colline de Sain-
2-22 te-Genevièye. Anjouf#hui c'est dans
80 villes de France el des colonies
Bribes | que plus de 20,000 élèves et anciens
|élèves des grandes écoles scientifi-
H wa eu derniérement en Elé- | ques participent à la messe pascale,
Pia ne un immense con-| Dans la nef de Notre-Duine ils €-
cours de vocabulaire. Le P. Profes- | taient plus de 4.000 pour entendre le
seur donne un mot, et les Sorbon- | cardinal-archevèque célébrér le_re-
nards doivent en donner la défini- | tour joyeux au Christ ‘dé toutes les
tion. Beau succès dans l'ensemble, ! élites françaises.
mais évidemment on y trouve tou- | LB 2—
jours quelques perles. En voici!
helades noes: dé | Nous avons craint la France,
DICTATEUR: celui qui donne des| Mais Ce temps est passé,
dictées. dit Goebbels
REPTILE: animaux qui rampent #- — |
sur Je vent à sang-froid. VIENNE Au cours d'un dis-
ZEPPELIN: instrument de physique, | cours, le ministre de la Propagande,
ballon rempli de gaz dirigeables. | Joseph Goebbels, déclare que le
BAIONNETTE: l'âme de fer qû'on | Reich est assez fort pour résister à
met sur le canon du fus. ” une atfaque de ln France, HV eut
FABRICATION: action de faire des | deux ‘occasions, dit-il, où l'Allema-
produits pour le ventre (vente).
USINE: uné sorte de soeur.
: action de joindre deux
inétaux par confusion,
gne a craint la France”. La premié
re, lors de l'occupation de la Rhé-
nanie et Fautre, lors de la procla-
mation officielle du réarmement al-
s mit : lemand. Aujourd'hui ces deux peurs
En Eléments Latine, Victor sssure ne sont plus que des souvenirs. Il
au professeur que son livre est dans ne peut plus être question d'une
son bureau, mais qu'il l'a cherché | oenade de Paris à Berlin. N y
en vain. Ah! lés artistes!
en eut une, mais qui ne se renouvel-
: lera plus”.
passent: “On entend la seringue
[AL « _ = ———
alors! :
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l’ordre de la nation |
Téléphones: 21 170—28 888
p : ” Télé
PARIS — Le Journal Officiel pu- | Bureau: 21 169 re TT 72 019
blie: |
Le Gouvernement porte à la con- | Dr A. G. DANDENAULT
naissance du pays la-belle conduite |
de M. Lecouteux (Antonin),. commis |
| de chancellerie au consulat général
et DR JAMES MceKENTY
CHIRURGIE ET MALADIES DES
FEMMES
| | 3°?, Imfn. Medical Arts
M. Lecouteux qui, depuis le début | feures: 3 à 6 Winnipeg, Man.
de Ja guerre civile en Espagne, n'a- | *
vait cessé de témoigner d'un inagni- |
fique courage et d'une tenue morale Dr B. J. Ginsburg
| au-dessus de tout éloge, a été tué à! nranres m7 2
Barcelone, le 17 murs 1938, dans | urinaires #t maladies de ls peau
avis ee tue Mais
venv L'] e,
WINNIPEO, x à
| Téléphones: Bureau, 25 625; Rés, 54 08
MON PARLE FRANCAIS
Dr E. J. Jarjour
CHIRURGIEN-—-DENTISTE
l'exercice de ses fonctions,
d'un bombardement.
ILest tombé victime de son devoir
accompli jusqu'au bout dans la fier
Îté du sacrifice. |
ms ere |
La messe pascale des” |:
grandes écoles
au cours
PARIS Le viogt-cinquiéine an- 702, Edifice Great West Permanent
niversaire des messes pascales des 356, rus Main Tél s4 055
grandes écoles a été célébré le 3
avril à la cathédrale d£ Notre-Dame |
sous la présidence KL] crdinal Ver- | Dr RITCHIE
dier. . |
- DENTISTE — RAYONS -Æ
C'est en 907 nf Gévrges Peter, | 198%, LP E pémrgg - __
jeune polyteeTmicien, mort en 1914 [Ssunes de bureau:
de la
s'efforça de
n
au noviciat
ambsh pa
McRuer
Compagnie de En haut de la pharmacie
lancer une nou-
velle croisade pour rechristianiser |
l'élite de la jeunesse française, celle
qui devait peupler Les grandes ad-{
HOTEL FRONTENAC
Téléphone 91 836
les entreprises. En | L'unique Hôtel de langue ape à
1913 seulement, eut lieu la premié- !Winn S — D y gd 75e il
re messe des grandes écoles. fixée| ÆExce te cuis Repas à
au dimanche des Rameaux. En 1914, Latourelle Frères, prop.
| 150 assistants déjà, dont plusieurs | 161, rue Notre Dame Est, Winsipes
:
e
«
- couverture,
Botiéher. ‘ Personne n'oubliera ce
eur, ni ces Chansons
tivef l'âne du peiple.
Le Yunéh a été préparé par nos,
jeunes filles jacistes. C'est dire qu'il
fut délicieux et qu'on lui fit bron-
neur. :
Voiei In liste des prix gagnés et
de nom des heurenx gagnants, Prix
d'entrée, buste du Frère André, Mme |
AZ Fabas; prix de rafle, une belle
M. W. Perreault; pre-
;--fMier prix des hommes pour jeu de
@nrtes, chaine de montre M. G. Bru-
de sonf pas tout à fait du Bo- |
fret; mais qui ont Je don de cap- |
Commerce à vendre
pour, guinçaillerie ou général. Rési-
dénce adj6inte. Louerait avec option
| d'achat. Excellente paroisse agrico-
le.
Henri d'Eschambault Liée
: Saipt-Boniface
Saint-Lazare
La partie de eurtes du 27 mers,
organisée par deux de nos Enfants
de Marie, Milles Albina Fullum et
Laura Hayden, fut un succès. Les
professionnels du elub de “cinq-
cents” nous ont honorés de leur pré- |
sence, jouant séparément et ayant
droit au prix d'entrée séulement, qui |
chelte; premier prix des femmes, boiz! fit gagné par M. Thomas Selby.
te de chocolat, Mine 4. Laurin, 1er
prix ur vente de billets de rafle,
#0.00, $t- FL Girurud,
Les recettes de lu soiree ont été
de #117.70. Les. Ligueurs allouent par MM. Louis Guay, # Selby et W.|
ccite somme à l'embellissement de Lépine. M. Laurier Décelles fit en- |
leur autel du Sacré-Coeur. I faut
Les gaunauntes des prix des dames
furent: Mine Eugène Simard, Mites
Aurore Cudieux et Marthe Selbx.
Les prix des hommes furent gagné:
tendre quelques chansons qui furent
louer cœ beau zèle de nos paraissiens |goûtées par tout l'auditoire.
pour Ya maison du Seigneur. Nous . +
les en louons ainsi que de leur beau Mlle Irène Alary est revenue au-
| Faites-vous donner
succés. ;
De retour
M. et Mme Arthur Lacerte sont de
retoür de leur voyage en Califor-
mie. Is ont séjourné dans le sud des
États-Unis une partie de l'hiver. Hs
nous sont revenus enchantés.
près de ses parents, M. et Mme U
Alary. |
Nous avons eu le plaisir de voir
parmi mous dimanche dernier, M.
! Normand Mouillerat, de
un de nos anciens paroissiens, ac-
compagné de sa nouvelle épouse,
ainsi que‘de MM. Ledoux, Bouchard
Saint-Jean-Baptiste et Jackson. AUX NOUVEAUX ÉDOUX
ri a d nous souhañtons bonheur et succes.
M. Granger informe sa clientèle HER. |
qu'il sera à Saint-Jean-Bapliste le MM. Albert Box el Léopold Char-
vendredi 15 avril. Hi sera en mesurt
de donner des permanentes sans na
chine.
AD E—————
| Sainte-Geneviève
Dans L'année qui vient de s'écou-
Lier passerent quelques jours à lho-
pitui de Burtle. Nous souhaitons
nos deux jeunes gens un prompt ré-
tablissement.
«“
<
* *
Mine Léon Huberdeau fut appelée
d'urgence auprés de sa mére mala-
de, Miue J. Plante de Montréal, Mal-
. : n - ‘heurcusement elle ne put arnmver
ler, il y eut à Suinte-Geneviéve 17 y lol Li iuust l'a U ras
. ISSC ut, Oil ï o iv RAILS
baptèmes, 6 mariages 612 décès, (TE à ile hiun des siens. deux jours
r + . ‘ LE er ns. 2
Dans ces conditions, vous convien ii ere prouvée nous
. , : : : ; : Ve it ‘ Mur ë
drez qu'une ROURSSE ne peut faire offrons nos vives condoltances.
aütrement qu'auguenter et prospe Fee
dernier pour alles tenter fortune en
rer. > Mile Aurore Cadieux est actuelle-
. — uent de passage chez ses parents.
Mes Heobert partit AULODE à — — Re
M. Louis Guay est revenu de Min-
Colombie, vient de nous Ci a no Il D nié du Mes
tout heureux de se retrouver à Ste- | int sur la liste des jurés.
Géneviève. Il a déjà acquis 160 agres à
à des conditions excessivement à
vantageuses, à 2 milles de l'église,
et travaille résolument à se réinstal
ler, avec tout le couragé d'un nou-
veau colon. Un vieux dicton popu
laire veut que lorsqu'on a bu Feau
de la rivière Rouge, l'on se fixe sui
Plusieurs d'ici profitérent de lex-
cursion du E.N.R. le fer avril, pour,
se rendre à Winnipeg. A tous nous
{souhaitons bon voyage et heureux
-
sès bords pour Y mourir. Malheu Saint Adolphe
fêèusement, comme il n'\ a pas de à nr
ivière à Sainte-Geneviève, M. Ro- Le 24 mars, mourait chez elle,
bert ne réalise qu'à demi le dicton Mme Philias Lagassé, née Exilda
qui veut que lorsqu'on quitte Sainte
Geneviève, on veuille V revenir.
pe . fi !
ci enfin!
Eczema, mal de barbe, psoriasis,
iscates' et maladies de la peau. soula
és enfin! Demandez l'Onguent et ‘la
,Chamberland, à l'âge de 76 ans. Mine
Lagassé naquit à Nashua, X-H; elle
habitait Saint-Adolphe depuis plus
de cinquante ans. Elle avait eu la
douleur de perdre son mari il v a
environ quatre mois. Elle laisse
pour pleurer sa perte, onze enfants,
dont six garçons: Amédée, Donat,
Jean-Baptiste, Eugène, Elie et Wil-
+
McCreary,!
Sainte-Anne dont
mermbre.
Les diretieurs de la Société d'A-
Prix réduit, Bon grand magasin | griculture de Saint-Claude ont dé-
cidé de tenir une partie de cartes
miers intéressés äux activités de: la
Société sont vordialement invités.
6 2 ©
Otterburne
e C
Soirée-conférence
La deuxième soirée-conférence ches?
ergænisée par le Cercle local de l'As-
+; compagne pour J.
4
Ë
x
nes
és
é.
- Joe. Swain, coureur et chasseur
émérite, est revenu avec sa famille
au pays Gare 'aux rats maintenant!
Je. ne voudrais leur
peau, càr Joe est la terreur dés bêtes
sauvages. M ee
Gérard Therrien se pousse; il est
devenu grand entrepreneur: il a.
pris le contrat pour peindre l'église
d'indian Springs. Gérard a des am-
bitions. 11 parle d'abeilles et de
moutons ... pour cet été... Il aura
aussi un grand jardin; il apprend un
LE
activité... mais Tim a une fidèle
dans'ses en-
treprises. Quand donc la “choisie de
son coeur” viendra-t-elle partager
les fravaux de Gérard à Andian
Springs? À quand les noces’ blan-
Mme Pierson a été trop-malade
sociation d'Education a eu lieu lelpour venir à la messe dimanche.
dimanche soir 4 avtil, dans la salle | Nous espérons que ce n'est qu'un
de l'orphelinat.
Elle fut présidée | malaise passager qui l'afflige. Elle
conjointenent-par M. Jos. Laroche, | sera de nouveau avec nous le mois
président du «Cercle local, et M. Ju-| prochain.
lien Saltel, un des directeurs. Les
élèves de l'école Saint-Viateur-Est, | prend soin du missionnaire;
|
De ce temps-ci, Mme John Lussier
elle
sous la direction de Mile H. Chaput, | aura la rétÿmpense que Jésus pro-
leur dévouée, institutrice, exécutè- | met à ceux qui prennent soin de ses
rent à la perfection Île programme | apôtres.
suivant: Dimenche dernier se sont réunis
Programme
1. Piano, Mlle Marguerite Genest;| John Lussier: M. et Mme Dollard
Une Visite à la Cabane à Sucre!} Therrien, M. et Mme Ferdinand Lus-
Choeur: 3. Des Parents Modéles, | sir, M. et Mme Georges Gilbert.
Savnéète: 4 Le Corbeau et le Re-!Toutes ces personnes avaient assis-
naäd. fable chantée: 5. Fable jouée; té à la messe dans la chapelle de
2
{autour de la ‘able hospitalière de |
& Le Corbeau vengé, choeur; 7. A |‘*Notre-Dame-du-Chemi,”
-| la recherche du bonheur, récitation; | chanté avec les Indiens des canti-
8. Je suis Canadien français, choeur;
9. Une longue histoire, ré
10. Piano, Fr. A.-G. Blanchette, CS.
V.;, “Ma Normandie”, chanson, M.
M. Bérard; 11. Le Plus Malin, say-
nèle; 12 Ronde des Grand'méres,
savnète chantée; 12. Le Pater, réci-
tation: 14, Le doux Parler Ancestral,
choeur.
La conférence fut donnée par M.
J.-\. Marion, de Saint-Boniface, pré-
sident général de l'Association d'E-
ducation-des Canadiens français du
Manitoba. prit comime suiet de sa
ation; !
: Conrad
conférence: “L'historique de lédu-:
cation au Manitoba depuis sa fonda-
Lion, jusqu'à nos jours”.
Pendant deux heures, le conféren-
cier nous lut des documents d'une
tres grande valeur historique. Nous
SAUVONS Nieux Maintenant que “nos
oles" ont une histoire, et très glo-
{meuse, puisqu'elles ont été marquées
_tluil déjà éloquent. Xous_admirons
| tholique
frid, tous de Saint-Adolphe; cinq fil- |
tion Vilpels, maintenant sur le es, (Joséphine) Mme Xavier Gor-
marché à des prix populaires De- man, Winnipeg: (Ernestine) Jiévé-
mandez-les à votre pnarmacie el pénde Soeur Eimma-Saint-Jean, Fil-
Soyez convaincu.
M. Stanislas Fontaine, de Sainte-Agathe
le de la Croix, supérieure du cou-
Man. dit: “Pendant plus de quatre ans, vent de Laflèche, Sask.; (Emma)
je ne pus dormir ni faire mon travail. Mie Basile Dufort, Saint-Norbert:
rès deux mois de traitement avec l'on- l : : | à . Ne
+ et la Lotion Vitpets je pus faire mon \exandritie, Montre al, el (Re #ina)
travail et dormir paisiblement. Je suis Xi Edinond Dufort, Saint-Norbert,
maintenait compiètement guéri, grâce à
Vitpels.”
11 petits-enfants et 8 urrière-petits-
D'autres témoignages sont en fi cofants; deux frères, Alphonse, de
s \oignage: ]
hère à notre bureau pour votre ins Saint-Vital et Jean, de Nashua.
pection. Si votre pharmacien t a l service funébre eut lieu dans
pas en vente, ecrivez-nous €t n l'eglise paroissiale et fut chante par
vous en expédierons
H. R. Villeneuve
Baite 137 Morris, Man.
Pharmacie Préfontaine, St-Boniface
Pharmacie McCullough, Norwood
M. le curé Forest. Au choeur on re
marquait M. le curé Mireault, de La
Salle. et M. le curé Laurin, de Letel
lier, anciens [curés de Saint-Adet
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ré
HENLNENENEMENEMEMENXLNEN EN
du sceau de la persécution. Le fait
de voir et d'entendre un vieillard de
13 “encore jeune et robuste”,
nous bre documents précieux
uns,
ces
ce dévouement vraiment désin{éres-
sé de M. Marion, et nous formulons
le voeu que le “flambeau sacré”
qu'il tient dans ses vénérables mains
passe un jour entre des mains plus
jeunes, mais fermes comme les sien- |
nes.
M. Marion-était accompagné de M.
Daigneault, secrétaire de lAssocia-
tion, de M. Alexandre Bernier, av0o-
cat, et de M. W. Bavimond, membres
de Fexécutif. Is ont pris le souper
à la Maison Saint-Joseph. M. Laro-
che a présenté M. le conférencier.
M. J. Saltel l'a remercié. Le R. P. L.
Lauzon, C.S.V., cûré, a tiré les con-
clusions qui se résument en ces
mots: Tant que nous aurons des ins-
tilutrices aussi dévouées que les nô-
tres pour la cause de Fédutation ca-
et canadienne-française,
notre langue et notre foi sont en
sürelé. ,
RE dl
Indian Springs
Je viens de faire ma
mois à Indian Springs.
Comme la nature a changé en un
mois! Nous avons eu un véritable
temps. d'eté jours derniers . à
Indiun Springs. Presque tous les oi-
visite du
ces
seaux sont revenus au pays. Adéo-
dat Fherrien m'avoue avoir méime
\u une alouette. Seuls nos petits
roilelets sont encore absents. Trois
de suite ils ont bâti leurs nids
dans lu lampe du sanctuaire de lé-
glise d'Indian Springs. Mme Adéo-
dat Therrien, leur prôtectrice, n'est
bas encore complètement rétablie de
ns
maladie, pour s'occuper de ses
et ont
ques en saulteux. Les gens. de Ma-
riapolis donnent le bon -exemple à
nos-Indiens; ceux-ci sônt fiers de se
dire catholiques en leur présence.
Les : automobiles commencent” à
cireuler dans les rues d’Indian
Springs. Adéodat Therrien a mis son
fameux ““bazou” sur le chemin. Tim
a sorti son V-8 M. Lily,
foreman de sections, hésite encore;
pourtant, ses deux pelits enfants qui
l'accompagnent à la messe, si sages
à l'église et vivants au dehors,
aimeraient ça faire un petil tour
d'automobile...
Antonin Duhamel, toujours le pre-
si
;mier, a dù commencer à seiner au-
| petits, protégés. 7, Peut-être £eux-ci,|
attendront-ils sa complète guérison
avant de revenir au pays.
Mine A.
vendredi dernier
tre chez elle, elle
que pas parler
Quand je suis en
ne
Le
pouvait
Jeune
pres-
| Gonthy, de Swan Lake, est venu la
voir le soir; il lui à administré un
reméde nouveau, une demi-heure
après Mme Therrien était comme
tessuscitee.
Pakamagan, “le marteau” —
ou
encore comme on l'appelle dans le
pass “Gigitü-assin”, la roche par-
lante est revenu à la santé. Les
sauvuges de la réserve ont mis de
côté léurs lanternes. Les mauvais es-
prats ‘sont partis.
Therrien x failli trépasser |
docteur |
jourd'hui. Georges Gilbert, son voi-
sin, voudrait bien le suivre; mais
le pére de Georges, cultivateur très
expert dit que ca ne presse pas en-
core. En attendant, lherbe pousse
à vue d'ocit autour d'Andian Springs;
on se dirait au mois de mai; la vache
fameuse de Tim Conrad aura de
quoi fabriquer du lait en masse.
|
jardins,
Ditvanche dernier, j'ai eu 1a bon- |
Ja famille Tim Coniad. On paf
naturellement de ferme. Dans la
| conversation avec notre ami Tim,
j'ai pu comprendre que ce dernier
a eu bien des lettres à propos de sa
vache fameuse, dont j'avais fait
ressortir les bonnes qualités dans
ma derniére chronique d'Indian
| Springs. Les fernriers voudraient
| tous aveir des veaux de cette bonne
vache;hYour satisfaire toutes les de-
mandes, la vache devrait véler au
moins cinq fois par a Et l'on dira
encore qu'une bonne annonce dans |
la “Liberté” ne produit pas de bons
effets!
. Depuis ma dernière visite à In-
dian Springs, Fun a encore fait
l'acquisition d'une belle génisse
“short“horn” pur sang. Tim n'est
pas le seul dans sa famille à aimer
les animaux de race. I à une émule
dans sa petite fille de trois ans ap-
pellée Velma. Velima n'a pas encore
tout à fait trois ans: et elle possède
déjà une petite “moutonne” de race,
avec laquélle ele joue. Son grand-
père, Jacob de Balder, lui au fait
cadeau de cette ‘moutonne”
que Velma est si sage. Velina n'est
pas une pelite file ordinaire. Elle
ne fortune de prendre le diner avec |
parce ,
connait tous les gens du district par |
|
leur nom; elle connait ke rnom
bina .
res: elle aime à venir prier # \'égli-
se el à jouer avec ses pelgÿs ami-
maux... En cela celle resseible fort
à Bernadette de Lourdes... Veliuu
de |
tous les curés de la montagne Pem- L:
. Elle sait dejà bieff ses prié- |
est aussi trés généreuse; elle-méme !
a voulu me montrer ses six petiles
poules de la race des ‘anglaises
combatives”, et pour se inontrer
gracieuse elle voulut me. passer |
leurs oeufs fraichement pondus ...
Elle promet, Ja petite Vehna'
Mardi matin, le jour de mon dé
part, de grand nseagle d'indian
Springs, avec sa fille Mime Louis
Isqueush, vint recevoir la sainte
communion, Notre aveugle ne ju-
© —— — ————— ——
Nous sommes heureux d'annoncer à
nos amis et clients que nous sommes
vel établissement, voisin de Georges
+
MENENTUSMENSALAENENENSAUNÉNTAINEALASATASAZAENENENEMS"] _Melons-—le grand chef—est encore Giguère.
À
* , œ x
L
LA
L * “
. FT À N F
pépites mag to lg as EL ES © RUES 7 VER RE mb dte 0e nant Mes “ue “abs A. Te NT
re de rester à l'é-
in fin de la messe.
Après l'élévation il sertit et puit le
chemin de Swan Lake .… pour gller
Le
de donner la nourriture du corps à
notre aveugle. Au jugement dernier,
Père niface a coutume
Notre-Seigneur dira au curé de
Swan Lake: “J'avais faim et tu m'as
rassasié!”
Le R. P. Kalmès, missionnaire
indien, sera de nouveau à Indian
Springs pour le vingt-quatre avril
Saint-Francois- .
Xavier
Tableau d'honneur, école Centre
‘innée courante se terminant le 31
mars. boucler les
demande une nou
#36,717,668.21, re qui alourdira d'au-
tant son budget général.
ces 96,717,668.24, 227,394,000
sont destinés à couvrir ‘des dépen-
Le Vire faites, à l'aide d'octrois spé-
où hutrement, aux provinces
dé l'Ouest affectées par la séchères-
se. Ainsi on accorde un octroi sup-
plémentaire “temporaire” de #2.090,.-
000 à la Saskatchewan afin de Jui
permettre de maintenir les sérvices
administratifs absolument nécessai-
res en attendant l'amélioration de la
récolte et en attendant le rapport ;
de la Commission Rowell.
On voit aussi que le ministère de :
l'Agriculture a versé une somme- Lo-
tale de #3,000,000 aux gens des ré-
gions qui ont souffert de la séche-
resse. À trois -reprises, par mandats
spéciaux, le Conseil des ministres
a versé à li Saskatchewan et à VAL |
berta (la part de la Saskatchewan
étant beaucoup® plus considérable
que celle de l'Alberta) les sommes
suivantes: 813,750,000, #7,640,000 et
$1,000,000. Ces octrois ont été-nc-
cordéès: pour acheter des grains ‘de
seimence, de Bi nourriture pour Îles
animaux, des denrées alimentaires,
ete, Soit une somme globale de #27,
394,000.
mancières de Fe mn
Pour les rhemins de fer
| poussins en 1937.
.
GRADE VIII — né. bots Sa-| © Le gouvernement demande une
walzky. : | nouveHe somme de plus de £$,000.-
GRADE VI — Jean Houston. 000 pour Les chemins de fer. Les oc
GRADE V — Claire Hamelin. [trois aux chemins de fer, pour tes
GRADE IV — Lucille Préfoutaine. | compenser des pertes subies à cau- |
GRADE. JII — Clément Lamothe. &e° des taux de fret spédiaux dont
GRADE 11 — Janette Houston. | bénéficient les provinces marilimes,
GRADE T {a)— Annette Lamothe. ! exigent à eux seuls la somme de
GRADE FE (b) — Jean Hassett. | R6R2,457.77. On demande 840,000
ASSOCIATION
D'ÉDUCATION
- Le jour de l’Association
à Sainte-Amélie
Percepleurs — MM.
jardins et Léo Landry.
#&5.00 — M, l'abbé Leroux, curé.
59 sous — MM. Jules Callewart,
Frank Beheyt, J.-A. Rivard, Mile!
Cécile Bonm, Mlle Dora Tucker.
35 sous — M. Léo Landry.
25. sous MM. Edouard Soucy,
Jos. Grandbois, Léon Gronenchild, |
Victor Delaleau, Val. Therrien, Al- |
bert Labelle, J. Lambillotte, Léo La- |
londe, Lucien Archambault, Jos. De-
laleau, Joseph Corbel, Arthur Des-
Amédée Therrien, Israël!
Arthur Des-
Pelletier, Mlle C.-M. Bonin.
Total: $11.45. :
+ di ei -— — |
Une Chambre agricole
provinciale à Québec
QUEBEC — Le gouvernement va
créer la Chambre agricole provin-
ciale. LL s'agit d'une loi pour per-
mettre aux différentes organisations
agricoles et coopératives de la pro-|
vince de ‘se grouper dans une o6rga
nisation centrale, si elles le dési-|
rent, qui portera le nom de Cham-|
bre agricole provinciale, et qui au-|
ra les pouvoirs voulus pour agir au
nom de ces organisations dans le
mesure où elles le consentiront.
Ce sera une sorte de Conseil su-«
périeur de l'agriculture.
En 1935, la ferme moyenne du
Manitoba a tué sur place une bèle
à cornes, un porc.un huitième de
mouton et 20 poulets.
Le Manitoba a 35
cenciées qui ont produit
couveuses li-
1,300,000
Le gouvernement de la Nouvelle-
Zélande reconnait officiellement
l'importance de l'agriculture par
l'émission d'un timbre-poste, repré-
sentant une scène agricole où l’on
voit une moisonneuse tirée par un
attelage de trois chevaux.
de la Saskatchewan,
Elévateurs du Pool et
sont identiques.
Saskatchewan
| son.
Les Élévateurs du “Pool”
.—som la propriété des fermiers et contrôlés par eux -
—sont une entreprise coopérative"
—offrent un service efficace en tout temps
Cette organisation mérite l'appui de tout fermier
Limited
BUREAU - CHEF : REGINA
pour couvrir la balance du déficit
du chemin de fer de la Baie d'Hud-
Pour couvrir Ja balance du
déficit de revenu net des C. N., le
gouvernement demande 86,890000::
Une autre somme de #435,8067 est
destinée à couvrir une autre phase
du déficit des C. N.
: er —
Revue ñe l’Université
d'Ottawa
Livraison d'avril-juin
1938
Le Canada d'aujourd'hui et de de-
main, par Georges Simard, O.M.L,
de F'Académie - canadienne Saint-
hoivas. d'Aquin, — Un conflit ju-
ridico-ecclésiastique: l'affaire Gui-
bord, par l’honorable Charles Bour-
geois, C.R., sénateur, professeur à
l'Ecole des Hautes Etudes poktiques.
Tous les hommes sont-ils fils de
Noé? {suite}, par PDonat Poulet,
OM, professeur à Ja Faculté de
Théologie, — Le Labrador—hier et
aujourd'hui, par Gérard Gardner, de
l'Université de Montréal. Saint
Joseph, père vierge de Jésus, par
Son—Exeelence Myr-Gabriel Brey-
pat, O.M.I., évêque tituluire d'Adra-
myte, vicaire apostolique du Mac-
kenzie. — Le droit civil de la pro-
vince de Québec et le droit naturel,
par l'honorable Thibaudeau Rinfret,
juge de la Cour suprême. — Le mou-
vement vecuménique protestant, par
Vincent-M. Pollet, O.P.-Chronique.
—Bibliographie.—Recension des re-
vues. +
Revue de l'Université d'Ottawa.
Revue trimestrielle,
Edition partielle, 512 pages. $2.00.
Edition - complète (incluant
Section spéciale), 768 pages, 42.60.
Adresse: Le Secrétariat,
Université d'Ottawa,
PARIS — La mission Cavelier de
la Salle, comprenant des représen-
tants des principaux corps consti-
tués de France, qui avait--èté envo-
vée en Amérique du Nürd et au Ca-
nnda-à l'occasion du 250e, anniver-
saire de Cavelier de ln Salle, assis-
Ha. au ‘éonigrès commémoratif cana-
dien et rapportn de son voyage de
nombreuses études techniques ou
historiques. Le général. Perrier n
présenté à l'Académie des Sciences,
l'ensemble des travaux dus aux
| principaux membres de la mission.
Cel ensémble coistilue une vérila-
ble histoire des découvertes ‘faites
|par les Français à l'époque où, ex-
plorant hardiment des régions in-
connues et dangereuses s'étendant
des Grands Lacs au Golfe du Mexi-
que, ils ouvraient à la science nc:
tuelle des, horizons nouveaux et je-
|taient les premières bases du Canu-
ta français: actuel.
D © à
CHANGE
| 5 avril
| L'argent des pays étrangers
| en sous canadiens
| Angleterre …. 4.9954
LFPMCE uses Mr nest 031476
Etats-Unis …. prime 9-16 pc.
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De choix …. R9.75—-86.00
Bons K5,25-- 45.50
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Ordinaires #3 5044.00)
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| De choix 85.25—4#5.50
Bonnes ... M.25—-43.00
Moyennes 83.50—$#4.00
Ordinaires …. #2.75— 83.00
Veaux engraissès— ‘
De choix
86.50—#7.00
Bons 5,00 46.00
Moyens $4.00 94,75
| Vaches «
Bonnes. K4,00-464,25
| Moyennes. 3.00 —#3.75
Ordinaires #2.50—#2.75
{_ Taureaux Le
| Bons $3.25— 43.50
Ordinaires
#2.75—#3.00
Î Bouvillons à engrdisser—
| Bons #3.50-—#4.25
Moyens $#3.00—4#3.25
Ordinaires … #82,25—82.75
Vaches et génisses à engraisser—
| Bonnes #2.75—#3.50
Moyennes . K2,25-— 82,50
Ordoinaires #1,75 —#2.,00
| Vaches laitières $20.00—#45.00 *
|. Veaux de boucherie—
| Bons et de choix 465.00 47.00
|Ordinaires el moyens. #400—8#5,50
| Pores—
Bacon de choix-—Prime #81 par tête
Bacon 4. issue, use) # #9.75
| Bouchers-—Escompte de 81 par tête
Pesants #9.25
|'Très pesants 88.00—%8.25
| Légers et maigres ….... #9,50-%#10.00
|Truies N Brel #7.75—
POUSSINS ET POULETTES DE TAYLOR | à. . L No x 87.75 88.00
Poulettes Leghorns blanches 100 $21.50 | ruies NO & _ #7.75
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pu s'y glisser. Quaire jours
l'apôtre lui apparut pou
ir qu'il nyait lu et corrigé sa
M ce que Léon constata bien-
pr lui-même. »
tard Attila qui révait la
t le re-
prié RE " à
r—_.
‘12 avt — Saint
72). ’
Sabas le Goth,
Herménigilde était fils de Léovi-
dilde, roi des Wisigoths d'Espagne,
et associé au gouvernement de son
‘pére. Il fut converti au catholicisme
par les prières de sa vertueuse mè-
re Indegonde et les pressantes solli-
citations de saint Léandre, arche-
vèque de Séville. C'est à ce sujet
qu'éclata lg sourde haine de Gos-
winde, seconde femme de vigil-
‘ de, contre Indegonde, Elle fit appe-
. ments, Herménigildé lutta pendaft |
—fr'arracherez pas bn foi
ler la princesse en son palais et, sur
son refus d'accepter le baptème
arien, elle l’accabla d'outrages, la
iraina par les cheveux et l’abandon-
na enfin à ses femmes de service : à résoudre le problème, à vaincre |
pour Jui infliger de nouvelles tortu- | le doute, à franchir le tunnel enfin,
L'innocente victime fut alors | à elle seule.
suspendue par des cordes et lente- | qu'elle rencontra le R. P. Hébert,
un réservoir | des Frères Prècheurs, qui devint
d'eau par une froide température, | alors le père et l'ami de son âme,
res.
ment plongée dans
mais Iadegonde sortit victorieuse
de toutes ces épreuves. “®tez-moi
ln vie, disait-elle, mais vous ‘ng
A la suite de ces indignes traite-
trèis ans contre son père, mais les
supplications d'Indegonde ayant
triomphé de son animosité, il fit
généreusement sa soumission.
Bientôt accusé de trahison par
Goswinde, le malheureux prince fut
emprisonné et menacé du dernier
supplite s'il n'acceptait la commu-
ke
Î
LL
2
FTLS
Î
EF
Fe
offert de sensationnel. Elle se | ct
sente comme un exemple pris dans
la vie, comme une leçon de choses
au milieu du monde moderne. Éli-
que Leseur a été, et n'a voulu
re, expressément, qu'une femme
du monde, et inéme de son monde,
scrupuleusement attachée à ses de-
voirs d'état, exempte de tout rosoa-
raisonnable. Ses épreuves n'ont rien
eu d'exceptionnel. Elle n'est pes
une convertie, Si elle eut sa crise,
et peut-être ses crises d'âme, elles
furent sans éclat. Tout est calme en
elle, modeste, distingué.
Elle naquit à. Paris le 6 octobre !
1866, se maria le 31 juillet 1889,
mourut le 3 mai 1913, Ces trois da-
tes, encadrant celles des deuils de
famille, des amitiés rencontrées ou
brisées, constituent les repères. de
à peu | De
croyant, entourée d’âmes légères,
ellé fut sur le point de perdre la
foi. Mais elle se reprit bientôt, se
retrempa dans de ‘et son re-
tou à Dieu, en 1898, fut le point de
départ d'une vie nouvelle tout
orientée vers la sainteté. Son Jour-
nal, qui s'ouvre le 11 septembre
1899, en est l’émouvant, l’indiscula-
L
Chose curieuse, admirable travail
| ble témoignage.
nion d'un évèque arien, Herménigil- |
de n'hésita pas un seul instant, et,
préférant la mort à l'apostasie, il
eut la tête tranchée.
14 avril — Saint Bénézet, fonda-
teur des Frères Pontifes d'Avignon
(1165-1184).
15 avril — Le Vénérable César de
Bus, fondateur des Pères de la Doc-
trine chrétienne (1544-1607).
16 ayril — Saint Benoit:Jo-
seph Labre (1748-1783)
Saint Benoit-Joseph naquit au vil-
lage d'Amettes, en Artois, et se-dis-
tingua dès l'âge de quatre ans par |
un attrait particulier pour la péni-
ténce.
Hi fit différents essais de vie reli-
gieuse jusqu'à ce que Dieu eût clai-
réinent manifesté sa vocation:
devait embrasser dans Île
l'austérité la plus parfaite et visiter
dévotement les sanctuaires:vénèrés
de l'Europe. |
A partir de cet instant commença
pour le bienbeureux cette vie de
de la grâce: Elisabeth Leseur éut !
Ce n'est qu’en 1903 |
-et, autant qu'on en peut juger, le
conseiller de ses lectures, le guide
de ses éludés mais entièrement
Terre vers ta doctrine de-FEat
se.
A partir de cet instant, tous les |
| détails, mênie les plus petits, de cet-
te existence, en tracent l'ascension
ininterrompue, Cependant Elisabeth
ne s’abstrait de rien de ce qui l’en-
loure. Famille, amis, société, reçoi-
vent seulement d'elle d'abord sans |
le comprendre, un rayonnement de
plus en plus manifeste.
Elle apprend à ne compter sur |
personne, à accepter en silence les |
déceptions, les incompréhensions
des êtres chers, à ne rien espérer |
| d'aucune créature; mais elle sait, et
de plus en plus, que tout vient de
Dieu, que de lui on peut touf obté-*
nir; et avec une généreuse simplici- |
té, elle laisse entrevoir aux autres |
le secret de sa vie intérieure. |
Toujours raisonnable, toujours |
clairvoyante — c'est une des domi- |
nantes de sa spiritualité — elle a
connu que la vie surnaturelle ne,
s'acquiert ni par les mêmes moyens |
| ni par, le même travail que la vie
purement, intellectuelle. Ce qui est |
requis, c'est le don total de soi-mê-
me; encore faut-il, pratiquement, |
l'organiser, ce don; le rendre quo-|
tidiennement réalisable par deux)
| moyens essehliels: la règle de vie!
l
il.
monde!
et l'oruison. Elle s'y attache avec |
ténacité.
Elle recommande sa méthode mè-
ime aux amis incroyants. D'ailleurs |
lelle est devenue apôtre; imèiue avec |
des savants. comme Le Dantee, son |
| argumentation ‘est sans réplique, et
|
|
celui-ci dit à sa ferme, en l'envo- |
vant près d'elle: “Va prendre ton
renoncement perpétuel qui le trans-| bain de sérénité”.
forma en mendiant héroïque à la
grande édification des peuples de
France, d'itatie, d'Espagne -et d’'Al-
lemagne. Benoit Labrg, à peine
vêtu de misérables haillons, cou-
chait sur la.terre nue et ne se nour-
rissait que de pauvres restes rebu-
tés de tous; il traversait, sans les
regarder, les villes dont il visitait
les sanctuaires et ne parlait que
dans le cas d'absolue nécessité ou
.1 e la charité l'y poussait. Son
RE
humilité était si profonde que les in-
sulles étaient ses meilleures jouis-
sance; il donnait aux pauvres les
dffrandes qui lui étaient destinées
et savait intéresser les coeurs aux
détresses qu'il rencontrait.
itié des passants, le bienheureux, | exaucée
|
Ses dons surnaturels allaient
croissants, sous l'aiguillon d'un
autre moÿen encore de sanctifiça- |
tion que la règle de vie, la lecture !
et l'oraison quotidienne. .
La mortification par excellence lui
fut accordée par lés étapes de la
maladie cruelle qui, dès 1907, en fit |
une recluse el. en quelques années, |
la conduisit à La mort.
C'est par elle, en ellé: que fut
conclu le “pacte intime” de son
âme avec Dieu. A Rome, elle s'était
consacrée au Seigneur. Mais c'est
à la clinique chirurgicale de la rue
de la Pompe qu'ayant tout accepté,
tout renoncé, elle entra dans la con-
|
. | fiance totale en la bonté de Dieu,
Passant un jour à Naples devant | dans l'attente ferme de ses promes-
une prison dont les détenus implo-! ses bénies, Cet état messianique, si
raient au travers des barreaux la! l'on ose dire, cette certitude d'être
— el nous savons mainte-
ouché de compassion, s’agenouille | nant qu'elle le fut — s'établit en elle
S rome Arrrmenren-mmneppenners 2 À. RE Le rer Mdianst Ve arte 24%
:
.
La vie d’Elisabeth Leseur n'a rien |
| Dieu
vit en elle:
cue la et que pressurait aussi
la souffrance: “Jésus seul a tout
fait, mais je l'ai laissé faire. Tout
est là, laisser faire ... Comprendre
sa faiblesse et dire: Agissez, Sei-
gneur; moi, je veux tout ce que vous
voulez, et ne plus se soucier de
rien”, |
Elisabeth Leseur démontre par sa
tireligion.… C'est le fameux Dimi-
trow,-en pérsoñnë, qui s'est chargé
de faire ces cours à l'Académie
militaire soviétique. Il est rigoureu-
sement ordonné au commandement
de juguler toute apparition de “prèé-
religieux” dans l'armée. Le
-Woroschilov travaille à
ture qui aura pour: titre:
* 4 Lu
iers Malades,
Faisons de ia Semaine sainte, une |
semaine d'amour pour Jésus. Il nous |
| a tant aimés ... |
| Lundi saint = Quitions toutes nos |
préoccupations. Noire-Seigneur nous
offre som éveur. Il nous montre 8es |
blessures! entrons-y et baignons: nos |
âmes dans Ha paix de son coeëür.
Mardi saint Demeurons en priè- |
vie qu'on peut mettre de l'unité dans | re eonlinuelle par le respect de la!
une existence qui demeure mormdai-
ne au dehors, que tout devoir, tout
insant, peuvent être sanctiliés. .
Marguerite ARON.
RUE 5 MEANS
ER
MONCTON, N.-B. — La fête na-
tionale que le peuple acadien s’est
donnée au congrès de Memramcook
en 1881 a été approuvée officielle-
ment par le Saint-Siège. Son Ex-
cellence Mgr Melanson, archevêque
de Moncton, vient d'annoncer cette
heureuse nouvelle dans un commu-
piqué qu’il a remis aux journaux.
ea ÉD @e— _
L’extrème-Onction
I—Définition ee
Qu'elle est admirable la bonté de
dons Vinstitution des sacre-
ments! Non seulement il nous a pro-
digué des secours pour nous soute-
nir dans le chemin de la vie, mais
il ne nous délaisse pas au moment
de la quitter. H vient nous tendre
Ja main dans cé passage décisif, afin
de nous aider à le franehir sans
danger et sans crainte. C’est pour
cela qu'il a institué l'Extsème-Onc-
tion, dont nous parlerons aujour-
d'hui.
L'Extrème:Onction, vous le savez,
est un sacrement institué par No-
tre-Seigneur Jésus-Christ pour le
soulagement spirituel et corporel
des nialades. — Ce sacrement s’ap-
pelle onction extrême ou dernière,
parce qu'en effet c’est la derrière
onction que reçoit un chrétien. La
première onction a lieu dans le bap-
tême: ellænous fait enfants de Dieu;
la seconde, dans la confirmation:
elle nous fait soldats du Christ; la
dernière, quand nous sommes gra-
vement malädes: elle’ nous procure
un soulagement spirituel et corpo-
| rel.
1LL—Effets spirituels de
l'Extrème-Onction
Et d'abord FExtrèême-Onction pro-
cure un grand soulagement à notre
âme. :
a) En effet, elle efface les fautes
vénielles. Elle efface aussi les pé-
chés mortels dans ceux qui ne peu-
vent pas les confesser, qui les ont
oubliés, ou qui ne les connaissent
pas, pourvu qu'ils aient la contri-
tion de toutes leurs fautes en géné-
rl. Elle ôte enfin les resles des
péchés, qui sont. l’engourdisserment
pour le bien et l'inclination au mal. |
b) Quand nous sommes gravement
malades, le démon ne cesse pas
pour cela de nous attaquer. Il re- |
double ses ëfforts pour nous jeter
dans une fausse sécurité ou dans Île
désespoir, parce qu'il sait bien que
notre éternité dépend de la manière
dont nous nous préparons à la mort.
Eh bien! l'Extrème-Onction
| fortifie contre ces tentations.
c) Quand nous sorumes gravement
malades, nous avons besoin de beau- |
coup de patience. Le sacrement nous
donne des grâces abondantes pour |
souffrir sans plainie, sans vigreur
et sans murmure. :
d) Mais ce qui nous accable le
plus, c'est la frayeur de la mort et
du jugement. L'Extrème-Onction di-|
mipgue cette crainte, en augmentant
notre confiance en Dieu et notre
résignation à sa volonté suinle.
Quels effets précieux pour notre |
âme! Ab! qu'ils sont à plaindre les |
chrétiens qui redoutent si fort ce
sacrement qu'il faut user de tous
les, ménagements pour les décider
a Le recevoir!
ÿ
. } .
crond. CPBrGutun À sénitén Ds PR
Jde nous aider, “Larmes de ma Mère,
nous |
grâce en nous. Faisons tout en vue |
de Dieu. Endurons tout pour Dieu.
Ce sera la prière de notre corps. Ge
sera le recueillement des sens. |
Mercredi saint — Soyons #ain-
aueurs. Ne nous attardons pas aux |
tentations. Apprenons plutôt à souf-
frir pour augmenter notre volonté
et redisons souvent: “Fiat” aux bons:
vouloirs divins.
Jeudi saint — O Jésus, je vous ai-
me. de vous aime dans vos hosties,
spécialement dans le saint Viatique:
je veux vous aimer plus que jamais
dans vos angoisses et flans mes
joies, dans mon inactivité comme
dans mon activité. "7
Vendredi saint —Considérons les
plaies de Jésus. Examinons les nô-
tres, Recueillons ses larmes. De-
imandons à Notre-Dame-des-Malades
brûler mes lèvres afin que je baise |
les plaies dé mon Dieu”.
Samedi saint — Contemplons la !
face de Jésus. Sous ces traits défigu- |
rés, reconnaissons l'amour et Îles
flurmes de Dieu. |
Pâques — Avec Marie-Madeleine,
présentons notre âme purifiée-par
dons à Jésus d'y graver l'empreinte
de-l'Immortalité, |
Zoël FRECHETTE,
Hôp. Gén, St-V. de Paul,
Sherbrooke, Qué.
EE
Une mère et ses quatre
filles an couvent
Unis, que quatre soeurs, membres
W’un orchestre de danse, et leur mè-
du Verbe-Incärné, en cette ville. La
mère a perdu son mari il y a un an.
Les jeunes filles faisaient, comme
nous le disons plus haut, partie de
l'orchestre “Texas Rangerettes”,
dont le chef est lui-même converti.
Depuis longtemps elles avaient for-
mé Je projet d'entrer en ‘religion.
| Leur décision n'a pas été isolée
| puisque, peu de temps après que les
{ quatre soeurs et leur mère eussent
| été admises comme postulantes, une
de leurs compagnes de l'orchestre
les a rejointes dans le même cou-
vent.
ee —
Un très vieux chêne qui
abrite deux chapelles
terribles orages qui se sont abattus
sur l'Europe pendant je mois de fé-
fameux d'Allouville-Bellefosse, à
quelques milles de Rouen, et dont
te deux chapelles.
Deux branches: furent arrachées
du tronc et une froisième fut très
labimée, Pour éviter la mort de
| l'arbre, un pépiniériste fut appelé
[en toute hâte pour appliquer di
traitement approprié. “Votre chène
vivra, prornit-il aux habitants, et
continuera d'attirer les pélerins et
les touristes”.
“L'armée rouge et les Papes”, com- !
Hi-graceret-tes-souffrances.-Penran-+—
On mande de Sfh-Artonio, Etats- |
re sont entrées ensemble au rer
PARIS — Parmi les victimes des |
vrier, il y a lieu de citer le chêne |
le tronc, particularité unique, abri- |
Bien que son âge |
oniques auront des . u
d'athéisme en langues dive |
ar ondes courtes, on vise. les Days
es plus lointains. Le budget de ‘la
nde athée à l'étran, passe
de ,000 roubles à 1,300,000.
la rédaction des contrats
par le gouvernement avec les tech-
niciens du dehors, il y a un article
par lequel ces techniciens s'enga-
gent, durant leur séjour en Russie,
jà s'abstenir de foute manifestation
de sympathie pour la religion, à ne
rien donner pour les oeuvres reli-
gieuses”, _... | .
—(L'Ami du Clergé).
Deux nouveaux livres sur
la guerre en Espagne
PARIS — Les historiens qui, plus
lard, voudront écrire une oeuvre
sur la guerre d'Espagne ne manque-
ront certès pas de documents. Rien
qu'en France il ne se passe pas une
semaine sans la parution d’un livre
au moins. Pour aujourd'hui, c'est,
par exemple, deux ouvrages fort do-
cumentés ef qui prétendent à l'un®
Vartialité dañs.la présentation de
leurs preuves. O.-K. Simon, avec
Hitler en Espagne, entend dénom-
brer le matériel d'aviation et d’ar-
tillerie mis en ‘service par l'Ale-
magne sur les terres hispaniques. Il
donne des fac-similés d'ordres et de
longues listes avec des références
C'est, dans l'esprit de l'auteur, un
véritable ‘“dpssier de l'intervention
allemande” qu'il entend livrer.
Avec Léon de Poncins,; une autre
phase et une même abondance de
immatériel de démonstration. L'auteur
lution espagnole et aecumule les
connerie et du communisme dans
l'activité révolutionnaire depuis Île
te plus particulièrement ‘sur le rôle
| joué par les agents du- Komintern
dans la préparation d'une révolution
| marxiste.
ÉD —————
Les progrès de l’enseigne-
ment chez les Indiens
OTTAWA — Il s’est réalisé des
progrès notables dans l'instruction
gufation d’externats et de pension-
nats à leur intention: presque cha-
que apnée ces écoles accusent une
augmentation dans-le nombre des
élèves inscrits et dans le-pourcenta-
ge de fréquentation. A cætte heure,
les élèves inscrits sont au nombre
de 18.297, dont 9,840 dans Îles pen-
| sionnats. Sous la surveillance du
ministère des Mines et des Ressour-
nats, 275 externats et 10 écoles mix-
nier, l'instruction des Indiens a coû-
té 81,821,000.
On s'efforce de plus en plus de
gnement plus conforme aux besoins
réels des enfants indiens, Petit à
petit, on souligne davantuge l'im-
portance des arts manuels; on
saires en vue d'encourager le jardi-
nage et la menuiserie chez les gar-
çons et chez les jeunes filles la cou-
ments des soins-ménagers. Les an-
viennés écoles font place à des
constructions nouvelles, modernes à
tout points de vue; les instituteurs
| jette la construction d'externats do-
[tés de tout le nécessaire propre à
aux besoins caractéristiques de Ja
réserve où ces écoles sont établies.
{On nourrit l'espoir que ces écoles
serviront de centres de ralliement
{ fants, chercheront conseils, instruc-
tion et inspiration.
2 AD D —
Le collège Pasteur
à Buenos-Aires
| chène 4 près de 1,200 ans. Charles
EL d'Angleterre et Louis XV de
| France, vinrent le contempler. Neuf
hommes élendant leurs bras et l'en-
|tourant peuvent à Deine l'encer-
cler, Deux chapelles opt &f creu-
|sées dans son tronc; évidemment
elles sont très petites, néanmoins
un service religieux. y est célébré
deux fois par an. .
0
H n'y à pas de rédemption sans
| expiation, L'expiation est un de-
voir social. Mgr. DUPARG.
A Buenos-Aires s'ouvre
PARIS
‘un nouvel établissement d'éducation
fronéo-argentin, le collège Pasteur.
Dans
| dront une place considérable. L'usa-
| ge du français sera obligatoire dans
| les rapports entre les élèves et entre
|ceux-ci et leurs professeurs.
| Le directeur-fondateur du collège
Pasteur est M. Henry Conches qui,
| pendant et depuis la guerre, a été
lun remarquable animateur de la
| presse française en République Ar-
gentine,
| re, éclairée,
| naître
| licatesses de sa divine Providence,
, de mème leur amour pour Lui doit
sur le matériel et les “techniciens”. |
écrit l'Histoire secrète de la révo- |
pièces sur le rôle de la franc-ma-!
départ de Primo de Rivera. I insis- |
des enfants indiens depuis Pinau- |
ces, le Dominion compte 80 pension- |
es pour blanes et Indiens; l'an der- |
|
rendre le programme de cet ensei-|
a |
doté les écoles des matériaux néces- |
ture, le travail au crochet, et les élé- |
sont mieux qualifiés aussi. L'on pro- |
fournir _up cours qui s'adapte bien
où les Indiens, tant adulles qu'en- |
les classes :muternelles elles- !
|mèmes le français et la France den-
d
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e
ji
E
l
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ë
+
+
d
il
Î
1,
5
ff
î
4
À
l'amour déréglé des créatures mène
à toutes sortes de misères, de fau-
tes, d'habitudes mauvaises. On y
remédie par une piété solide, sincè-
Dieu merci, les enfants qui fré- |
quentent vos écoles ont, en général,
reçu de leurs parents d'excellentes |
habitudes réligieuses et béaucoup |
d'esprit de foi. C'ést pour leur piété |
uñ fondement très sérieux sur le- |
quel vous devez édifier. Î
Ténez done à ce que ces exerci- |
ces de piété soient bien faits, les |
prières bien -récilées au commencé- |
ment et à Ja fin.de la chape; don- |
nez-leur le respect des satrements, |
en particulier du sacrement de Pé- |
nitence et de la sainte Communion. |
| Ensvignez-leur à bieu faire le signe
‘de la erüix, la génuflexion, à bien
se tenir à l'église, en un mot, faites |
et développer dans léurs
coeurs a volonté d'aimer le -bon
| Dieu, redites-leûr souvent. que de
| même que l'amour du bon Dieu pour
nous se manifeste par les mille dé-
se prouver par l'offrande et la per- |
fecthon de leurs actions ordinaires: |
prières, travail, obéissance.
Rien ñe formera le coeur de vos:
enfants comme la pensée continuelle
du bon Dieu qui accepte avec recon-
naissance les actions même les plus
petites qu'on lui offre, et qu'il ré-
compense magnifiquement.
Un autre moyen aussi de favoriser
celte formation c'est de développer
l'esprit familial; prèchez l'amour dû
aux parents, faites comprendre la |
[ioie-q'umenfant doit ressentir à sc. |
retrouver chaque soir avec eux, à
leur tenir compagnie, à leur-rendre !
service, Il vous faudra, de plus,
! blâmer tout acte brutal et inhu-
|
|
|
|
Ilures de conscience pour «e “spuer
lune grande crainte du péché,
main, réprimer -les procédés mé-
chants ou grossiers,
les actes de bonté, enseigner une !
| politesse sincère et en donner
l'exemple, exiger des égards respec-
|tueux vis-à-vis des pauvres et des
linfirmes, recommander la douceur
| envers tous.
C'est aussi un devoir pour vous:
d'empêcher. les moqueries, de blà-
çiner et punir les railleries, de dé-
\ fendre les faibles ou les enfants |
| moins bien doués, et d'user de toute |
| votre autorité” pour. empêcher _ les!
manques de charité sous quelque |
forme qu'ils se présentent.
‘Montrez-vous prompte à réprimer |
toute manifestation d'esprit envieux. |
L'envie est une sorte de véngeance |
pagñons qu'il ne peut pas égaler ou |
surpasser. * Cette passion se mani- |
feste par le chagrin, qui accompa- |
gne le succès d'un rival ou la joie
‘triomphale qui éclate quand il est
humilié, Les dénonciations, les rap-
ports malveillants, les médisances
contre ce même enfant, afin de l'a-!
Mmoindrir, sont aussi des marques
non équivoques d'envie.
Si vous voulez guérir vos enfants
! de ce défaut capital, gagnez d'abord
leur confiance par. ‘beaucoup de
bienveillance et de douceur; aidez-
les à faire l'aveu de leurs misères;
| puis, avec begyçoup de délicatesse,
montrez-leur combien ils ont tort
d'être mécontents de leurs compa-
gnons et envieux d'un tel en parti-
culier. Dites-leur que l'envie rend
bien malheureux, et qu'elle n'em-
| pêche pas l'inégalité qui existera
loujours, sur quelque point, entre
les élèves d'une même classe, En-
{ fin, que ce défaut déplait souverai- |
nement au bon Dieu, et qu'il est tel-
| lement odieux aux hommes qu'on :r
toujours honte de Mavouer où de
s'en reconnaître coupable,»
Ne négligez rien pour déraciner
ce défaut, car il ferme le coeur de
l'enfant, y détruit l'esprit de charité
et y étouffe tout sentiment de gépé-
rosité. Un bon coeur nè peut
abriter de sentiments d'envie.
2
pas
Education de la conscience
ft On appelle conscience Je jugement
pratique qui prononce s'il faut ac-
complir où éviter un acte dans la
circonstance parliculièére ou l'on se
trouve. Connne la moralité de. l'ac- |
lion dépend de ce jugement, il est
extrêmement. important que la
conscience dés enfants soit bièn for-
mée. |
Pour yÿ parvenir, donnèz-leur une
instruction solide sur les comman-
| dements de Dieu et de l'Eglise, les
sacremetits, les vertus, le péché, les
| devoirs du chrétien, si
Vous leur ferez Men comprendre
| que la vertu doit être intérieure et
| que c'est le coeur qui en produit des
|actes; qu'il faut aimer la:loi de
Dieu, en prendre l'esprit et se sou-
mettre sincèrement à toutes ses era |
| gences. Quand: vous parlerez de pié-
reéçcopipenser | souvent,
que l'enfant exerce conjre les com- L
cune appréhension, car il ne vous
urondera . pas, et retenez-blen &e
qu'il vous dia”, ‘ ee,
1 est de toute évidence que si
vous voulez être une éducatrice pru-
dénte, vous ne vous permettrez jn-
mais de vous hnmiscer, par des it
terrogations, dans les'affaires de
conscience des enfunts, la confession
est une question trop délicate poar
que vous cherchiez à vous Eh oveu-
per de vous-même, Vous n'avez pas
non plus grâce d'état pour donner.
une direction quelconque sur la
communion; laissez donc aux en:
fants, sur ce poiut, là tilus entière
liberté. Toule dérogation à celle rê-
gle de prudence pourrait être sui-
vie d'effels désasireux pour les à-
ines. {
Si une enfant voué fait des auver-
plus à l'aise vis-à-vis de san confes-
seur, vous vaus VX prèlerez avec-coû-
descendance, respectant toutcfois
les secrets que l'enfant juge à pro-
pos de-ne pas vous révéler, H
I peut ariver aussi qu'un enfant
vous demundé la règle à suivre pour
la communion dans un cas particu-.
lier, par exémple en-—cas-de-petit
scandale occasionné par une impa-
tience, une dissipation ou même une
| réponse impertinénte; dans ce cas,
vous n'avez qu'à répondre simpie-
ment à la question qui vous est
posée, ‘
En toutes circonstances, vous vous.
attacherez à inspirer aux enifaffts
en
|uyant bien soin de distinguer entre
un péché réel et volontaire, et les
peccod,lles qui échappent presqme
nécessairement j
l'attention la
et volonté
manquent complètement. Expliquez-
[leur que ce que vous punissez en
eux, ce n'est pas le péché, mais nn
vcte extérieur qui cause du désordre
|ou qui est une atteinte à ln disci-
L
pline.
Si vous avez le bonheur de faire
| pénétrer duns lame de l'enfant cette
crainte de Dieu et une vive-horreur
du péché si voue arrivez surtout à
lui faire uimér le bon Dieu.et sa Loi,
Vous lourez sauvé et rien Me pour
ra, malgré des défaillances nessi-
bles, te détourner de manière défini-
tive de In voie du devoir et de la
| vertu,
L (A suigre) Ù
0 MP L———
La sainte messe
et la radio
L'Osservatore Romano, journal
semi-officiel du Vatican, publie,
dans son numéro du 11 mars der-
nier, l'avis suivant qui intéresséra
aussi nos lecteurs:
“Un journal d'outre-mér annonce
que, d'après un télégramme, venant
de Salmmanque, le Saint-Père aurait
uccordé aux catholiques ‘résidant
dans Ta zone soumise au gouverne-
ment de Barcelone, le privilège ex-
iraordinaire d'entendre validement
(!) la sainte messe célébrée et ra-
diodiffuste au siège de la Radio-
Netional de Salamanque.
ll est bon d'apporter ici un. éclair-
cissement, Le Saint-Pére s'est borné
à permettre la célébration de la
sainte messe dans un loçal appro-
.prié et utilisé exclusivemènt comme
chapelle ‘ou siège de la Radio-Natio-
nal de Salamanque, afin qu'on puis-
se faire Ha radio-transimission pour
le réconfort et l'avantage spirituel
de tant de fidèles qui, dans les dou-
loureuses circonstances
ne peuvent fréquenter l'église.
Mais, à cause de la confusion qui
continde de régner sur ce süet,sil
nous semble opportun de répéter
que de telles tränsmissions - n'ont
rien. à voir avec l'accomplissement
du précepte dominical, Quiconque,
pour quelque raison gravé, se 1ron-
ve empêché d'assister en la manjè-
re ordinaire à la célébration dé'Aa
sainte mésse un dirvonche ôu jour
de _ fête, est dispensé par le fa
même de l'obserVancé du précepté;
5 2 à t " .
et, s'il écoute la brise —:
du Saint sacrifice, il pourra ce
nement y irouver édification? mdls
sans pour céla satisfaire au précep-
qui ne saurait être observé de cet-
€ façon.
I ressort de là que, sauf de gra-
ves raisons qui en dispensent, todis
sont obligés d'assister à la shinte
mggse le dimanche en la manière ôf-
dinaire et qu'aucune-fhdition radio-
phonique ne. saurait: exempter de
celte obligation, ,
aux enfants et où, —
présentes,
bn OR 2 nr RP
dus . '
RENTE à “4
|
{fl
| |
. HE "> ”” 0 ! 4° “ Î
.5 Elégants assortiments de bruns, bièus, gris et faons … :
1 | , Los en worsteds, tweeds et wi! 4
}1 RC es panne en SR) eNies Qué vote Phitees ne9 jee . styles simple ou croisé; pour hommies de toutes les tailles et
ä | fil fera bon d'entendre un hom- | re frès récréative parmi vos comps- de tous les goûts. }
14 jee de ls compéience de M. Lacerte | ques et vos amies réunies dns lin- Parmi-ce groupe varié, se trouve complet
Pnous dire réellement ce qui en est | timité pe varié, un comple
| 8-9 m8 d - . ne “qui vous plaira. Il est de bonne coupe—tout laine … Do
mnt Duplessis. Nous sommes trop | EE M Lo mer ne cites —de à chain style excellents à un prix modéré :
l'habitués à ne voir que par lunet- impression | CRE
1 Mes oranges du fameux “Free Press” |: Fédération des Femmes Que vous soyez court, grand, corpulent . . . vos recher-
{ ‘ où même de la “Tribune”, ce seral Canadiennes-françaises ches pour trouver de nouveaux vêtements auront une heu-
A bien nes s soiagemeet pour | 2 : reuse ns ne choisissez un Eatonia. ,
. _: fançais qui é-| Les membres et amies de la Fédé-| ]] est i défendu à une per PAT rime su Poseen
. | éouteront la conf de lundi pro-! ration sont priées de se rappeler le | sonne d'installer pen de faire fonc- x = , DUR
chain au Sacré-Céeur, de s'ajuster | “Spring Silver Tea” et la vente dé! ljonner plus d'un appareil de radio
des verres pour nos besoins réels] “jome Cooking” qui aura lieu à | dans une maison sans s'être procuré e .
| ei immédiats. Venez donc nombreux | l'Assembly Hall de la Compagnie | un permis d'opération pour chacun , ‘ RARES SRE) | ù
el amenez vos amis le 11 avril à | Eston, le samedi 9 avril prochain, | des appareils récepteurs;
| #h. 15 4 la salle du Club. Le sujet} qe 2 h. à 5 h. 30. Mmes J.-A. La Ro-| 1j est également défendu de faire | $
É traité en vaut certainemént la Dei-| que. L-A. Farley, J-A Rhéaume,! fonctionner un appareil émetteur n ° _
| né et le Conférencier vous est suffi- | sont en charge de cette fonction, 4s-| causant de l'interférence; P d |
| samment connu pOur ne pas hésiter sistées de Mme O. Pelletier. | Les marchands et les personnes ar essus e rintemps
geler mn seront dans La table de l'art culinaire sera! qui réparent les appareils de. radio ‘ L |
en charge de Mme P. Lévesque, as-| n’ont pas le droit dé faire la moin-
sistée de Mmes A. Blanchard et R.!re réparation à un appareil récep-
Déprés. Une vente d'oeufs de Pà-|teur à moins que le propriétaire de
ques fournira aux marraines QUi|celui-ci ne possède un permis du
ont adopté des orphelins, l’occ2sion | ministère des transports.
de se procurer des friandises pour Ces règlements apparaissent dans
ces pauvres petits déshérités. une éditions spéciale’ de la Gazette
L'Oratorie du Vendredi Saint
4 chorale du Sacré-Coeur invite |
_— tous les paroissiens et amis de la
paroisse à assister au concert sacré
qu'elle donnera en l'église du Sa-
cré-Coeur, le vendredi saint à 8 h.
15 du soir. On peut se procurer des
billets en—sadressant à la directri-
ce de !a chorale, Mme G.-M. Laflé-
œhe, ou à la secrétaire, Mile Lucien-
He Blanchard (Tél. 27 264).
H y aura répétition pour les en-
. &Galonia
Elégance distinctive et confort dans l'ajustement sont-
deux des caractéristiques les plus importantes de ces vête-
ments. Confectionnés dans des tissus importés de .choix, ils
sont dessinés, coupés, cousus et finis entièrement chez Eaton
— nos strictes spécifications en assurent Ja qualité supé-
rieure et la valeur incompara- 9 ’
5 #4 0 0
pe
ble. Nouveaux dessins, styles
favoris pour printemps 1938.
Grandeurs 35 à 44
WINNIPEG
5 h. 30 p.m.
ts et les étudiants dimanche Plan de Budget si désiré er Caiot à
A h + ‘ A : : essus
œprès-midi. Une injure à la province employés de travailler le dimanche. Vêtements d'Hommes, The Haï adeà > Sn-$ tés os
ps CE SE— d sbec On a pris le vote sur cette clause. ner 7 Rec-ds-
= WINNIPEC e Québec. Elle a été battue par 17 à 1. Seul M. : Chaussée
= ‘ Raoul Dandurand a voté en sa fa-
| ps : QUEBEC _— L'hon. Maurice Du-| eur. Une motion en vue d'augmen- «
| plessis, premier ministre de la pro-| ter les chiffres des amendes à im- Heures de Magasins: ee I FE A @) N O Le mage terts
Chevaliers de Colomb |‘ince de Québec. a vertement criti- | boser aux violateurs de la loi a été hu. à a ' LIMITE |
— CONSEIL PROVENCHER iqué les autorités fédérales parce | battue par un vote de 11 à 5. M. le dus à l'h. p.m. le
_ qu'elles ont refusé de recevoir une | sénateur A.-D. McRae s’est pronon-
" Mu s ee : ; mercredi
«La premiére assemblée régulière délégation du maire et des échevins | cé et contre l'emprisonnement et
CANADA
|
L : : 1
i : mois aura lieu le jeudi 14 et là | de Montréal qui voulaient leur de-! contre l'augmentation des amendes. Ë
uxième assemblée le jeudi 28. mander de l'aide : financière pOur | Le maximum des amendes a été fixé n|.
y . .. dassistance-chômage. à %250 pour la première offense, | == rames = ee _ memes y
Dimanche 17 avril, jour de Pà-| “Ottawa reçoit el méme COnvoque | 41900 pour la seconde et #2,000 pour : ©,
ee _— Dial =. _|des communistes, a. dit le premier | la troisième cordé d’aùdience aux parties ntE- |fement après la prière, le professeur *
| ministre, mais refuse d'accueillir Îles | —_ ressées comme c'est son habitude dira: “Nous remercions notre Fuh- .
| Petites Annonces |" of de le mare ES EE Lun Tee eu où Une TEMSIATION fuil Lisp ef les Élèves derronl cépoadre" Bonne nouvelle pour ceux qui entendent dur
Ko é | pole canädienne. C'est une injure à | Un nouveau parti marxiste l'objet d’une controverse, a décla- | ‘“Hei] Hitler!”. Le Dr Fritz, nouveau N
la province de Québec et c'est une ‘au Mexique ré que la mesure aurait pour effet | directeur de l'Education à Vienne, a LE NOUVEAU —
! TARIF: 2 sous par mot. | injure aux Canadiens français. Je fais | ‘ de stimuler le communisme au lieu | déclaré que la foi des enfants serait 11 - :
À HP à reg org 22 leette déclaration: en ma qualité of-| MEXICO — Un nouveau parti de l'enrayer. . réspectée mais que les “délégués SONOTONE AUDICLE"
l'annonce. ficielle de premier ministre d'une! marxiste révolutionnaire vient de Le gouverneur à reçu des milliers | ecclésiastiques pleins de visées po-
belle et grande province”.
s'organiser au Mexique pour établir | de requêtes des partisans et des ad-
L'hon. M. Duplessis a
litiques” ne pourront plus se mêler
un État socialiste. Le nouveau parti, ! versaires de la mesure. Les tatho-
des affaires éducationnelles.
A VENDRE — 13 livres tabac en |
feuilles casségs très bon, doux ou |
apporte un nouvel espoir à ceux dont l'ouie est affectée.
fait cette | ne
liques, individus et sociétés, se sont |
fort, sera) envoyé sur réception | déclaration vigoureuse au moment! dont ja devise est "Le Mexique aux : a . mr . : Consultation et analyse gratuites
“de 8150: 50 livres, K5-0. Agents | Où le comité des bills privés de l'As- | Mexicains” et qui veut nationaliser ie A acer Pres Le cas de Schuschnigg de votre cas, sans obligation.
demandés. G. Dubois, 338, Cum- semblée législative allait | reprendre | peu à peu toutes les grandes indus- | 5 ie | — : ms
berland, Ottawa. s8p | l'étude du bill de Montréal. ltries, est formé d'ouvriers, d’agri- Les ‘‘Trans-Canada |, VIENNE— Le chancelier d'Autri-
— ———————
+ 2Dt ©
225 maitres de postes
| culteurs et de soldats. Le parti ap-|
| puiera le président Cardenas et il
! doit absorber toute l'organisation du
|che, M. Kurt von Schuschnigg, de-
| vra peut-être répondre devant les;
tribunaux à l’accusation d'avoir vio-
= Air Lines’
PERSONNE quittant la ville, désire
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A LOUER
Maison de 9 chambres
congédiés en 1937
OTTAWA — Durant l’année 1937,
69 maitres de postes, dont les bu- |
reaux rapportaient des recettes de |
moins de #2.000, ont été destitués
pour des raisons de partisanerie po-
litique et 156 pour des raisons de |
! mauvaise administration, |
change- |
ments d'emplacement, etc., à répondu
le. ministère des postes à la question
parti.
vieux parti national révolutionnai-|
re qui a porté au pouvoir le gou-
vernement Cardenas. M. Barba Gon- |
zalez, qui était jusqu'ici président
du parti national révolutionnaire, a
été choisi comme chef du nouveau
2m — —
L'étude du problème des
chemins de fer
| du Conseil d'administration, M. S.-J.
| grand pas dans son établissement,
| que l'entrainement de son personnel
lest fort avancé et qu'ayant acquis un |
OTTAWA — Le premier rapport |
des Trans-Canada Air Lines, qui
vient d’être soumis par le président
té ta constitution qu'il défendait
| contre les nazistes en ordonnant un
| plébiscite sans en avoir obtenu l’au-
torisation de son cabinet. Il ne sau-
rait être question de la peine de
mort dans ce cas, mais tout au plus
de deux ans de pénitencier, Dans
les milieux officiels allemands, on
se défend de tout désir de vengean-
ce contre Schusthnigg qui est tou-
Hungerford, démontre qu'en quel-
ques mois cette Société a fait un
vigoureux élan celle peut énvisager
l'avenir avec confiance. “I y a tout
ANGLE MAIN ET BANNATYNE
Clients de la campagne! demandez-nous tous renseignements
par écrit.
Saint-Laurent, sont des biplanes et
ils sont armés de deux mitrailleu-
ses.
EE
|
‘
,ré son avertissement aux “oppres-
seurs” des Allemands d'outre-fron-
|tières,
EP CURE
EL: rue rés, 80 180 | de M. 3. Needham, député de Battle- lieu de croire, dit M. Hungerford, | rat à vue dans son palais du ‘“Les assassins sont des Les Français en Afrique
, rue Langside ins ford OTTAWA — L'étude, du problème qu'au cours de cette année un aou- | Aides or démocrates’, dit Hitler —
6-2 Dt-2———— ferroviaire sera confiée à une com- | veau service trans-canadien de pre- PARIS — “A la gloire de ceux qui
Le Sénat hostile au ; mission sénatoriale spéciale, avant mière classe formera un nouveau | La France et la . . — | {firent l'empire africain français”
: | que la politique ne s'en empare et lien entre l'Atlantique et le Pacifi- | Tchécoslovaquie BERLIN — Dans un discours plé- | une vaste exposition s'ouvre à Pa-
bill Brunelle ne l'agile devant l'électorat. que”. | biscitaire le Reichsfuhrer a affir- | ris. ‘
- - | = — A la suite d'un débat très impor- ——— 2402 ——— )ARIS — _| mé que le nombre des nazis assas-| Elle n’obéit à aucune intention
Faites rafraîchir OTTAWA La commission séna- | tant, les sénateurs ont décidé de eh pi Au nom du gouverne sinés en Autriche” dépasse Île total |
vos vêtements pour
toriale de la banque et du commer-
nent contre les administrateurs, les
a ravé du bill de M. H.-E. Bru-:
créer une cemmission spéciale com-
tion ferroviaire se posera en vue
ment, le ministre des affaires étran-
Les employés du C.NR. |
| gères, Paul-Boncour, a déclaré à
| des nazis assassinés dans les autres |
a accusé le monde de louer ces “dé-
politique, mais dégage cependant un
enseignement très opportun au mo-
L . u-; posée de vingt membres du Sénat,} OTTAWA — Le nombre moyen | l'ambassadeur d'Allemagne qu'il faut pre _ hair Et il a accusé les! ment où certaines revendications
A nelle, député libéral de Champlain, ! dont dix libéraux et dix conserva-| d'employés du Canadien National,| prendre à la lettre la promesse que démocrates ‘, les PARREOURSS a-t-il| coloniales se manifestent:
aQques la clause presçcrivant l'emprisonne- | feurs. Encore une fois, toute la ques- | la France a faite de défendre la | dit, sont des “démocrates”. Puis il] Voici plus de trois siècles que la
avec le nettoyage au
“Cellotone” de Perth .
surintendants
ordonnent
les
ou
directeurs,
permeltent
qui
à leurs
MAISONS A VENDRE
CONDITIONS FACILES
d'une solution.
Le communisme dans
l'Etat de New-York
ALBANY
— Le gouverneur Leh-
en service, sans compter les emplo- |}
yés des hôtels et des compagnies ti- | Tchécoslovaquie. Il a ajouté que le
liales, s'élevait à 79,471 en 1937. La! gouvernement espère que le Reich,
rémunération totale était de $117,-} animé d'un désir de paix égal au
| 804,769. Le nombre d'employés re- {sien, prendra des mesures pour que
ltraités en vertu de la loi de pension
| 6,287 à la fin de, 1937.
mann à opposé son veto au projet |
deviennent normales les relations
entre l'Allemagne et la Tchécoslova-
quie, afin de faire cesser la tension
internationale. M: von Welczek a ré-
du Canadien National s'élevait à
mocrates”, de refuser de voir le mal
qu'ils ont commis. Il en est de mé-
me, ä-t-il ajouté, en ce qui concer-
ne l'Espagne, pays où l’on a mis à
mort, en les brûlant ou autrement,
des centaines de milliers de person-
fusent de constater cela.
in. Joe / rites S raie >. | : .
nes; les hypocrites démocrates re | Nous emmagasinons (stor-
France, avec patience et continui-
té, civilise la terre africaine,
> . . , pr » | ’ sondu qu'il attirera l'attention de \| age) et a ns -
Le moy en ec momique Rue Kenny. 6 ch. semi-mod 51330, de loi voté à la fin de la session de L Italie refuse ; ù PRÉ | le © Ô D: . ii Ua ‘Hitler : sic" [4 ) ssuro votre man
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d'être bien mis pour le Rue Masson. 4 ch. serni-mod 200.00 | la législature de New-York qui fer- | | NT , cation’ de M. Paul-Boncour venait de = (| saison
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LONDRES — La récitation de la
prière, dans les écoles de Vienne, |
qui avait éfé suspendue après le
coup d'Etat du 11 mars, a été repri- |
PERPIGNAN, France — Les équi-
|se par ordre des nouvelles autorités | pes de terre et les pilotes de la ba-
Fernand Tellier
Conditions de paiement faciles si désiré.
de Vienne, mais, les enfants devront |se aérienne française de Chartres
désormais rendre hommage au Fuh-| sont arrivés à Saint-Laurent-de-la-
rer. À la fin de la classe, et immédia-| Salanque, avec 15 des plus moder- |
|nes avions de chasse de l'armée
| française. Cela porte à croire que la
| France va établir une patrouille aé-
rienne sur sa frontière espagnole.
| la-Salaunque. Cette place est un en-
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..Winnipeg.|
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tt ce Me tomes er
.
”
PT APT Bone VER a AU ot EE A eee ct
…—
Prenez votre
Pâques s'en
vient et avec Pâques et le renou-
veau... dé la pipe fondront, com-
me neige au soleil, sautes d'hu- |
meur et petites dissensions. D'ici
lé: patience! la sainte, la divine
patience!
ï + + + -
Rosine — J'ai pu retrouver ce qua-
trième vers. Voici la strophe en
ehtier:
1
Soyez comme l'oiseau posé pour |
[un instant
Sur des rameaux trop frèles,
Qui sent ployer la branche et qui,
chante pourtant,
a des ailes.
(V. Hugo).
Sachant qu'il
Dans les oeuvres d'Henry Bor-
, deaux il faut faire un choix pour
jeunes filles. Voici celles que
vous pouvez acheter sans aucun
scrupule: la Petite Mademoiselle,
la Peur de Vivre, la Maison, la
Robe de Laine, la Vie Héroïque
de Guynemer.
+ + + |
Une tante perplexe — Cinq jolis
prénoms pour un filleul? Paul,
Jean, Jacques, Marcel, Roger.
Muis non, vous n'avez pas de ca-
“
deau à faire au parrain. C'est à
lui de s'exécuter.
+ + +
Blanche-Marie — J'ai peine à pren-
dre votre lettre au sérieux. Si cé
jeune homme a tant de qualités.
s'il répond à votre idéal ‘sur
toute la ligne”, pourquoi vous
laisseriez-vous arrêter par des
questions de famille qui remon-
| tent à Mathusalem? Soyez donc
| assez sage pour ne‘pas vous for-
ger des obstacles illusoires. Le
bonheur. né passe bas toujours
deux fois à portée de notre
main... Songez-\!
+ +
+
Coeur éprouvé — Comme vous Fai-!
sonnez mal! Vos lignes se. résu-
ment à ceci: je M paix, à
condition que tout thoses et
gens — réponde à mes désirs.
faut être bien candide et n'avoir
pas su profiter des
de votre vie pour oser proférer
pareille naïveté. Alors, vous cro-
Yez que chacun va se dépouiller
ainsi pour vous plaire de ses dé-
fauts, de ses petites manies? Ce
expériences ;
la vous a-t-il réussi jusqu'à pré-!
sent? Non, chère amie, votre at-:
titude de majordome prépare la :-
guerre, non la paix. Les caracté-
res.ne se mènept pas ainsi à la
baguette. Il faut y mettre
même la soupape qui évite les
explosions "ces paroles de bonté
qui caliment Îles daggereuses
=
Messieurs, si le
soi-.
{mais certains échos et certaines Hi-
jnes qui nous sont parveñius nous
apprennent que vous vous OCCupez
de cette question; alors pourquoi
ferions-nous pas de même 'el-
le nous concerne. Jusqu'à ,
imaginations . et apaisent … les l'argument n'a été présenté que sous
coeurs. À ce prix seul, vous au
la paix. Cela demande des sacri-
fices d'amour-propre, on se mé-
prendra peut-être sur vos inten-
tions, mais à moins de vivre avec
des êtres sans coeur,. on sera
bientôt sensible à vos bonnes dis-
positions et porté à vous plaire
en retour, Donnez-moi enèore de
vos nouvelles et bon courâge!
+ + +
Fleur des Champs — 1. Pour allon-
ger les cils, les frictionner soir
et matin avec un peu d'huile üe
ricin (castor oil) et les retrousser
avec une petite brosse. |
+ + +
Une jeune fermière — Je trouve vo-
tre entourage bien mesquin d'in-
sinuer que vous ne pourrez vous
marier parce jque vous souffrez
-. de dépression nerveuse, On en
guérit, croyez-moi, et parfaite-
ment. Dans vos grandes prostra-
tions, tournez votre coeur vers
‘le bon Dieu, notre véritable force
sur la terre. Une simple élévation
du coeur suffit: Mon Dieu, aidez:
moi! Puis laissez sourire Îles
autres. Gârdez intact votre cour:-
ge. Suivez bien les ordonnances
de votre médecin. Vous réussirez
ainsi à surmonter cette neuras-
thénie si douloureuse, si dépri-
mante ... et lorsque le bonheur
passera sur votre route, vous se-
rez toute prête à le Cueillir.
+ + +
Fleur Printanière — 1. Lorsque vous
rencontrez votre curé, votre vi-
caire ou la supérieure du couvent,
vous dites simplement: Bonjour,
M. le Curé, Bonjour, M. le Vicai-
re, Bonjour, ma Soeur ou ma
Mère (selon le cas), en inclinant.
légèrement la tête. 2. M. le Vi-
caire est la formule la plus sim-
ple lorsque vous vous adressez
au vicaire,: Vous pouvez aussi
dire: M. l'abbé.
s'emploie” qu'au confessionnal,
sauf s'il s'agit d'un religieux.
‘ + “ +
Un ignorant — A votre prochaine
rencontre avec ces jeunes filles,
demandez-leur ce qui peut les a-
voir blessées, Ne vous contentez
pas d'une réponse évasive. Avez
une explication définitive et ex-
cusez-vous, S'il y a lieu. Si elles
se montrent acrimonieuses et ne
veulent plus vous admettre ‘dans
leur cercle d'amis, dites-leur
qu'elles n'auront certainement
plus l’occasion de se plaindre de
votre présence. Ajoutez que vous |
avez beaucoup goûté leur amitié
et les bons moments passés en
leur compagnie. Lorsque vous les
rencontrerez, souriez et parlez-
leur. Pour rien au monde, ne leur
laissez voir votre dépit, Vous me
semblez avoir un coeur bien vi
vant dans la poitrine, pourquoi
ne pas y faire entrer l'affection
d'une bonne petite amie”?
MERE-GRAND.
chapeau vous va, mettez-le
On nous a souvent lancé la pierré dre que l'Homme-Dieu ne s'adres-
et mous ne nous sommes jamais dé-
fendues. Mais pourquoi faire Îles
agneaux plus longtemps? Puisque
l'attaque est injuste et que nous pos-
sédons les armes nécessaires à no-
tre défense, sachons nous en
vit!
Voici de quoi il s'agit: Certains
messieurs ont affirmé, affirment et
affirmeront probablement en tout
temps, qu'une jeune fille ou une
femme ne doit pas être “trop ins
truite”. Ils fixent la limite extrême
des études qu'elle peut poursuivre,
à la première année. du cours uni-
versitaire, et si une personne fle
notre sexe dépasse cette limite, ele
devient pour eux un sujet de ridi
ser-
cule. Mais, mes chers frères, votre
aveuglement ax été d'assez longue
durée. Il vous faut maintenant ou
vrir les veux.
Inutile, de discuter ici sur la dif-
férence de poids, de volume et de
; puissance qui existe entre le cerveau
de l'homme et celui de la femme;
je laisse à qui voudra, la tâche. de
vous prouver qu'une tête vaut l'au-
tre. _-
Parlons seulement de la
intellective que le Créateur‘a don-
__ née à toui être huinain. Dans l'Evan-
gile, le Christ Tone le serviteur qui
a su mêttre à profit les talents que
lui -a-tônfiés son maitre, et il blà-
me au contraire de serviteur qui a
2 .enfoui le sien. Oseriez-vous préten-
La
12 livres . . . . . 49c
TELEPHONE 22 818
‘ dans
faculté |
se qu'au sexe fort? Quoi que vous en
disiez, messieurs, le poète anglais, |
Robert Browning, a raison lorsqu'il
affirme que nous devons viser bien
haut — que nous ne devons jamais
nous lasser dans nos efforts vers
le perfectionnement de l'intellect.
Et, la femme n'est pas plus exclue
l'esprit du poète qu'elle ne
l'était:dans" celui du Christ,
Dans une allocution pronorftée
lors d'une fête en l'honneur de M.
Sidney E. Smith, Son
Mgr Yelle disait: “Le temps est pas-
sé l'on se demandait s’il n'était
pas dangereux pour la femme de
poursuivre des études supérieures.
L'on reconnait maintenant que pour
ou
un obstacle.
dangereuse,
n'est
n'est
intellectuelle
La science
pas
pas
seul l'esprit non assez large pour la |
recevoir peut le devenir”.
gnage incontestable!
En ce qui concerne la jeune fil-!
le: vous la préférez bonne, aimable,
jolie, bien mise, etcs-et personne Re-
vous en blâme! L'instruction lui en
lévera-t-elle ces qualités? Sûre-
ment non!
Mais, venons à ma thèse, qui a
-bour but de vous prouver que l'ins-
Jeu., Ven., Sam., chaque semaine
vage humide
truction supérieure n'empêchera pas
la jeune fille qui la possède de faire
une excellente épouse et une bonne
mère de famille.
Je vois des sourires moqueurs ...
“Mon Père” ne|5155€
Excellence | ne trouvant pas dans sa compagne |
| une personne avec laquelle il puis-!
se causer avec intérêt et passer des |
Témoi- |
ün me gare l'autre côté de
la. médaille. ter
La Bruyère nous âit que es fem-
mes “se sont, établies elles-mêmes
dans cet usage de ne rien savoir, ou
nar faiblesse de leur complexion, ou
par la paresse de leur esprit, où par
soin de leur béauté...” “Mais à
quelque cause que les hommes puis-
sent devoir cette ignorance des fem-
mes, ils sont heureux que les fem-
mes, qui les dominent d'ailleurs par
tant d’endroits, aient sur eux cet
avantage de moins”. N'est-ce pas là
la causé, la source de vos propos
contre la valeur des études avancées
chez la femme? 1,a Bruyère ajoute:
“Si la science et sagesse se trou-
vent réunies en ün même sujet, je |
ne m'informe plus du sexe, j'admi-
re; et si vous me dites qu'une fem-
me sage ne songe guère à être savan-
te, ou qu’une femme savante n'est |
guère sage, vous avez déjà oublié
ce que vous‘venez de lire, que Îles
femmes ne sont détournées des
sciences que par de certains dé-
fauts. Concluez donc vous-mêmes
que moins elles seraient sages, et |
qu'ainsi une femme sage n'en serait
Gue plus propre à devenir savante, |
ou, qu'une femnie savante, n'étant
telle que parce qu'elle aurait
est que plus sage”. Mgr Dupanloup,
considéré une autorité par tous, ex-
prime la ïnême idée en d'autres
ñots. Mais, voilà pour la femme en
général; revenons à l'épouse.
I faut d'abord rappeïer ici qu’une
des conditions essentielles à un
heureux ménage est l'entente cor-
diale, la compréhension mutuelle
des deux époux; et cette entente,
cette compréhension ne sont vrai-
ment parfaites que si les deux époux
ont à peu près les mêmes connais-
sances. J'admets qu'il n'est pas à
souhaiter qu'un homme illettré choi-
i une épouse très instruite,
(l'homme aimant d'ailleurs si peu à
se laisser surpasser par 1a femme).
Mais, il ne convient pas non plus
qu'un homme de profession s'unisse
pour la vie à une personne n'ayant
fait que des études trop élémentai-
res, 4
On dit que tout estbien rose dans
les premiéres années de vie conju-
gale, mais le temps passe, et les
petits riens qui amusaient les époux
veux blanchissent, enfin, elle n'est
plus ta jolie brune ou la blonde ra-
! vissante des vingt ans. Que lui reste-
personne n'est assez sot pour affir-
une vie honnête, >
Il faut répéter ce qui a déja tte
{dit en d'autres mots: qu'une femme
[instruite saura mieux retenir l’inté-
| rèt de son époux, Il sera fier de la
présenter à ses amis, d'être vu à ses |
côtés. Ils pourront converser sur
[une variété de sujets connus des
rappeler les faits historiques, par-
ler d'un auteur dont il savoure avec
pu,
vaincre beaucoup de défauts n'en!
au début de leur mariage paraissent |
bientôt insignifiants. De plus, ma-,
dume perd de sa fraicheur, sés che- | Montagne, c'est-à-dire qui, sans être |
t-il? sinon son âme, son intelligen- |
ce. Ne parlons pas des vertus, car!
mer que l'érudition fait obstacle à|
deux partis—enfin monsieur pourra
ë
ii
y
À
5
À
d
5
F
LA
fois femme et savante, il
e faudra oublier Marie Curie”.
naissances très limitées.
rend Père D. Lord, S.J., nous signa-
le cette différence et les avantages
du premier cas dahs sa plaquette
“They’re married”.
Cela n'est pas diffécile -à com-
prendre. Le père partant de bon md-
tin pour son travail, et ne revenant
qu'à l’heure des repas, ne peut guère
au contraire, pendant son absence,
répond à mille questions du petit
être; les pourquoi, qui, où, l'assail-
lent à tout instant. .
| ‘ Comme dans une construction on
doit s'assurer du choix et de la so-
lidité des premières pierres parce
que d'elles dépend tout l'édifice;
“insi doit-on attribuer une valeur
| prépondérante à la première forma-
tion reçue au foyer et pour laquel-
le la mère est préposée, car de cet-
te formation dépend le succès de
l'éducation et même l'avenir de l’'en-
| fant. A mesure que ce dernier gran-
| dit, il a un plus grand besoin des
|
| conseils maternels. Si sa mère a
fait des études psychologiques et
morales, ne comprendra-t-élle pas
mieux son enfant, ne lui sera-t-il
pas plus facile de lui tracer la rou-
|le à suivre?
| Je termine par les mots prononcés
[avec conviction par le, Révérend
Père J. Béliveau, S.J../lors de l'af-
{filiation du Collège Saint-Joseph à
| l'Université: “Vos nouvelles élèves, |:
| Monsieur le président, pour se con-
| former à votre direction, comme à
| celle de leurs éminentes éducatrices,
[ARE donc à coeur d'éclairer leur
intelligence au foyer de vie intellec-
Ftuelle qu'est l’Université, pour de-
: venir des êtres de humière qui la fe-
ront rayonner dans le monde et
lautour d'elles”.
“S'il en est qui peuvent devenir,
| dans le firmament 'scientifique, des |
l'humanité en-
tière vers la vérité et le bonheur,
elles ne manqueront pas à ce de-
voir. Plus nombreuses sang doute
celles qui seront des feux sur la
astres qui guident
| des astres brillants au firmament,
|éclaireront cependant toute une ré-
gion, toute une ville, par la clarté
de leur intelligence et le bienfait
de leur savoir. Enfin toutes, si elles
{ne peuvent être ni étoiles rutilan-
{tes dans ls champs infinis, ni feu
éclairant tout un peuple, devront
être et seront, grâce à leur forma-
tion universitaire et académique,
| d'humbles lampes qui éclaireront la
maison qu'elles habiteront un jour
et mères de famille. Et lorsqu'il y
| aura, par elles, dans chaque maison,
un foyer intense de lumière, de
| bonté, d'amour, les hommes et les
s'occuper de son enfant. La maman, |
0 1 {
où elles règneront comme épouses
bièn-boire
‘beaux habits, les beaux meubles,
beaux appartéments? . Dans Îa ri-
chesse? Dans la puissance? Dans
la gloire? ... À *
“Le bonheur est dans l'amour, là
tout entier et ‘rien que là”.
“IL est des amours qui font irrup-
tion dans une âme à la façon d’une
grande marée. Ils l'emplissent, la
dilatent, la suffoquent et c'est une
surhumaine extase, Mais après le
flux, très vite le reflux avec ses dé-
västations, ses ruines et l'immense
cadavre en décomposition.
C'est dans la famille que l'on
trouve, non la caricature de l'amour, |
mais: l'amour véritable, celui qui ti-
re ses racines du coeur des siècles
écoulés, s'épanouit én cette vie com-
me une fleur brillante et parfumée,
et, vainqueur de la mort, projette
ses rameaux Au coeur des siècles à
venir”.
“Joies des fiançailles où deux à-
mes, se devinent; joies des premiè-
res semaines dé mariage où deux
âmes se découvrent; joies conjuga-
les, lorsque l’amour cache son bra-
sier $pus la cendre chaude et fait
ne L un sentiment moins violent,
miais plus
sans born,
rofond: l'amitié; joies
“nées de l'enfant: dans
son berpéau, à son premier sourire,
à sa Te caresse, à sa première
parolé, à son premier pas, à ses
ébats, à ses mots, à ses effusions, au
développement de son intelligence,
à: l'affermissement de sa personna-
lité; fierté de se survivre, non en
des petits de bêtes, aux crocs bien
acérés, aux griffes bien aiguisées,
mais en des petits d'hommes, au
coeur. ardent et rayonnänt — et
quelle gloire comparable à cette
gloire-là!—; fierté d’une vie saine,
juste, utile à nous-mêmes et aux au-
tres, éminemment propre à nous
ennoblir en nous transportant dans
les sphères sublimes du désintéres-
sement et du sacrifice librement
consenti”.
Jacques PERICARD.
Marie Tamisier
| Celle qui fonda les Congrès
| Les Congrès Eucharistiques doj- !
| vent leur origine à une pieuse fem-'
| me de France, Marie Tamisier.
| De son nom complet, Marie-Mar-
the-Baptistine-Emilie_Tamisier_na-,
| petite fille, on rapporte qu'elle pas-
sait déja des heures en prières au!
pied de l’autel dans l'église de sa
paroisse.
C'est en 1871 qu'elle se rendit
compte de la mission qui lui était
| dévolue par. la Providence, celle de
propager l'idée de grouper des fou-
les, en certains lieux choisis à des;
époques déterminées, pour fournir |
aux fidèles l’occasion de participer
à de solennels exercices de dévotion
| envers le T. S. Sacrement. Elle écri-
| vit alors des centaines de lettres
aux prélats de France et de divers
pays du monde, leur soumettant cet-
te pensée, dont elle entretenait aussi
| délices les ouvrages, sans voir bâil-
{ler madame. Ou encore il lui sera
dernières découvertes scientifiques
sans que son épouse le regarde (a-
vec de “jolis veux si vous voulez)
mais des yeux tout arrondis par la
té, mais la conversation n'irait pas
loin... Enfin, ils éviteront le mal-
heur qui s’abat sur tant de foyers
où la femme est beaucoup moins
|instruite que son mari. Ce dernier,
heures dans d'agréables et très uti-
les échanges d'idées, cherche ail-
ï {leurs ce plaisir. Il va jouer au golf, |
n'importe quelle besogne, la culture |
{se rend à son cercle .….. mille excu-
ses servent à lui faire délaisser le
{foyer tandis que madame reste à
raccommoder les chaussettes de
monsieur.
Vous dites qu'une femme instrui-
te néglige souvent son devoir pour
assister à telle représentation, pour
veus avez peut-être raison. Mais si
vous jetez les yeux autour de vous,
vous constaterez que plusieurs per-
sonnes du même sexe qui ne font
- bad t
pas ces sôrlies les remplacent par
nombres d’autres; ainsi elles passe-
ront leur journée au cinéma ‘ou à
courir les magasins, et cela sans né-
cessité. Je ne crois vraiment pas
qu'une mére qui ait fait des études
possible de faire l'appréciation des |
surprise. Avec cette dernière, l'or-|
gueil masculin serait peut-être flat- |
k n a st # er
sé rendre à un thé, à une causerie et |
Le. De
lenfants de notre cher pays connai-
Îtront les meilleurs chemins de Ja
| vie, ne s’égareront pas dans les té-
nèbres de mauvaises doctrinés qui
mènent les peuples à la mort Et,
encore une fois, l'histoire ancienne
se répétera: la femme, lumière, vie
et flamme, du foyer familial, sauve-
ra l'humanité”.
J'espère n'avoir blessé personne;
[si je l’ai fait c'est, croyez-m'en, sans
maligne intention. Mon seul but
étant de prouver que l'instruction
| chez la femme est loin d'être une
déficience. Et cela non “par pitié
ou inclination pratique”, mais seu-
lement pour rectifier le jugement de
certains érudits de la “gent sage”.
Je ne présume pas avoir réussi à
| vous convaincre, car le
anglais nous dit “conyince a man
against his will, and he's of the
same opinion still”, mais j'aurai tou-
jours bien essayé! :
R. de la DURANTAYE.,
——_— 2-2 2—— )
Passez très légèrement le soir, un
lampon de coton hydraphile à peine
rieure, tout près des ‘cils, et le ma-
tin, avec une petite brosse à cils à
peine humectée de cette huile, bros-
isez les cils en allant vers le haut
pour la paupière supérieure, et vers
le bas pour la paupière inférieure.
Au bout de peu de temps vous re-|
marquerez que vos cils sont plus
fournis, plus longs et ont une jolie | lendemain dans un accident d’auto- | '°ute leur vie en est une. |
courbe.
DRRS P PR ©
proverbe |
| imbibé d'huile de ricin_désodorisée, |
sur les paupières supérieure et infé- |
tous ceux avec qui elle entrait en
relations. L'enthousiasme qu'elle ap- |
portait à cette tâche lui valut le |
nom de la “Jeanne d’Aré-du" Très
Saint Sacrement”. ‘
in 1874 se tint une première réu-
nion à ce sujet, et Mlle Tamisier y
exposa son plan d'action. Comme
résultat de cette première réunion,
| des pèlerinages locaux s’organisè-
| rent, en France, et ils furent illus- |
| trés de miracles. Bientôt les pèle-
| rins du T. S. Sacrement devinrent
| si nombreux que les premiers Con-
grès Eucharistiques nationaux s'or-|
ganisèrent à Avignon, Faverney,
Douai, en France. Puis le premier
| Congrès Eucharistique internatio-
nal se tint à Lille, en 1881.
Mile Marie Tamisier mourut à)
Tours, à l’âge de 76 ans, en 1910, au
moment où! s’organisait le vingt-
‘cinquième Cangrès Eucharistique In- |
| ternationa], qui allait se tenir, cette
| année-là, à Montréal, pour la pre-
lmière fois au Neuveau-Monde.
| Madame —:Là, tu as brisé un mi-.
roir. Sept - années de malchance, |
maintenant, |
Mônsieur — Oh! je ne crois pas à |
cela! Je connais une femme qui a!
! brisé un grand miroir et je suis cer-|
{tain qu'elle n’a pas eu sépt années
| de malchance.
Madame — Vraiment!
| _ Monsieur — Oui, Elle est morte le
| mobile.
um
quit à Tours, France, êh 1834. Toute |:
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L Mangeons des légumes
Consommez en toutes saisons des
légumes. verts, ce qui n'était point
permis à nos pères, condamnés, du-
rant l'hiver, à se nourrir de 4
|
|
neux, de légumes secs, alors qu'au-
jourd'hui, et grâce aux conserves,
haricots verts, asperges ou petits
pois peuvent trôner sur votre table
d'un bout de l’année à l’autre.
Les hommes et les femmes de l'An-
tiquité furent beaux et forts parce |
qu'ils pratiquaient également l'édu-
cation du corps et celle de l'esprit,
et qu'ils connaissaient les vertus des
plantes, des légumes, des fruits, et en
usaient à bon escient. "|
Nous revenons actuellement à ce |
mode d'existence en “découvrant” ei |
|
|
1
Dans l'Antiquité : F me
en mettant en vogue, les propriétés
naturelles des légumes, et en faisant |
des cures de fruits.
nous fournissent un aliment de pre- |
mier ordre, riche en précieuses vita-
mines. De plus, ils possèdent, pour la
plupart, des propriétés médicales. Se
soigner en mangeant, et en rian-
geant des choses agréables, peut-on |
trouver meilleures ‘‘otdonnances”?
De bons “amis”
Honneur, tout d'abord, à “l'arti- |
chaut” guérisseur du foie, et puis- |
samment tonique. Certains docteurs |
préconisent même la “tisane” de |
feuilles d’artichaut, capable de gué- |
rir, disent-ils, l'angiocholite avec
ictère.
verts” sont de puissants minéralisa-
teurs.
Le “chou” fournit l'arsenic indis-
pensable à la santé. C'est un excel-
lent fortifiant. Mais attention, Mes-
dames, il fait grossir!...
Les “épinards” comportent des
éléments réparateurs tels que le ma-
gnésium. Jl donnera des couleurs
aux personnes pâles. |
-“oseille”, au contraire, n’e
portée que par les gens de forte san- !
té, car elle est déminéralisante, aci-
difiante et arthritisante, par sa for- |
te teneur en acide oxalique. |
Le “navet” a les mêmes propriétés |
que le chou. De plus, il est riche en,
soufre, tout comme son petit frère
le radis. Les coquettes se souvien-
dront que le soufre donne un teint
clair et une magnifique chevelure.
La “carotte” et la “betterave” sont
riches en sucre. Deux légumes pour
Le “cresson” est particulièrement
indiqué dans tous les cas relevant
d'un traitement par l'iode, car il en |
contient une grande quantité. |
Toutes les “salades” sont dépura- |
tives. La ‘“laitue” jouit, de plus, de
propriétés calmantes.
L'“ail” est un anti-infectieux dont |
il est sage d'user en période épidé-
|
| mique. “L’oignon” est diurétique. |
ÉD ———
Ceux-là qui ne font rien croient |
| >
ne commettre aucune erreur, mais |
Cardinal MERCIER. |
L
Et nous avons raisôn, car tes tégn-}—
| mes et les fruits vivifiés par le soicil |
“asperges'”"et les “haricots
t Salon
281, rue Kennedy
Tél 22 588
Jaquette ou Manteau
pour toute occasion
Pour ville ou campagne.
Un seul patron
Variez votre garde-robe en y ajou:
tant cette jolie jaquette “Boxy Jack-
et” en laine Pastel de nuance am-
bre bleue, beige, où rose, Por-
lez-la en ville sur: robe bleu
inarine, noire ou imprimée, Le man-
tcau “reefer” sera joli en tweed de
laine beige; vous pourrez le por-
{er avec votre costume ou toute
robe' imprimée ou en tissu uni.
Style No 2080 pour grandeurs 12,
14, 16, 18, 20 ans, buste 30, 32, 34,
36, 38 et 40 pouces,
La grandeur 16 demande 3 ver-
ges 14 de tissu de 35 pouces.
Toute demande doit être adressée
comme suit: Département de la
Mode, LA LIBERTE, Winnipeg. Prié-
re de meilionner exactement la
grandeur . du patron désiré et le nu-:
méro du modèle choisi. Ne pas de-
mander des mesurez autres que cel-
les qui sont spécifiées. Inclure 15c
par patron (en monnaie, timbres
bon postal). La Liberté n'est pas pe.
ponsable dés lettres non reçues, Un
délai de huit jours est nécessaire
pour la réception de ces patrons.
Ces patrons sont en anglais seu-
lement.
Hs ne sont pas échangeables,
Sondes #4
818
TA;
côté, en grondant encore, mais
hâtänt de 1 un chien!
fond du calice des fleurs.
eu
my
de
les
5
ji
i
si elle a:tont mangé.
C'est gentil... pour ton frère,
naturellement, ;
te, j'en ai
Ses ailes, son bec pointu, son oeil | Aussi m'est-il doux ‘de constater vo-
perçant, ses sens sont subiils, sont |tre gratitude et de récevoir vos té-
nécessaires pour.arriver à détruire | moignages de sympathie ét d’affec-
ces änimalcules nuisibles qui nais-|tion. Quand il m'arrive des soucis Petite étourderie
sent en foule autour de nous, (j'en ai quelquefoïs!), je feuillette | 1, maitresse vient de dire quel-
On calcule qu'un couple de moi-|vos délicieuses pages et me sens | ques mots sur la vie des petites filles
neaux qui nourrit sa” couvée tue | tout de suite réconciliée avec l'exis- ne
i. lancé après
| le fauve, continéait de barrir furieu-
vide. Mais ce jour-là, lorsqu'il eut sement, ‘les. oreilles “écartées, la
quitté son camp, établi à la lisière | (trompe menaçante entre Jes défen-
des bois, pour s'enfoncer dans la ses longues et curves comme des
urande sylve vierge en la seule eom- | cimeterres.
Oh! non, pour les manger de-
main, uje :
——+essaire: une culoitg de foile, une}, jête. 11 laissa filer le lion et,
LL gros gibier,
pagnie d'un serviteur noir, il ne pré-| Le spectacle était tel qu'Ali prit
vovait pas le drame dont ik allait peur et grimpa lestement dans un
être lé héros. axbre, sans demander son reste.
Bien qu'il eût laissé passer l’heu-| -_Capon, va! fit Outram.
plus de trois mille chenilles par se-
maine. ; >
—— 0-2 ——— .
re de la sieste, la chaleur dermeu-
rait secablante, ! Aussi son harna-
chement se rédtisait-il au strict
n£-
chemise kaki, ume paire de bottes
légères. mais à tiges montantes, et
son casque co
hit; ajoutez-y ‘une ceinture de car-
touches et un bon fusil. Colt pour
Ali, son boy de ‘hbrédilection, qui
lui servait à locvasion de rabatteur,
allait en costume encore plus léger
Î, voilà pour J'ha-|
Mais : il était trop habitué à ces |
! défaillances nègres pour s'en us |
| agner, et quant à Jui, il ne perdit nas |
SAVIEZ VOUS...
Que l'usage de la fourchette ne
remonte qu'au XVIe siècle, où on
l'utilisait exclusivement pour man-
ger les fruits?
Que la cuiller était déjà connue
sous les Pharaons, mais ne servait
que pour des soins de toilette?
Que lYâge de la terre oscillerait.
| visant l'éléphant, lui envoya, à bon-
| ne portée, une balle dans lé crâne.
| MH avait bien visé. Le projectile
; frappa à l'endroit voulu, un peu au- |
| dessous de l'oeil. Pourtant, la balle
Îne fit qu'étourdir le . mastodonte,
qui trébucha et-se redressa aussitôt.
Outram déchargea son second coup
anglaises. On passe ensuite à l'his-
tence. toire. F Alors, Nicole de-
Les grives, les nlouettes, les jun- ms ah PPS er.
cos sont ârrivés. Dès Faube, quel
.Mudemoiselle, est-ce que les pe-
N'est-ce pas que mes petites-filles aimeraient l'une de ces pou-
pées au’inspectent le Roi et l4 Reine à l'Exposition d'industries
Britafiniques? “Elles ressemblent en tous points aux petites _prin-
cesses Elisabeth et Marguerite-Rose,
merveilleux ceoncert!, Chants, ap-
pels, gäzouillis s’entremélent. Mème
Îles vulgaires moineaux nous font
l'entendre un gentil ramage,
Avez-vous préparé vos maison-
nette d'oiseaux? Hâtez-vous! Ce sera
bientôt-la- saison des nids.
N'oubliez pas d'offrir à votre mè- |
re ou à votre -institutriee um joli
“bouquet de “Pussy Willow” cette
semaiñe.. Comme tous ces chatons
tites Anglaises apprennent l’histoire
de France d'An
terre ?
Saint-Jean-Baptiste,
lé 24 mars 1938.
soyeux sont beaux et vivants! Et ils | Bien “chère Mère-Grand,
et les manteaux.
Ma grande soeur est revenue des
Cours de Saint-Norbert; elle a bien
aimé cela. Elle a pris plusieurs bon-
nes receltest maintenant elke nous
fait toutes sortes de bonnes choses,
des pommes cuites dans Je sirüp, |
des patates sucrées,-elc.
Nous nous préparons bien pour Île
concours de français qui aura lieu !
.
| dre
mème pour les chapeaux
TR)
donc de mon coeur pour vous ren-
hommage, bien chère Mère-
Grand, de Ia bonté touchante et des
miHe attentions dont vous éntourez
la jeunesse étudiante,
Rien de particulier n'est venu mo-
difier le cours ordinaire des choses
à notre école, sinon la visite'de M.
l'abbé Couture, visite que nous ap-
5 2 ont OUT lentre un milliard sept cent ving-cinq| égaient si bien la table de la salle à| C’est avec plaisir que nous venons | bientôt. | précions beaucoup, Nous ainions à
que Jui, puisqu'il était pieds nus et er us RE avale ‘millions et un milliard, huit cent: ner ou le bureau de la maîtres-| vous témoigner notre joie en li- Recèvez, chère Mère-Grand, le croire que ce zélé prêtre est-satis-
2 cn pagne court. Ces. nègres sont | L se:
7 étonnants. Réfractairés à l'insola-
à à vingt. miflions d'années? «à
touchée à mort et se précipita en | Do. découvrir, cé âge, on a eu
Bonnes semaine, mes chéris! Cro-
sant les réponses du Concours de
Bon Langage, Toutes nous avons
à cs
plus reconnàissant merci, et l’assu-
| fait des humbles travaux de ses pe-
ln 1 18 D done À ae s on a eu ti oîr AT à rance d’un pieux souvenir à Ja pre [tits apôtres de Lorette,
s tion, ils semblent ne rien craindre hoir et, de le rojoindre. recours à “orologie radioactive”,|YezZ au dévouement de votre toute | fait n re possinie. mière messe que j'entendrai à l’aide Les élèves des IXe et Xe grades
non plus pour leurs pieds, au re- Pur , " qui consiste à déterminer l’âge des | affectionnée. s ; Je suis dans le grade IV. Je vous | de: vatre livre. sont attelés À la revision des 1-
x bours d'Achille dont le talon était | Ali n'en eut pas le temps. si um roches et des minéraux d’après la Ÿ nd assure, chère Mère-Grand, que vous Votre reconnaissante ef aimante! ques matières qui seront sujets
le point vulnérable, Dieu sait pour- | est que, dans de telles conditions, il | quantité de matière radioactive qu'ils{ Jeanne Giguère, Institut Collégiat seriez contente de noùs Voir. | petite-fille qui ne vous oüblira pas! d'examen la semaine prochaine.
: tant si la brousse de l'Ouganda est | °" aurait eu le désir. Car, au mo-!| -Gntiennent. | « , Saint-Joseph; Aurèle Vigier, Cardi-| Après avoir étudié mes leçons, je | et qui vous embrasse tendrement: | Vous devriez les voir et les-eufen-
semée d'embêches et infesiée de sa- | "en même où son maître abordait| Certains minéraux, recueillis à! nal; France Rajotte, Emérence Val- joue au “Romain” avec grand-père | Marie-Jeanne DUGAS, | dre, Le programme du XIe grade nw
i les bestioles! Ni le maître ni le l'éléphant, celui-ci, qui gisait sur le | Sinveya-Pala, en Russie, ont donné| court, Saïnt-Jean-Baptiste; Marie-|et grand'mère. Vous pensiez peut | Grade VI. | nous laisse pas de répit non plus.
serviteur n'attachaient d'impottan- | flanc, he sur lui-même et se re-| l'âge de un milliard huit cent vingt Jeanne Dugas, Blanche Mareoux, | être que Vos petits-enfants dé Saint- El # + | Tout de iiéme je ne mänque jamais 7
ce à ces détails et Ali était trop fier | ‘va d'un bond. . millions d'années. Lorétte; Eveline Richard, Rosa La-| Jean-Baptiste étaient tous morts? Saint-François-Xavier, | de jeter un coup d'oeil sur le “Coin”
de l'honneur qui lui érhéait de por- Outram en fit un aussi: un bond nn. . | mothe, Claire Hamelin, Saint-Fran- ‘Tous les soirs nous assistons à la Sn Un. ee + 0 LUE cevolrer lee initiales cho:
: \en 2 e. ) : ue, d’après ‘les derniers recen- :Xavier: Marcel Chanipagne, So- ben N . : : e 24 mars 1938.
| ter le second fusil du blanc pour ne | 1 arriere Mais ce fut tout ce qu ill Q pe 4 çois-Xa ; pagne, | prière. Nous vous aimons tous el Chère Mérc-Grand ses que vous nous y servez.
| pas le suivre-volontiers dans ses ex- | put faire. se sentit saisi par Je sements, la popülation du globe ter-| merset. . | prions pour vous. re srand, oo: Rate S
Î péditions les plus aventureuses, milieu du corps et perdit connais- | restre doit dépasser à présent deux MERE-GRAND. Une élève du Couvent, J'ai beaucoup de nouvelles à vous! Soyez de nouveau remmerial e, biei
1 | : x n sance sous la violence de cette | milliards? ——— DD L——— : F RAJOTTE dire. Je suis dans le grade V; j'aime | chère-Mère-Grand, et croyez à la vi-
| HP arret n rs 7. pus | étreinte- irrésistible qui le fit lâcher L'Asie vient en tête avec 950 mil- 4. + . : beaucoup aller à l'école et j'aime! ve affection de votre petite-fille,
| . nn es déni aus 0 né PEEE | son arme avant même d’être lancé! lions d'habitants; puis viennent: Les deux bourreaux Cocilal Was beaucoup ma re à J'ai trois | Blanche MARCOUX.
ra ji auites mlgres qu'on | en l'air comme la boule d’an bilbo- l'Europe, 550 millions; l'Amérique, * | le 26 mars 1938. * | petites soeurs et six sfres;, nous | …. + SE Voie
avait laissés au bivoua® ils préfé- | quel. in. , |230 millions; l'Afrique, 150 Hiplons, Du Chère Mère-Grand, sommes cinq qui allons à l’école! Du anç n ier,
raient y rester plutôt que de ris- L'éléphant l'avait, happé de saiet l'Océanie, 7 millions. k Fai deux bourreaux. Te cols ait à Le 'Ohases dus Gien | Nous avons une de nos petites a- Éhiée rà - “is Û
Î quer leur vie dans une rencontre trompe, en effet, et projeté à quin- La _population _ mondiale s'accroît} Dewx-petits bourreaux blonds et j je iri pt etant rene pe ip . mies qui à été opérée pour l'appen- | or ère- Tu
| inopinée avec le seigneur lion ou | Z€ ou vingt pieds de haut. Il s’en | d'environ 30 millions d’êtres par an. | roses qui sont mes neveux et qui me Master? on . Si dicfe la semaine passée: Lucienne | J'ai été surprise d avoir le prix de
| quelque harde de buffles ou d'élé- | fallut de peu qu'il ne retombât aux Que lès chtroniiers disient les ar: semblent nés pour me faire gagner ji : : ‘ " Précourt; elle ne vient pas encore | bon langage; je ne m attendais pas
} | no | pieds de la brute déchaîinée, dont nid ù le Paradis. : que à là l'école. | à pareille chose. Je suis bien con- D
phants sauvages. lies harriis éclatant de tu belle bres les plus fertiles de tout le mon- j . t Che, 0 à J'ai soif, alors j'arrête. is | |tente du best livre que vont: mo-
Au sarplus, on n'avait jamais bien! | : : “e : ’| de végétale? , °acques à sepi ARS, V — | Votre petit garçon, | QUE DAS CNO Re one bus 11018 An rez envoyé. I est très joli ét sur-
[ loin à.aller. On était sûr d'avance | une sauvagerie € rayante, a Ils portent dans le même monient quatre. Tous deux s'entendent com- Aurèle VIGIER. -| Petit journal que M. Gérard Le Moy-| vez envoy : Mi TRE "#4 1
TT de lever quelque belle pièce dans | hevérent-de terroriser Ali, témoin “des fleurs et des fruits, ce qui leur € larrons en foire-pour me-jouer. + + + -_[ne-nous envoie: LL est-très intérés-! tout, # # ra ir e su pr pe
le voisinage même de la tente, car | impuissant de cette spène. ‘ .” , | permet d’avoir trois récoltes par an. des tours pendables. | : = Cauvept dè Saint-Jean- sant ce pelit journal, il y a des pe- | rer al ar tes rh Le
on suelt Îles dinini le aie, qui se —Maître!... Maitre!... gémit €- |" Les citrons qui sont cueillis alors C'est iantôt mon pied qui, péné- Baptiste, le 25 mars 1938 tits jeux à faire, et # Y a aussi un |°7es rie ro Var voyez tue pur |
trou. à: enslgnes parGes de .fu- | perdument Je pauvre diable, Ah! qu'ils sont encore verts n'atteignent trant dans sa pantoufle, fait la moel- Chère Mère-Grand, ‘ concours historique tous les mois. [ares Ste ar ous PL ee 2
sil seulement. d'une source d'eau | "9" maitre! RSS leur pleine maturité qu'en séjour-| leuse rencontre d’une bobine. : * Je suis contente de vous dire un |, © Suis contente qu'une élève de anand'i que Je. FL lp
Le re he Outram, lui, ne disait rien. None! nt longuement dans l'obscurité. Tantôt, après avoir mis le cabinet | :*°€ * c de vous e notre classe ait gagné le prix de|uand je m'en servirai, Je vous cn
His où les bêtes venaient sab | pensait rien non plus, tout étourdi Que la division du temps. en se- de toilette aw pillage, ils Ÿiennent | 8708 merci pe nt A un lon langage. Nous avons aussi des | remercie. J ai bien hâte de le mon-
Nos chasseurs en approchaient dou- | tip ess . PE hu ee maines appartient à l’Orient? On la year qui péage sil pal eh er pme À oi | _. et HE Dove te ste | Ro on ha à Pâques; nous
< cement avec un luxe infini de pré-| Lraiche en branche, dans une chute trouve de temps immémorial thez | * doté rs be res de Je vais souvent à la messe avec | "© nous. J ai appris plusieurs 10 : Fes “es noté. Je suis”à .tricoler
on en nr. br dpt l'en cascade à travers la ramure d’un SR dr jen eg eV Mate sur ma che- doi trois Les soeurs. Je nr a | dis An Rene ne jun chandail à mon pelit frère,
Je , s, ‘ ébè DA ÉTT: “HT iné i re dû 4 | la messe dedans mon nouveau livre | : Hi ces lensuite je vais me-tricotér un bé-
F | :" Pem- | 49 ébène. n .| serait établi en Occident qu'avec le! Minée, qui se trouve dûment fermé} "17 Re nt encourage. | ensuite } ne
prisée Ki, fonves @ù Pr Cela amortit considérablement la | prsratiee Léa ap . Pr pal de Lx et veuf de sa clef, let Je Viens DORE TOUR, Bonjour, chère Mère-Grand, [re .
Û Le # violence du choc final et lui rendit + : —Jacques, où est la clef de cette | J'aime beaucoup aller à l’école. | pe On recoit wh jourhal de M. Le
} des branebes rompues, des arbus- | ses esprits avant qu'il eût repris semaine se rattachent au mois lu- her ’ | Votre petite-fille qui vous aime Rosa LAMOTHE, Moyne. Il esf très intéressant ce pe-
M les déracinés. des buissons éyen- | iact avec le sol, d’ailleurs plutôt pri ne ue ie ra _. __C'est Claude qui l'a avalée. | bien, i CE M Le sepl tit jourpal. I a des concours el nous
Irés, marquaient leur Passage, an- | ou détrempé qu'il était par des | 47, CPPrUTS AUX AC RRTe, Le ton est grave, le visage impé- | Emérence VALCOURT. TER a echiqué llessayoñs de les faire pour, gagner
| en € récent. . € sai heureux z | rue u admises par les Romains. re € TP ol \ Grade 1. Lorette, lé 25 mars, | des prix. Quand on lui écrit des à
- hear EN Nous . bé bien loin de l'éléphant, mais Que, contrairement à la croyance | mineuse, mais il faut s'attendre à | occlte dian ent hu dire Sue . AE Env ETES; A te pasteur ee m—T—
vers la jungle on n'en serail pas | errière lui et non devant, comme populaire, l'arc-en-ciel n'est pas un|tout. Affolée, je me mets à la re-| L pa cu ss épronée LU coton nier el raitre es ro ne et il nous ré-
sorti. | c'eùt été le cas si les branches heur- signe de beau temps lorsqu'il se pro- | cherche du coupable. (0 est acerou- | … om Enr 38. CS Star { pond, Ça nous ait- plaisir, r
| Soudain Outram s'arrêta et fit si- | tées per, son corps n'en avaient dé- duit à l'aube? En effet, les srcs-cn- | pi dans le placard aux jouets, occu- | ‘ i ! Quel honneur Jour ma petite per- 2 ; » oser m4 a “4 Meet
sv € Au de ne piles bouger. 1 ve-| vié la ligne de chute. Et dans l'ex: | ciel se forment toujours du côté op- | pé à compulser des paperasses cra-| Quelle ne fut pas ma surprise! DUT ; .. ce a pas écrit. Je vais essayer de n'être
naile d'entendre nn rugissement | trème péril qu'il continuait de cou-| posé au soleil, donc à l'Ouest dans | yonnées de bleu. me ; lorsque mon frère qui revenait du | re Re SU. qu Ailait Re tal plus aussi négiaents. ;
étonfté du cité de la source. Quel- | il eut la présence d'esprit de|le cas qui nous intéresse; et toute| Quelle sagesse inquiétante. A-n’en | bureau de Poste me remit un ef art F per A dette A cl Une petite-fi le amie, | #'.
| faire la seule chose qui pouvait as-| pluie d'Ouest €! torrentielle et de | pas douter, cet enfant est en train |quet! Qui donc m'envoie cela? Eg|ine . Sept ques Vol Que 0 Claire. HAMELIN.
- a | surer son salut. longue durée. ù de digérer une clef en bronze de | feuilletant le magnifique livre, je | ‘trennerons avant longtemps, pa: | —— #40
| Ce n'était point d'essayer -de fuir: ÉD —— quatre centimètres de long. Je le |trouvai le secret: “Avec les félicita- | rait-il, notre costume. de Jécistes.….. (74 ”
| il n'eût point fait dix pas sans être Entre petits gérçons | secoue, je le presse de questions.| tions de. Mère-Grand”. Qu'elle est | Tn6s modestes épargnes Y passe CARNET DU COIN
| rattrapé et broyé. Ce n'était point} Le petit Marius est fils d’un coif- | Lui a l'air ennuyé d'un homme d’af- | donc bonne, me suis-je dit, de m'en-| rom; mais je liens à honneur de me : t #1 É
{non plus de’ chercher à ramasser | feur. | faires que: l'on dérange d’un travail | voyer un si béau livre! J'avais hâte | procurer cet uniforme à îneÿ frais hi
{son fusil, qui n'était pas à portée —Tu sais, dit-il à son ami Olive, | important. de recevoir la “Liberté”, pour savoir et dépens. Tespère maintenant arri- Suzanne, Denise et André Bazin,
! de sa main et qui, de toute façon,| chez nous on est coiffeur de père | --Mais non, mais non, cette clef |si c'était pour le Concours de Bon | V€T 4 ce dessein sans négliger les! 4e Notre-Dame de Lourdes, Man,
|ne lui aurait pas permis d'en finir | en fils, et j'ai un ancètre qui a rasé | est dans sa poche, il va me la ren-| Langage. J'ai constaté avec bon-|O€uvres picuses que nos bonnes | sont heureux d'annoncer à leurs pe
avec son gigantesque adversaire a-| Bonaparte. dre immédiatement. Ah! oui, mais | heur que j'étais ia deuxième de mon | Maitresses noûs apprennent à aimer | {its amis du “Coin” la naissant:
| vant d'être mis lui-même hors de! —Peuh, fait Olive, moi, j'en ai un |la poghe est percée, ve donc trou-| grade çt ma meilleure amie, Blan-} ét à encourager. - | d'une gentille. petite soeur, Odile,
combat, Mais il lui restait un re-} qui a aidé à raser la Bastille. | ver la clef, maintenant! ... che, la première du sien, Un merci reconpaissant monte “née le 13 février.
cours, dont il usa avec l'énergie du. — PR Mme Pb mr pe Le %
désespoir. 1 ‘ , Adaptation du roman de Fénimore Cooper
L'éléphant lui tournant le dos et Le dernier des Mohicans par l'Association Catholique des Voyageurs de Commerce, | Dessins de
s’acharnant pour le moment sur son 1 ” . : séction Laflèche, Les Trois-Rivières, Jean-Jacques Cuvelier
casque, le jeune settler le saisit par | Pise ns - AU IA a. . LÉ ali Fee
la queue et. +e-vramponna de toutes 2 =
ses forces à ce solide appendiee | |
| caudal.
Les barrits atteignirent alors au
paroxysme de la rage. II y eut üné | ” ‘ ê
| sorte de valse forcenée de ce grand +
corps qui, par des ruées et des gi- è
| rouettes, s'efforçait de se débarras-
ser du poids suspendu à son arrière-
train. &
| Rien n'y fit! Outram tenait bon!
-tet me lâchait pas prise Dans les. .
| sonorités caverneuses du sous-bois,
l'une terrifiante cacophonie marqua
Îles épisodes de cette danse fantas-
+ tique. Puis Péléphant, qui était tont A
| de mème sérieusement blessé, y mit
de moins en moins d’ardeur. 11 per |
dait son sang, dont : Outram : était ». . vds: f +. ;
tout éclaboussé. $es forces dégli-| lunettes sur son it son livre i ice Qu St r: M prred Et
naient. Cessaut de trompetter; il rà- | et, aprés avoir d le ton avec son +. enton- tionna Heywzrd, Personne 14 répapdif, horég ün
la, vacilla, s'écroula sur les senoux. na Eds que les deux jeûnes filles et Mey- cône Ma bu Indi fortirent pur l'ouverture
Sans demander so rest+, le jeune | ware © rent avec toute leur âme, - opposée à,celie par où ils étaient entrés, l
L
® {
r QE RS TS g dar
re, c'est-à-dire de l'ensemble
machines, se monte à environ
La dépréciation est lun des
plus:gros facteurs avec lesquels il
ai à er; on la ealeule à envi-
ron dix pour cent, Dans bien des
Cas cependant, ce chiffre doit être
doublé on presque, dit M. €. J, Wil-
kinson, de la station expérimentale | bon de laver les disques de semoir"
fédérale de Hosthern, Saskatchewan. |
ON peut lé réduire Jargement quand
on à de bonnes remises et que Îles
machines sont bien conduites.
Les travaux reprendront bientôt,
du cultivatèur, nettoyer et sjuster
| les disques et graboi
| moir à grain, voir d”ce que le sys-
|tème de huilage soit propre et en
| bon t de fonctionnement pour
| que toutes les parties de la machine
soient bien lubrifiées, ete. Il est
| avec de l'huile de pétrole et de s'as-
|surer que loules les parties reçoi-
:vent de l'huile ou de la graisse et
que les disques sont bien ajustés.
L'emploi d'une quantité généreu-
se d'huile où de graisse sur les ma-
sur le se-
È
L
LE
ï
:
ÊE?S
2.
HE
fit pas d'éparpilier l'engrais
de la plante .sur la surface
et de compter qu'une
portera la nourriture aüx “racines
de la plante. IL se perdrà sûrement
dans ces conditions une bonne par-
tie de l'engrais, à moins qu'il ne
soit incorporé au sol par des façons
culturalés; un moyen encore préfé-
rable est de le placer en bandes
ë
il
5
Li
E
8.
5
à et le pme est venu d'examiner | chines n'est pas un gaspillage; c’est ‘étroiles, À le profondeur ‘des racinés
et de vérifier tous les. semoirs, g+ de l'argent bien dépensé. 1 y a des | © , Alam + Pl . 1 ruches, proiuset
herses à disques, les cultivateurs M | perties- qui Fan le pre d'huile que | ‘+14 plante, à une distance de deux |-d'argent, car ar à coûte cher de ré-| de trois ans, tandis, celles de | produit en 1937 plus de beurre et nn de un dan
bineuses, en somme toutes les ma- d'autres, mais en général, pour la à quatre Pouces. Ceci permel aux one et Ua peut dire adieu | betterave et de laitue avaient en- jamais auparavant - 24343,485 livres. d'une valeur de 8489. :
chines. Quelques heures passées à! machine aratoire ordinaire, il suf- RE d sg Au ga | dr cum de aton x Ed rs eve UE facullé ri ms pre POP ee
Do de ' PAR parrs ment et aisément, e ante n'est | VO) - | élevée. En troi i
resserrer les boulons, les coussinets. fit de graisser ou de huiler toutes les agen brélée mor Le dirai de ls Division de: spnonces lt de best ue Le fromage de manufacture au! Lé poids moyen des chars d'es-
ñ vous A jes-parties os Éns pärties deux fois par jour. C’est une engrais. Ce système d'appligtion | Ottawa, des échantillons de graine | diminuer d sels de eat Manitoba en 1937 accuse une aug-| pédition de grain du Manitobe à été
manquantes, épargneront -bien du bonne économie à la longue que de | © 7€ SYS k | ere À aminuer de pr POUr CRE, | mentation de 366% sur la produe-| en 1906-37: blé,
| rer » cultiva. ! choici otet : | ‘‘en bandes” des engrais chñiques : dé laitue, d'oignons, de betteraves et ’ À | = 1460 minois par
teips pendant la saison. Le cultiva- choisir une bonne qualité de lubri- | Ue Pécoltes … jardin est D Pass l'de carottes pour un essai de germi.. mais on pouvait encore s'en servir | (5 de 1936 et dépasse de plus de | char: avoine, 1968: orge, 1568: lin,
À teur qui peut mettre dans Je champ, fiant. À . 1 : p'us, : « à-eondition d'en semer plus sur la fre fois celle d'il 1947; ;
‘ . — ___ | mile et le plus économique es-md Arme pro Tr qui avait | même quaniité de terrain. Ces ré- Fa 1927. dix-neuf f di cs … : seigle, 122 Re
: +2 | Les plantoirs et les semoirs m r-| trois ans, était destinée à être em-| sultats sont typiques des nombreux ins her rl .fromageries ;
Commen ons dès mainten t nes ont les dispositifs voulus pour | Ployée le printemps suivant. La lai- | essais qui ont été conduits. ‘ fibe ai près de trois miens sed | La a de foin sauvage 20 Ma-
Ç an | appliquer Fengrais en bandes. tue a germé dans la proportion de se. © sir | vitoba Fan dernier à été estimée à
à * 4432 ——— | 72 pour cent, la betterave dans la La leçon qui se dégage de ces! An ifonitche, 90 clubs d'étrtters | quatre millions. —
| à combattre les moustiques | Au Cangda, toute la semence of-: Proportion de 71 pour cent, la ca-|faits, c'est que. l'on ne devrait ja-| pra, per ut des ice : Les |
ns ferte en vente doit être présentée | rotte, 49‘pour cent et l'oignon, 2] mais se servir de vieilles semences | tv des Fe tu " el fermes de fourrure du Manito-
: … _— sous des iypes modèles de catégo- | Pour cent. Il y a trois añs, lorsqu'el-| avant d'en avoir essayé ‘la faculté | ae Port menis du gouverne- | ba en 1936 ont produit pour 8422808 :
se Entomologiste . Dominion est, Canada EN de us toutes vs | ries bien définies, à l'exception des | 1CS Mo M gr . _. 4) Laser se img faire chez | lors. e | de pesus. : à DM
avis que ces insectes au corps greé- sang; elles diffèéren Deaucoup Îles | éré s, sa sin, s i mences âvaient germ ans la pro-| soi, entre deux v humides, ou ) : ï © ss !
le et délicat que l'on appelle mousti- unes des autres au point de vue de Lada tree hi a sue à portion de 90 pour cent. Ces essais | l'on peut en envoyer un échañiillon I se vend actuellement à Winni- Le Manitoka 2 14885 tracteurs : |
ques sont las-pires de toutes les leur cycle évolutif et de leurs ha- ! que les cultivateurs vendent sur | ont démontré une fois de plus que | au laboratoire fédéral de la Divi- pes Sa quatre fois autant de | sur 13475 fermes. L
imquches suceuses de sang qui atta- | bitudes, mais toufes exigent plus où eur propre ferme et que l'acheteur | certaines espèces de semence per-|sion des semences le plus proche de VEAUX op mitoba qu'il y à sq
duent l'homme elles animaux dans! moins d'eau stagnante pour le dé-! joit utiliser comme semence. dent leur vifalité plus rapidement | chez soi. ans. Quarante pour cent de tout ke| Le nombre moyes de porcs par
bien des parties du Canada. On con- veloppement des phases (larves et | bétail du Manitoba vendu en 1993 | portée au Manitoba esi près de neuf,
fond pee red ue pos pupes). On a D Se qu'elles | L'ile de la Trinité est de toutes Caserole de macaroni a - . Lanase sept soi souvés.
moucherons inoffensifs, comme les! pouvaient se développer dans la ro-| : : ï : 2 . À V'Espagn J - Fee | *°2 7
tipales, mais on peut loujours re-}sée ou sur Ja védéfalion humide, | Prat pete tuncen issus sl NOTES GCRICOLES k ke : ” } a bien. 7 per train. le Mani | La production agricole nette
FE connaitre les moustiques par leur inuis c'ést Ja tout à fait impossible. trornane are hit u pOur eUTT ET TT Li Ter TE _ | 14: jivre de macaroni canadien {toba a expédié en 1937 onze trains | Wsnitobe en 1953 est LR A *
trompe où “proboscis” longue et Le fait que les larves et les pupes | 3 | Tous les poisons employés dans] * livre de fromage râpé ou coupé | ‘! cases beurre here à une) müllions et demi, contre 47 mÿl-
grèle, et la présence de petites écail- ne se développent que‘dans l'eau et . Q . | l'agriculture au Canada, comme les en petits morceaux | valeur de plus de trois milliogs. bons 7; en 1936 et 38 millions %
les sur les veines et les marges des qu'elles doivent souvent monter à Les Y lailles ées insecticides, les fongicides, les des-| 2 tasse de céleri .coupé en dés : r Len 195% ; |
ailes. Non seulement les moustiques | }1 surface de l'eau pour respirer, 0 | tructeurs de mauvaises herbes, les] 2 oignons moyens (hachés fin) La production d'oeufs 20 Mani- TR
sont une source de lourment$ pour | fait qu'il est possible de détruire |poisons à rats et à ‘“gaufreurs”| 1 boite de tomates rondes |toba en #937 est estimée à 16 mil- Environ deux cinquiétes des cai-
les êtres humains, mais ils OCCa-} {in grand nombre de ces insectes et leurs avantages | (géomys) et les solutions pour bains! 2 c. à soupe de piment vert haché | lions et demi de douzaines. Svateurs du Manitoba ont des aute-
sionnent également de grandes per-! avant qu'ils aient l'occasion de s’en- là moutons doivent être enregistrés! 3 c. à soupe de beurre l L . a. mobiles.
tes en attaquant les bestiaux. Dans | jôler. On le fait en recouvrant les : | à la Division des Semences du Mi- | 2 tasses de sauce btanche (épais- | Environ un cultivateur sur sept .,®
quelques-uns des districts les plus! flaques d'eau, les mares et les en- On contrôle tous les ans au ma- | nistère fédéral de l'Agriculture, et | seur moyenne) | au Manitoba élève des moutons. Dans les dix dernières années, le
infestés, on constate une diminution | {roits humides avec une huile de: Yen de nids-trappes la ponte d'un |tous les paquets de poison offerts | Sel et poivre au goût. | - ANSE "prix moyen de la laine produite 2
marquée dans la production du lait: éharbon, par exemple de l'huile à | grand nombre de poules et l'on en-|en vente au Canada doivent porter. Faites cuire les oignons, le piment | Plus des deux tiers des moutons, Manitobx 2 été de 25 sous % à __
chez les vaches lmitiéres au commen: brûler, que l'on applique en pulvé- "tgistre la quantité et le poids des ‘une étiquette indiquant le nom et vert et le céleri dans du beurre jus- | du Manitoba dirigés sur le marché: 3 sous ‘4. ‘ ‘ <
cement de la saison des moustiques. | risation au printemps et au com- eufs pondus. Quelques-unes de CeS l'adresse du fabricant, le numéro qu’à ce qu'ils soient tendres. Faites |
et cette diminution, au dire des laf- ;nencement de l'été. Ces travaux poules proviennent d’une souche pé- d'enregistrement, le mot “poison” Cuire le macaroni dans de l'eau | Cours du grais fourni par :
tiers pratiques, peut atteindre jus doivent étre bien organisés et pour igrée bien connue; d'autres pro- si l’ingrédient est dangereux pour bouillante salée jusqu'à ce qu'il soit |
qu'à 40 pour cent. D'autres animaux qu'ils donnent le maximum de ré- viennent d'accouplements au hasard | jes hommes et les animaux, l'anti- tendre et égouttez. Mettez ensemble James Richardson &g Sons
maigrissent par suite des souffran. Sultats. ils devraient ètre exécutés | du a hear Ces ro és ts | dote pour le-poison, la garantie d’a- le sgmshréns et le mélange d'oignons, 1019, EDIFICE GRAIN EXCHANGE, WINNIFEG , ‘
ces et de la perte de sang: ils peu ar une organisation de groupement | Sans doute le sang de bonnes Tamil | nalyse du contenu et la quantité puis disposez en couches sur une Prix déch argé Pr - «
vent même en mourir, surtout Jes so le district. I y a ar Ve Fes, mais il leur manque un pédigré | nette par poids ou ne tourtière (plat qui va au four) avec | _ à Fort Williams ou Port Arthur °°
jeunes unimaux. Les volailles et les: ;novens dont l'effet a beaucoup plus | individuel connu. | ee — | des couches alternatives de fromage FRIX COMPTANTS A WINNIPES
autres oiseaux sont adssi affeslés je durée que celui que nous venons | On demande souvent quelle dif-| Il existe un vive concurrence en- | et de tomates. Assaisonnez et versez} __ / Lundi Mardi Mercrédi Jeudi Vendredi Samedi
pur ces insectes. : de mentionner. HS consistent à sup- ! férence il peut Y avoir entre ces!tre le fromage canadien et celui de | la sauce blanche sur le dessus. Re- | Mars 28 > w 1
Les femelles des soikante espèces primer les foyers de reproduction | deux groupes, au point de vue’ de la |la Nouvelle-Zélande dans la Guya-|couvrez et faites cuire au four pen-|BLE RDS ARE ONE PET Avril ler 2. "
Me MOUStiqUes que l'on louve au pur l'égoülemenf, à remplir Îles en. Quantité el du poids des oeufs pon- | ne anglaise. Un grand importateur a | dant 30 minutes à 350 degrés. Nord Ko 1 12% 152% 149% IMY 146% 165%
h dus. Pendant Fannée de contrôle de | imaginé un nouveau système pour | Nord Ne 2 137% 144% 140%. 134% 136% 135%
te | 1434-37, 17,105 poules d'un pédigré | la distribution aux petits miagasins | Spaghetti avec oeufs . Xo 3 115% 120% 18% 114% 16% 115%
È | connu ont élé inscrites au contrô-|de détail. Il Toupe les fromages de| :, livre de spaghetti canadien V6 5 + r ++ 5 er: 166 15%
: = |le de la ponte. Sur ce nombre, 4,910, | la Nouvelle-Zélande, qui pèse de 80 8 oeufs durs “ No 5 78% s1% sx 4. 22 ne
_ a | soit 28.7 pour cent, se sont quali- | à 100 livres, en tranches de 3 livres, | 2 tasses de saucy blanche Fourrage 68% 71% 71 Le 6% 4
| fiées pour un certificat de contrô- | et son exemple a été suivi par deux (épaisseur moyenne) Sur voie net 139% 146% 16% 141% 18% 10%
e c - | le en pondant 200 oeufs ou plus pe-| vendeurs de fromage canadien. En | 1; livre de fromage cagadien L No 1 Durum N% 56% L 27 LE LrEA #:.
, sant en moyenne 24 onces la dou-|1927 le Canada à fourni à la Guya-! (coupé en petits morceaux) Ne 2 Durum 2% s% S1% si% LE L 27
mences e eurs et e mes zuine pendant l'année. La produc-|ne anglaise 139,865 livres de froma- Toonche s | No 3 Durum Lx 79% 79% 7% x 7%
| M ou. actifs ga Lo Vonvolte 721 Ds x Tranches de tomates et persil. | Inférieur Nord 1 6% 156% 147: 1 6
| tion moyenne des oiseaux certifiés | ge. La Nouvelle-Zélande en a fourni Fait ; I iti dans d è £ =. # 42% 14% 143%
% + l'était de 233.9 oeufs, pesant en mo-| 85,965 livres; le Roya Uni 17,854 }- RS spaghe sde Inférieur Nord 2 15% 142% ‘. 122% 14% 133%
. + % | Rs pion : ÿ Joue 1 244 l'eau bouillante salée jusqu’à ce qu'il | Inférieur Nord 3 113% 118% 116% 112% 14% 113%
En I b t renouvelez yenne 26 oaces la dousaine. | livres ct les pays étrangers 47,486 it tendre. Egouttez. Faites fon-| Charbonneux 1 116% 121% 121% 118% 1 118%
ra Varenne ann a dd ee ae mn mn (US (68 Mis 1e fe Où
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"+ : É ! pondu 3 oeufs de plus par oiseau, et | ries. 4 | rs 2
+ Dix res paquets {leurs oeufs étaient également plus . C 6 onces de nouilles aux oeufs raie ages 3 p< + À —— gr PA y
BETTERAVÉS, demi-longues rouges. Gros | CHOUX, C openhagen Market. Gros pa-|pesants.' La üifférence en faveur! Coin de la ménagère 13 tasse de céleri, (coupé en dés) | ORGE æ t .
Lt. Dia di te CÉNCOMBRES, Early Fortune. Gros‘ pa- des oiseaux pédigrés serait encore | RESTE SERRES 1 tasse de carottes hachées, crues | C W. No 3 #% 58% 5 531% 5% “x
Gros paquet | quet de | plus prononcée, si l'on faisait en- 7 | { tasse de lait C.W. No 4 19% 57 27 5% ss: 5%
oIaNoNs, Danvers Glove jaune. Gros RADIS. Déjouner français Gros Le |irer dans le calcul les chiffres pour | RECETTES | 2 tasses de chapelure molle -[CW. No 5 34". 57 . 5% _5% 7. 4 5%
LATE. Grand Rapids. Gros paquet quet tous les oiseaux inscrits, et non seu- | | 2 oeufs légèrement. battus C-W. No 6 33% Eds #5 515 “ 5%
NAVEYS, dessus pourpré. Gros paquet CITROUILLES, douces et sucrées. lement ceux qui étaient certifiés. | = | Sel et poivre au goût. ya voie net : 58". 397% 5% 56% 27 #4
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SOUCL nouvelles ” odorante sarmi les troupeaux pedigrés qui aliments qui lui es * rt ce .qu'elles soient tendres. } >EIUELE ea x
FLARELA ina novel PETUNTA, Hybrides mélangés dainent de ae Enii lets ps aliments Be Perth ns Egouttez et servez au centre du| GW. No 2 + ++ res 27 4
COsMOS, Hybrides hâtives COQUELECOT SHIRLEY, nouvelles nuan- : | : le TE . , Er | cercle de légumes. Une sauce au CW. No D CR Ge 64 LI L27 «
FLEURS A BORDURES ances ceux que nous venons de mention-! vent #ur le menu du carème sont le | CW. 2 rei. 4 CES D] 59 és 48
IMMORTELLES, nouveau mélange ZANNIA, géants. fleurs Dalilia ner. Elles se distinguent aussi par poissôn, les oeufs, le fromage, les | fromage où aux PE est bonne CW. No 4 59 h'; E:. ] pe] LE se
: : : : | S l'aptitude des oeufs à léclosion et légumes, le lait, le maearoni, le | POUr SEFVIT avec CE Dial. 7 rej. X + 29 = :s 2 | Er 1
No 3—COLLECTION DE POIS DE SENTEUR Spencer par-x vigueur des poussins. Il y a! spaghetti et les nouilles aux oeufs. | . : re és 67% Lo L2 67% La
8 niagnifiques nouvelles nuances —Paquets vrdinaires | des groupes et des familles insorits/-Les--trois. derniers -sont -aussi: des |. / 72#m0n à le crème on four. tie ce à : : :
ps AMETHYSTE. Bicu.. CHARITY., écarlate. : sous le contrôle de la ponte dont produits canadiens; on sait que le | 1 boîte de saumon | d OPTIONS LE WINNIPEG ‘
AVALANCHE, Blanc Clair ROSIE. rose foncé \ les oeufs ont une éclosion de 80} Canada s'est acquis une réputation | 1 chopine de lait ABLE
Rs Lavande vos, pa io ! pour cent et :nême de 90 pour cent, enviable dans la fabrication des | Sel et poivre Mai 118% 1234 13% 12% 121% 12%
| | | tandis que Ja inoyenne n'est que | produits de‘macaroni. Il est à noter 2 c. à table de beurre Juallet 168%2:% 112212: 16%2% 109% 110 169%
ENVOYEZ VOTRE ABONNEMENT AUJOURD'HUI de 60 pour cent sur l'ensemble du qu'en 193% le Canada à supplanté| 2 <, à table de farine Octobre … — 0% 20 M2) 5% A2 % 62% .
’ e. Canada. | l'Italie dans la fourniture du maca- Oignons ràpés AVOINE L
Des semences seront envoyées SEULEMENT aux abonnés qui se) Les acheteurs de poussins d'un! "ont au marché anglais, et il occupe | Désosser le saumon et l'émietter. Mai 2. 17% x 6% #7 sg —
Re Ne ° ‘serviront de cetté formule. #_: % : | jour. péuvent- obtenir-une souche de |-aujourd'hui la première place sous | Faire cuire emsembie la farine et le pes - —_ 13 Ain #3... Le … = s 22% s
| : de Le qualité supérjeure en prenant des |Ce rapport. beurre, mais sans les laisser rous- ORGE … es 1 3% æ 7» ss nes €
È dure ERA poussins contrôlés ou des, poussins | ‘La préparation des’ produits de! sir. Ajouter -une ,chopine de laï, du | ai 5% % ES 23 ue 2
Vis “Liberté”, Enveyes-mal france les collections Nès n issus de sujets contrôlés. Beaucoup macaroni n'exige qu'un. minimum de sel et du poivre et une quantité suf-|} Juillet 57% 58 ss Er 2 57
d'eleveurs de volailles contrôlées | temps et de' travail. On les fait | fisante d'oignons râpés pour donner F5: “@iME Eu 52% 33% 53% 53 L à 22%
ÿ ne unnüneent des poussins de ces ea-! bouillir dans une quantité‘ abon-!une Saveur délicate. Garnir de É æ sa è
; _ | 2 tégories, on peut aussi se procurer | dante d'eau salée et ils se combinent | sauce le fond d'une lécheffite, puis Mai — ou 15 358 57% 153 1% 5%
ADRESSE t 4 une liste de ceux qui en ont en tout naturellement avec d’autres | déposer une couche de saumon. Com. | Juilet u è » 5s3 563 16% ad
\ vente en s'adressant à la Section produits comme le lait, le fromage, | tinuer ainsi jusqu'au remplissage du} Sr D ES . ”
Veuifiez spécifier: Abonnememt nouveau ( ) ou renoyvéfement ( ) des volailles, Services de produc- les oeufs et les légumes. Voici quel- | rétipient, en ayahit soin de recouvrir EE sx os « P œx -
NOTE-—Cette offre ne donne drait qu'aux graines spécifiées dans les |tion, Ministère fédéral de FAgricul- ques mets recommandés pour le ca-tte togt de sauce. Faire risoler au! Juillet ax CEE ss + m» CE
nr collections respectives [ture, Ottawa, e _SUSSE rême;: : Con et servir très chaud, ‘ Octobre. … RENE
“ à :
\ a sl
4 4: Û À
PARTNERS
A ju
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+ de
|
1 @ À quiconque
Duosatiié
ne mn
Jacotte et son cou
#1,
En
n'as qu'assez longtemps fait fi de la
raison et même du plus élémentaire
hon sens, et quant à tes divagations
sur lé charme et à ton mépris de
la beauté plastique, je ne sais à
quoi tu veux faire allusion: tu ne
prétends pas, je l'espère, à ce qu'une
jeune fille, bien élevée, comme Rose,
nit des manières d’enjôleuse!
. À cet ironique discours, l'énerve-
ment de ma tante parut gagner mon
cousin.
Mon Dieu, qu'ai-je dit? s'écria-
t-il. Je croyais pouvoir causer li-
brement entre nous, et n'avais point
l'idée de viser Mlle du Vernon! Vous
devez vous rendre compte, d’ailleurs,
que je suis maintenant suffisamment
docile en matière d'amour .… et de
bre de son opinion intime, et vous
ne pouvez m'imposer la vôtre!
Ma lante était belliqueuse à ses
heures. :
…—Pose-toi en victime, railla-t-elle,
cela te sied bien: montre-toi ingrat
envers ceux qûi travaillent à ton
bonheur, et dédaigne * une beauté
qu'on t'offre, et qui suffirait à en
chariner tant d'autres!:... Après tou-
tes les folies que tu as faites, et
lorsque tu ‘es à moitié ruiné, on te
tend la perche pour t'aider à reve-
nir sur l'eau, et voilà toute la re-
connaissance que lu en as... À ton
aise, mon cher: je ne prétends nul-
lement t'imposer mon opinion; mais, |
tu le sais, il n'y a pas que moi au
fond de cette affaire, et ton parrain
Mesnil tient essentiellement à ce ma-
riuge: à cette seule condition, il li-
quide tes dernières dettes!... Va le
trouver, Va lui faire part de tes|rent les proportions d'un éŸénement |
opinions esthétiques, et débrouille- | patriotique, par suite de l'éclat dont |
toi comme tu pourras: je ne m'en
mèle plus!
I Live out of you
\ GARDEN
s mn:
@ Des aliments savoureux valant de
vnombreux dollars et provenant des
Graines MeFayden de Variété hà-
tive et rapide à 3e et 4c seulement
le quet (Gros Paquets) croissent
facilement et rapidement dans vo-
tre propre jardin.
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éprouvées et classées
Toutes les graines de légumes Mc-
Fayden classées No 1 ou mon-
trent le pourcentage de germina-
tion d’après l'épreuve de la “Domi-
nion Seed Branch”. Chaque paquet
porte le numéro d’épreuve du gou-
vernement, le jour et la date de cet-
, le jour et la date de
rantie de la pleine valeur du prix
d'achat. Nous sommes, croyons-
nous, la seule Maison de Graines au
Canada qui donne toutes ces infor-
mations, tout comme nous avons été
la première Compagnie de Graines
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rieures sur nos lots d'essai et ajou-
tées à notre Liste de Graines, nous
donnerons $25.00 comptant. Les ju-,
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FRODUISENT UCOUP.
M£FAYDEN
SEEDS
ES Pl
24
Fès
nTÉ
{est dur, à son âge, de se trouver en-
| chaîné, sans avoir été appelé à choi-
sir lui-même sa coinpagne! Cette pe-
tite du Vernon est certainement jolie
personne; mais enfin, son genré de
beauté plait aux uns et ne plait point
aux autres: on ne discute pas avec
l'amour! Laisse à Raymond le temps
de s'’habituer doucement à la pers-
pective de ce mariage imposé: il
s’attachera vite à sa femme et la
rendra heureuse. Je le connais: c'est
au fond une:nature droite et loyale,
dont ‘je répondrais la main sur le
feu! ' 5
| Peu d'instants Ô
| core oppressée, mais déjà calmée de
| partit à la recherche de mon cousin,
| pour le calmer à son tour, et le rai-
| sonner avec, cette fois, douceur et
| sang-froid.
|. Et le lendemain de ce jour, fécond
|en émotions et en péripéties, il n’y
eut pas, dans notre honne ville de
X.., une seule maison de quelque
apparence où le facteur ne déposât
une petite enveloppe satinée, ren-
fermant une carte dont la lecture fit
sensation et délia toutes les langues,
bonnes ou mauvaises.” On y lisait
tout simplement ce qui suit:
“Monsieur et Madame du Vernon
“ont l'honneur de vous faire part |
“des fiançailles de leur fille, Rose,
“avec M. Raymond Brinvilliers, at-
| “taché à la préfecture de la Seine”.
| V
|
Les fiançailles de mon cousin pri-
on résolut d’'environner la cérémo-
_nie. 1 -
Les du Vernon entendaient faire
{les choses grandement: ils décidè-
rent de donner un bal à la suite du
diner de fiançailles officiel, où mon
| cousin devait offrir solennellement
la bague symbolique.
Bien qu'il eût été décidé, depuis
longtemps, que l’on me conduirait
aussi rarement que possible dans le
|monde, on ne voulut pas me tenir
h l'écart des fètes qu'occasionne-
| rait le mariage de mon cousin,-et
l'on. m'avertit d’avoir à faire mes
du Vernon.
Mes préparatifs, d'ailleurs, ne fu-
rent pas longs: sur les conseils de
| ma tante, je fis rallonger la simple |
| petite robe blanche qui me servait |
anx réunions intimes, et le soir, je
me coiffai tant bien que mal, à ma
façon.
J'assistai, le coeur battant, à l’im-
| posante remise de la bague des fian-
Çailles, et, le diner achevé, tandis
que ma famille et les du Vernon se
archaïque, toute remuée par un sin-
gulier mélange de frayeur et d’es-
poir, attendant passivement que le
rût et que le monde s'offrit à mes
regards.
Les invités arrivèrent en foule, se
précipitant vers mon cousin et Rose
du Vernon, pour les accabler de pa-
ties.
| Me trouvant pour la première fois
au milieu d'une véritable féunion
mondaine, composée, en majeure
| partie, de personnes que je ne con-
| naissais guère, je me sentis tout d’a-
bord, absolument perdue, et fut bien
| aise de voir arriver mes amies.
Absorbée par les événements in-
térieurs de notre existence familia-
le, je les avais peu revues dep'is
| quelque temps; . néanmoins, j'en
mariage! Mais énfin, chacun est li- | *0n emportement de tout à l'heure,
préparatifs, pour assister au bal des |
| que jamais, je me renfonçai dans]
l'un des- grands fauteuils du salon)
bal commençât, que la vie m'’appa- |
roles émues et de.phrases bien sen- |
sin
l
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le
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|
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:
à
|
lé
HE
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il
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gÈes
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Daubry; je ne l'avais encore
vue dans le monde, et son attitude
m'y frappa: tout en elle pétillait de
joie et de surexcitation mal conte-
pue. Ë
Elle vint au-devant de moi et me
vous contente, au moins?
Lse veux de Germaine Daubry
lançaient des flammes: j'éprouvaï
l’humiliante impression de sentir
mon intellect toujours à cent cou-
ées au-dessous du sien, et je ré-
pondis mollement :
—Oui, je vois bien que cela doit
ètre amusant: mais je n'en ai pas
l'habitude et cela m'intimide,
Ï Germaine Daubry me toisa d’un
air supérieur:
—C'est que vous êtes encore trop
enfant, ma chère! Sï vous compre-
niez bien tout le plaisir que l'on
peut avoir dans le monde, vous ne
songeriez pas à votre timidité.
Germaine Daubry interrompit là
son discours: elle rougit brusque-
ment, donna à sa coiffure un rapi-
de et furtif coup de main, puis, ab-
sorbée déjà par un autre sujet, trem-
‘ blante de surexcitation de plus en
plus mal contenue, elle parut ou-
\blier totalement ma présence.
Le grand D... la lorgnait à tra-
| vers son monocle. Il s'avança bien-
| tôt vers elle et, s’inclinant, l’invita
| pour une valse: invitation qu'elle se
| bâta d'accepter...
Décidément, je devenais bien im-
pressionnable: le sourire plein de
| fatuité avec lequel le grand D...
| s'était incliné devant Germaine Dau-
bry et l’empressement que celle-ci
|avait mis à le suivre me laissèrent
rêveuse.
: Autour de moi, le vide s'était fait:
chacune de mes compagnes était
| partie à son tour au bras d’un cava-
lier: l’une avec le petit B.., l’autre
avec le jeune R.., etc., etc.
Les ! groupes tournoyaient sous
mes yeux: je les regardais et remar-
| sions en chacun les même expres-
sions: un sourire fat sur les lèvres
du jeune homme, un brûlant incar-
nat sur le visage de la jeune fille.
Moi, j'étois restée toute seule.
danseuse, avaient bien passé devant
réception, personne n'avait songé à
me présenter les cavaliers, ils al-
| laient ailleurs.
| Celui qui s’aperçut le premier de
| ma solitude fut mon cousin: du sein
! des honneurs et des triomphes, il
eut pitié de mon embarras, et je lui
en sus un gré infini, bien qu’un
rexée d’être surprise par lui en
aussi misérable situation.
Tandis qu'il parcourait le salon,
[il vint à moi. Grave, presque com-
| passé dans son rôle de fiancé offi-
| ciel, il me demanda:
|. —Jacqueline, l’a-t-on présenté des
| jeunes gens?
| Je répondis que non. Il m'en alla
| chercher, me les présenta, et, à par-
{tir de cet instant, je dansai comme
les autres.
Tous les cavaliers qui m'avaient
| été amenés m'invitèrent correcte-
ment, à ‘our de rôle, chacun une
| fois, mais ils ne revinrent pas. D'u-
;ne voix automatique, ils me parf-
laient de mille petites choses insi-
gnifiantes, auxquelles je répondais
comme je pouvais, puis, la danse
finie, ils me reconduisaient à ma
place. Quelques minutes après, je
les voyais s’empresser autour d’une
autre jeune fille: leur petit sourire
| fat avait réapparu et, je le devinais
“La FAIBLESSE
per DISPARAITRE FACILEMENT # i
— Monaue d'appélit Périodes douloureuses ,
È
à
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|
AE
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58
fi
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fie
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quelqu'ün
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orages:
candidat, soutenait la
supériorité sur tous autres: Ger-
maine Daubry, c'était le grand D .., | heure à disposer artistiquement mes
avec lequel elle entretenait un flirt | cheveux et, par un tour de main gé-
en règle; Marguerite Bardin se ra- | nial, je transformai la coiffure éche-
battait alors sur le petit B..; le | velée, sans grâce, que mon cousin
jeune R... lui-même avait ses ad- | avait définie: coiffure à la mode de
miratrices, —. sans oublier les au- | Tombouctou, en une autre, éminem-
. — | ment plus esthétique, à la mode ac-
tuelle de mon pays. .
Je vous épargnerai le détail de
favoris habituels étaient éclipsés; | l’attention minutieuse que j'accor-
le grand D... et le petit B.., eux- | dai à chacun des autres points de
mêmes, ne paraissaient plus que des | ma toilette, bien qu'elle renferme
mannequins: on avait trouvé mieux. toute une psychologie,
bord de qui elles parlaient. Germai- | demi-conscience.
ne Daubry pérorait à grand renfort Je descendis très en retard pour
de gestes: “Figurez-vous, mes chè-|le premier déjeuner, et ne trouvai
res amies, qu'on vient seulement de | plus, dans le petit salon, que ma
me le présenter. Depuis deux ans| cousin, qui achevait tranquillement
que je ne J'avais vu, je le reconnais- | sa tasse de thé.
sais à peine: j'étais, il y a deux ans,
dont moi- |
Je ne comprenais pas tout d’a-| même, et sur le moment, j'eus law
jusiement la réflexion que vous é-
,|tiez variable comme le temps! Vous
“
Eh bien, aujourd’hui, vous êtes
tout à votre avantage, mais hier,
Ma pauvre amie, —— ne vous fâchez
pas, — au bal d'hier, vous paraissiez
tout simplement une petite fille
craintive, et beaucoup trop dépour-
vue de coquetterie, pour attirer sur
vous l'attention. Quant à la lai-
deur proprement dite, continua-t-
elle du ton méticuleux d'un profes-
seur de philosophie, sous ce rap-
port, vous êtes très difficile à ju-
er. yen a, voyez-vous, qui
ont les traits irréguliers, une vilai-
ne taille et qui, malgré tout, possè-
dent quelque chose qui attire le re-
gard, qui leur procure des succès:
je ne sais comment elles s'y pren-
nent?... Mais vous, Jacqueline, c’est
étrange: vous êtes justement le con-
traite des autres. Jadis, vous. étiez,
trop brune et trop maigre pour üne
petite fille. A présem, cela vous
donne un type qui n'est pas celui
de tout le monde, J'entendais, hier
soir même, plusieurs dames qui en
faisaient la réflexion, et marquaient
leur étonnement de “onstater que
Embarrassée au souvenir de mal vous aviez de plus les traits fins,
tellement stupide encore, que. rien | crise dé la veille, j'entrai en scène | une jolie tournure, et que, pour-
ne me frappait. Mais, comme il est| un peu gauchement. Je m'aperçus
bien! C’est un véritable Parisien,-un | toutefois que mon cousin me regar-
snob, un gentleman !” dait avec surprise:
Et toutes de s’écrier en choeur:
“Qui, un véritable Parisien, un snob, | il, pourquoi as-tu pleuré hier parce
un gentleman !” que tu étais laide? Tu es très bien
Mais la plus défiante de la bande! au contraire quand tu le veux!
se retourna brusquement vers moi:| Toute ragaillardie par ce premier
—Vous ne lui répéterez rien de | compliment, je m'’assis en face de
tout cela, n'est-ce pas? mon-cousin-et lui-dis-en confiden-
Je compris alors qu'il s'agissait de | ce:
mon cousin, et m’en troublai sans| - —Oui, peut-être suis-je un peu
trop savoir pourquoi: une singuliè-| mieux aujourd’hui; mais hier, je
re pudeur me rendit pénible la cer-| sais que j'étais laide.
titude que, désormais, j'entendrais “Comment le sais-tu?” allait-il
débiter à propos de mon cousin |interroger ... Cependant, il s’arrê-
toutes les sornettes qui, jusque-là, | ta: je lui faisais un signe de tête
avaient pour cible le petit B.., le| vague, ne pouvant et ne voulant ex-
grand D.., le jeune R... et toute | pliquer au juste ce qui, la veille,
la brillante cohorte de nos jeunes | m'avait tristement confirmée dans
snobs indigènes de X ... le sentiment de ma laideur, — sen-
Le bal continuait, et les danseurs | timent exaspéré par l'atmosphère
m'invitaient correctement une fois, | enivrante de flirt, de plaisir, d’adu-
chacun à leur tour, et me compo- | lation, qui flottait autour de moi, et
saient de petites phrases sans inté-|dans laquelle je me reconnaissais
rêt... Autour de moi, les flirts s’a-| indigne de pénétrer.
nimaient, le plaisir brillait dans tous| Mon cousin comprit — ou pensa
les yeux... Une angoisse profonde, | comprendre — quel genre de décep-
insurmontable, m'étreignait..
tion avait dû m'’atteindre, car fl n’in-
Je vis passer Rose de Vernon, et |sista pas. Mais, à moitié taquin, il
une colère sourde me prit contre | me demanda encore: :
elle. Le démon de la jalousie me”
—Et pourquoi as-tu dit que tu
mordait ce soir:là, d’ailleurs, car | étais sotte, et que tu ne ressemblais
l'enivrement de mes amies mefai-!pas aux autres jeunes filles?
sait mal à-voir,
Je me sentis devenir écarlate et
Je dansai avec le petit B... Le | répondis:
petit B..,-réputé sémillant, était à
image de quelqu'un accomplissant
phère fiévreuse qui m'enveloppait,
—Je ne sais pas! Oh! Raymond,
Quelques jeunes gens, en quête de | cet instant gourmé, roide, vivante | tu me demandes trop de choses!
‘11 rougit imperceptiblement à son
£
moi, mais comme, dans le feu dé la | une corvée. Surexcitée par l’atmos- | tour:
—C'est vrai, Jacotte, fit-ir en 38e
il me prit un désir fou de flirter, | levant, je suis indiscret; j'oublie que
moi aussi, avec n'importe qui, et,
puisque j'avais le petit B... sous |
la main...
Hélas! deux des plus jolies parmi
les jeunes filles du bal passaient
B... lorgnait ces deux autres it
nes filles avec une!'admiration telle- |
ment évidente que, par dignité, je |
ne voulus point m'interposer.
Je lançai autour de moi un regard
éperdu.... Aucun monocle, aucun
oeil nature ne me lorgnait... Qui
donc songeait à flirter avec moi?...
Dans la voiture qui nous ramenait
à la maison, je luttai, dans l’obscu-
rité, contre les larmes brûlantes de
la plus noire mélancolie...
Sous les lumières du vestibule, je
ne pus résister davantage: triste re-
tour de mon premier bal; j'éclatai
en sanglots!
Tout le monde resta d’abord pé-
trifié, puis Ma tante accourut vers
moi, affolée:
—Que me prenait-il? Eltais-je ma-
lade? |
Alors, sous le regard interdit de
mon cousin, éprouvant le besoin
nérveux de me soulager en criant
mon angoisse, je répondis à travers
mes sanglots:
—Oh! ma tante, je sais que je suis
laide, et que je suis sotte! Je ne res-
semble: pas aux autres jeunes filles!
Je suis trop malheureuse!
VI
Ce cri de détresse émut profon-
dément ceux qui l’entendirent! Tan-
dis que je remontais l'escalier, mia
lante, prenait à témoin le ciel et
mon cousin, interrogea:
—Mais qu'a-t-elle donc, aujour-
| d'hui?... Où at-elle imaginé qu’elle
était laide et point comme les au-
tres jeunes filles?
Le ciel restant muet, mon cousin
se chargea de la réponse:
—Elle était si entièrement à son
ne tie Dee Dieter
désavantage, cé soir, avec sa robe
cn en ou f{rop montante et trop courte, qui
Américaine Liée, lüi. donnait l'air d'une petite pen-
\ Ê 1566, ru St-Denis, Montréol sionnaire, et sa coiffure à la mode
| LR EEE. de Tombouctou, qu'élle-même s'en
n \' | ï
NE Re :
MES a 3 | ; Pr
À RE A D rt A Da ne ce eng Le CE Ti ane RER
tu n’es plus une petite fille!
re fois, ce jour-là?
Dans l'après-midi, je sortis avec
ma tante, J'avais apporté à ma toi-
près de nous et, tandis qu'il me par-|lette de ville le même soin minu-
E di
S'en apercevait-il pour la premiè- |
tant, il semblait vous manquer, pour
plaire, un charme que possédaient
certaines jeunes filles, moins bien
—Ah! çù, Jacotte, me demanda-t- douées par la nature! Et moi, con-
clut Germaine Daubry, avec des ac-
cents prophétiques, moi, je sais ce
qu’il vous mañque: ik vous manque
d'être coquette, romanesque, réelle-
ment jeune fille enfin jusqu’au fond
de l'âme! .
Oh! ma chère, reprit-elle, après
une pause de quelques secondes, ‘et
| sautant sur uñe nouvelle piste avec
un surcroît de volubilité, mais en
baissant la voix de quelques degrés
encore; oh! ma chère, si vous aviez
entre les mains le roman que je suis
en train de lire tout à l'heure, votre
extraordinaire enfantillage n'y ré-
sisterait point... Ceux que je vous
ai prêtés ne sont rien auprès de ce-
lui-là! C’est uh vrai roman, cette
fois! Et tel qu'on n'en trouve pas
tous les jours! II y a des moments
où sa lecture me rend malade d'émo-
tion. |
—Qui vous l’a donné? interrogeai-
je fiévreusement ...
—Personne, répondit Germaine
Daubry en un souffle inperceptible,
et jetant, du côté de sa mère, un fur-
tif regard, personne: c'est moi qui
{l'ai pris chez ion frère, pendant
qu'il voyage.
7 Enfflammée
roïsme qu'avait “nécessité +ef acte
audacieux, je voulus y participer.
- (Germaine, implorai-je, quand
vous l'aurai fini, prêlezÂe-moi: je
le cacherai bien et m'arrangerui
pour vous le rendre, sans que per-
sonne l'ait aperçu!
Mais elle refusa:
Non, cela n'est pas possible.
| Sengez donc: si quelqu'un le voyait
let découvrait qui vous l'a donné, il
{n'en faudrait pas davantage pour
| perdre ma réputation. Non, ces li-
| vres-là ne se prêtent pas! Je suis
ar : PA trertaine;-daitéurs, qu'en cherchant
je l'eus rejointe, ma tante s'écria, | bien vous en trouveriez d'aussi pas-
elle aussi:
—Eh bien, Jacqueline, je ne com-
prends réellement pas ce qui t'a!
prise hier soir! Je ne voudrais pas
te donner de vanité; mais lorsque |
tu seras tout à fait jeune fille, tu |
en vaudras bien une autre: je t'en |
réponds! |
Au cours de cette promenade,
nous. rencontrâmes Germaine Dau-
bry et sa mère. Tandis que ma tante
et Mme Daubry s’entretenaient lon- |
guement sur la pluie et le beau
temps, nous nous hâtâmes, Germai- |
ne et moi, d'échanger de
confidences :
—Vous ‘êtes-vous bien amusée au
bal® me demanda-t-elle.
En toute sincérité, je lui répon-
dis: P :
—Non, pas autant que je l'avais
espéré!
—Je m'en étais aperçue, reprit
Germaine Daubry. Quand donc, ma
pauvre Jacotte, cesserez-vous d'être
aussi jeune? .
Je l'interrompis brusquement. Il
ÿ avait un point sur lequel je dési-
rais obtenir l'éclaircissement” de ses
lumières. De par son intarissable
caquet et son aplomb à toute épreu-
ve, elle avait acquis de longue date,
sur notre groupe d'amies, un cer-
lain prestige qui lui conférait à nos
veux use vertu de quasi-infaillibili- !
té. *
De plus, élie s'était fait une répu-
tation de franchise, un peu brutale
parfois, mais qui, dans meinte cir-
constance, devenait précieuse.
Rartant, je lui exposai à brûle-
pourpoint le problème qui me tour-
mentait : ‘
—(Germaine, trouvez-vous que: je
suis laide? |
Elle fut prise au cépourvu, mais
recouvra vile son sarg-froid,
—Ma chère, dit-elle, je me faisais !
rapides |
OR V7 PPT pat +.
| mon cousin, me hanta.
sionnants chez vous ... Allons, ache-
va-t-elle, comme nous nous sépa-
rions, courage! Vous avez déjà un!
petit chic tout nouveau,.cette après-
midi, et vous me paraissez nourrir
| des sentiments plus élevés qu'à l’ha-
| bitude.
VII
A partir de celle rencontre,
jour, en rangeant la bibliothèque de
Ces fameux
livres, dont la lecture était capable |
de vous rendre malade
d'impatiente curiosité.
Enfin, je n'y tins plus. Une après-
ANS
Voyez votre
dentiste _.
deux fois l'an
2154, Ave. du Portage
2e étage, Immeuble
Montgomery
Angie Notre-Dame | "rcredis
Jusau's
au contact de Thé-
la |
pensée des livres défendus aux jeu- |
| nes filles, que j'avais découverts un
d'émotion, |
| me rendaient, en attendant, malade
VOS DENTS!
Elles ont de la Valeur !
. ON PARIE FRANCAIS
la bibliothèque, d'où, brusquement,
j'attirai l'un des livres que j'ouvris.
Quel titre avait ce roman? Je ne
pris pas le temps de m'en informer,
Que disait-il?,.. Au premier abord,
la violence &e mon trouble fit dan- F
ser les lignes devant mes yeux, puis
je parcourus rapidement une page
au hasard, l'esprit trop agité pour
donner un sens à ma lecture, et un
léger bruit s'étant fait entendre au
dehors, la pusillanimité d'une mau-
vaisé conscience m'affola: je remis
précipitamment le livre à sa place,
et m'enfuis au plus vite...
A table, le soir, il me prit des
moments de confusion, qui me fai-
saient détourner In tête et fuir Îles”
regargis . qui m'éûvironnaient, Ma
J me l'avait dit un jour:,si je
isais l’un des romans de la biblio-
thèque de mon cousin, je serais une
fille perdue! En étais-je une, dès
maintenant?.., Cette idée tfoübfan-
te ne laissait pas cependant que de
me procurer, vis-à-vis de moi-même,
une certaine considération inconnue
jusque-là !
Le lendemain, aucune occasion ne
s'offrit à nroi d'aller reprendre, dans
le bureau de mon cousin, le cours
de l’intéressante lecture, qui m'a-
vait laissé d'autant plus palpitante
que je n'y avais rien compris.
Mais, le surlendemain, comme j'a-
vais attrapé, je ne sais où, un léger
mal de gorge, ma tante me conseil-
la de rester tranquillement à Ja mai-_
son, et alla faire sans moi quelques
visites. Mon cousin étant lui-même
parti voir sa fiancée, aussitôt après
le déjeuner, le moment propice était
donc arrivé. Je me glissai, toujours
un peu haletante, mais prenant goût
à l'émotion de cette équipée, jusqu'à
la bibliothèque tentatrice,
J'essayai de retrouver le roman de
l'avant-veille; mais je dus y renon-
cer, n'en connaissant pas Île titre,
J'en repris alors, au hasard, un au-
tre sur la couverture duquel. il y
avail écrit: l'Allée de clématites; je
résolus, pour mieux comprendre,
{d'en commencer la lecture au pre-
[mier chapitre: ce premier chapitre
me parul'atteindre à la plus haute
originalité... ; #
(A suivre)
|Lisez les livres
de l'Ouest
ecrits par
des auteurs
de l'Ouest
Î
+.
| Pierre Radisson
| ROI DES COUREURS DE BOIS
| Par Donatien Frémont
| Ouvrage adopté pour l'étude du
| français par le Ministère de l'Ins-
| truction publique du Manitoba,
Un volüme de 270 pages, N +
franco $0.75
IXArt d’être heureuse
| Par Annette Saint-Amant
| Préface de l'abbé Lionel Groulx.
| Un volume de 254 pages,
| franco : $0.75
|
Mgr Provencher
ET SON TEMPS
Par Donatien Frémont
| Lettre-préface de Mgr E. Yelle,
|P.S.S., archevêque-coadjuteur de
| Saint-Boniface.
Un volume de 296 pages,
|
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. . CT: . ,?
Editions de la ‘Liberté
| midi, ma tante et mon cousin étant |4
| sortis chacun de leur côté, mon on- |
De
er